Citations sur Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare (7)
Le plus difficile, lorsqu’on se piquait d’arranger des mariages, ce n’était pas l’imprévisibilité de la nature humaine, ni les vicissitudes de l’amour, ni même l’intervention des proches. Pour lady Belinda Featherstone, connue des riches familles américaines comme la meilleure marieuse d’Angleterre, la véritable difficulté tenait aux aspirations romantiques des jeunes filles.
- J'essaie de ne pas nourrir d'espoirs vains, pour être franc, dit-il, perdant soudain son air amusé. Rien ne cause plus de douleur, de frustration et de déception que de vaines attentes.
Le désir ne dure pas. A ceux qui sollicitent mes services, je recommande de fonder leur union sur des bases plus solides : une affection sincère, des intérêts partagés, une vision commune de l’avenir.
Je n’ai pas la patience de suivre les règles idiotes qu’on doit respecter pour courtiser une jeune femme. Les promenades avec chaperon, les papotages interminables où personne ne peut dire ce qu’il pense réellement, les dîners où la bienséance nous place chacun à un bout de table, les bribes de conversation privée derrière des partitions dans le salon, ne pas danser plus de deux fois ensemble au bal… tout cela est lamentable. Rien de ce que je pourrais apprendre d’une femme à travers le filtre des usages ne m’aidera à décider si je l’épouserai ou non. Les chaperons sont un obstacle à la formation d’un couple, non une caution.
Les femmes adorent les mauvais garçons qui renoncent à leur vie dissolue pour se marier.
Personne ne devrait être obligé de se marier pour des raisons matérielles.
Le plus difficile, lorsqu’on se piquait d’arranger des mariages, ce n’était pas l’imprévisibilité de la nature humaine, ni les vicissitudes de l’amour, ni même l’intervention des proches. Pour lady Belinda Featherstone, connue des riches familles américaines comme la meilleure marieuse d’Angleterre, la véritable difficulté tenait aux aspirations romantiques des jeunes filles.