AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Acerola13


Adieu Zanzibar nous plonge dans l'histoire de cette île lointaine qui évoque tour à tour le commerce des esclaves et des vacances sous les tropiques après les safaris de Tanzanie...Deux clichés que l'on retrouvera bien peu dans ce roman, qui revisite le 20e siècle sous le prisme d'une histoire familiale. Cette dernière débute sous la colonisation britannique, où un jeune colon orientaliste vient troubler la tranquillité d'un quartier, puis se poursuit plusieurs dizaines d'années plus tard, suivant l'enfance et l'adolescence d'une fratrie de deux frères et d'une soeur.

Si Abdulrazak Gurnah met en scène les influences arabes et la proximité étroite avec le Kenya voisin, dont Mombasa semble attirer bien plus que Dar es Salam, et plus lointaine avec l'Inde due au protectorat britannique, j'ai trouvé dommage que l'auteur s'attarde plus sur les pérégrinations sentimentales de ses personnages que sur le contexte historique et géopolitique des époques qu'il décrit. le récit de l'indépendance de Zanzibar s'efface devant les amours passionnés d'Amin et de Jamila et le blues de Rashid, et je me suis perdue plus d'une fois dans les longues descriptions du début de chacune des trois parties.

Un bouquin intéressant par ce qu'il révèle de la vie quotidienne romancée de ses personnages, mais auquel il m'a semblé manquer quelque chose pour me passionner vraiment. Dommage!
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}