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Critique de altebaer


Ah Jacques ! L'entropie croissante de ton univers fout un bordel inimaginable dans ta vie. Ta fabuleuse disponibilité pour toute la palette de tes émotions sensuelles pourrait se résoudre dans une pansexualité heureuse et tranquille, mais, simultanément, t'abandonnant à ta générosité amoureuse et sexuelle, tu vas compliquer un peu et finalement beaucoup ton existence de chômeur hédoniste. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, minces ou dodus, surtout dodus, dits beaux ou dits laids (souvenir sonore de Dylan ou Trenet), flics ou curé, ou qu'importe, il suffit de l'émotion, fût-elle mystique. Même le sublime paysage d'un col pyrénéen, tu lui as fait l'amour.
Qui pourrait faire face, Jacques, sinon toi ? Soucis, tracas, frayeurs, angoisses, bonheurs aussi, engendrent des jaillissements de pensées qui semblent surgir perpétuellement de ton cerveau en fusion. Un feu d'artifice dont les fusées sophistiquées – oh les belles rouges ! –, se métamorphosent en d'autres coloris. Tes pensées y ressemblent : affirmations rutilantes immédiatement nuancées par les doutes nécessaires et souvent, étincelles finales, la méditation des conséquences. D'un tourment à l'autre, d'une émotion à l'autre, s'irriguant l'un l'autre s'édifie un réseau anastomosé complexe, qui englobe tout. Qu'importe la fantaisie des événements, ton esprit en action tu l'exposes. Tu m'as fait rire aussi, souvent, tant je reconnaissais les exaltations, les vrais réflexes et les petites lâchetés.
Ton récit, Jacques, quelle épopée ! du col cévenol de l'homme mort jusqu'au pied des Grands Causses, allumé, tout schuss vers des amours sans exclusives, j'ai tremblé pour toi.
Quel plaisir de lecture !
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