Block 46

Passablement de peine à rentrer dans l'histoire. C'est un polar de type scandinave (mais écrit par une Française) que j'ai trouvé sympathique, mais un peu plat. Je ne suis par ailleurs pas vraiment férue de ce qui a trait aux guerres. J'ai trouvé aussi ce duo d'enquetrices assez improbable. Néanmoins, je pense que je lirai certainement les tomes suivants. C'est un premier roman, il faut faire preuve de compréhension.

Un polar de facture assez classique qui n'est pas sans rappeler dans, sa construction, les romans de Adler Olsen - l'humour en moins (hélas).
De nos jours, une profileuse, efficace et taiseuse ; une journaliste/écrivain spécialisée dans les portraits d'assassins ; un ou deux serials killers qui perpètrent des crimes horribles à Londres et à Falkenberg en Suède.
En 1944, à Buchenwald, un docteur qui utilise les enfants du camp pour des expériences et son assistant, jeune allemand communiste, interne en médecine. On comprend rapidement que les meurtres contemporains s'originent dans cette partie de l'Histoire que l'on souhaiterait avoir oublié.
C'est un premier tome énergique, bien mené, l'auteur sait ménager le suspense et réserver quelques surprises au lecteur en l'égarant sur de mauvaises pistes. Les deux personnages sont abimés par des drames personnels qui sont juste effleurés, laissant la porte à de futurs rebondissements.
Pas inoubliable mais un moment de lecture agréable. Deux autres tomes sont déjà parus, à suivre.

Coup de coeur ❤

Magistral!
Ce thriller a double temporalité vous glacera l'échine.

Je découvre par ce challenge le premier livre de Johana mais c'est une plume addictive dans l'avancée de l'enquête.
Le tueur a un procédé bien particulier pour ses victimes et un jour il change de catégorie ainsi que la manière de "cacher" les corps.
Au rythme de chapitres courts, vous êtes captivés par cette enquête dans un fond polaire avec Emily et Alexis, qui mêle un grand moment de l'histoire avec un grand H et aujourd'hui.
Je vous cache pas que j'ai dû plusieurs fois poser le livre pour reprendre mon souffle.😱
Encore une fois j'y ai vu que du feu car on sent de la doctrine, obnubilation...
J'ai adoré cette fin de retournement de situation mais qui donne à la plume de Johana une enquête menée d'une main de maître.

😊 A la découverte de 😊
Block 46 de Johana Gustawsson
Éditions Bragelonne

Alexis part en Suède, dernier lieu où sa meilleure amie a donné signe de vie. Mais sur place, c'est un cadavre qui l'attend.
Elle retrouve Emily, profileuse canadienne qui collabore avec la police londonienne, car le meurtre de Linnéa a de troublantes ressemblances avec ceux commis sur plusieurs enfants à Londres.
Alexis, auteure spécialisée dans les tueurs en série, et Emily vont s'allier pour enquêter sur cet énigmatique tueur dont la profileuse a bien du mal à cerner la personnalité et le mode opératoire.
Parallèlement, nous suivons Erica dans l'enfer du camp de Buchenwald. Il va y croiser l'horreur, le désespoir, l'inhumanité et se retrouver dans le Block 46, à l'origine de toute cette histoire.

Un thriller prenant et sans répit qui nous entraîne avec lui aux côtés des enquêteurs mais aussi aux côtés de ce tueur impitoyable qui s'en prend aux enfants. L'auteure sait habilement nous mener sur la piste de son assassin mais sans jamais nous livrer assez d'indices pour que l'on puisse l'identifier. Il nous faudra rentrer dans les méandres de son cerveau, vivre avec lui toutes les atrocités que son esprit dérangé lui suggère pour enfin s'approcher de la vérité, et quelle vérité!
L'auteure prend aussi le temps de nous faire connaître Alexis et Emily. Deux femmes dont nous entrevoyons les failles du passé et les souffrances mais dont il nous reste beaucoup de choses à découvrir. Deux femmes fortes, deux survivantes en quête de justice.

J'ai adoré cette lecture et il me tarde de retrouver les deux héroïnes dans Mör qui m'attend dans ma bibliothèque.

📖 Retrouvez le lien ver par ici https://www.bragelonne.fr/catalogue/9782811218294-block-46/

Block 46 est un roman qui stagnait dans ma PAL et que j'ai sauvé de la noyade, encouragée par tous les retours positifs dans le groupe du challenge des Louves du polar organisé par les chroniques du polar. Car oui, Johann Gustawsson est française.

L'histoire s'articule autour de deux temporalités.
2015, entre l'Angleterre et la Suède, une jeune femme disparaît et semble être la nouvelle victime d'un tueur en série qui jusque là ne s'en prenait qu'à des enfants. Son amie écrivaine Alexis va alors s'investir auprès d'Emly, l'enquêtrice pour résoudre cette enquête.
1944, camp de Buchenwald, on suit le périple d'Enrich, un détenu.

Pour ma part, la lecture s'est divisée en trois phases, trois tiers.
La première, la mise en place. Même si le texte est fluide, j'ai eu du mal en entrer dans l'histoire. Ma préférence allait sur la période de guerre moins développée et j'étais dans l'attente d'une frénésie…
La seconde, à mon grand étonnement, je comprends très vite le lien et je m'interroge sur l'intérêt des pages qui vont suivre. D'autant plus que l'enquête est orientée sur des interrogatoires très basiques (question-réponse) assez monotone.
Arrive enfin la dernière. Surprise, le ton change, le rythme s'accélère et l'histoire se densifie.

La force du roman réside dans la description des horreurs, le côté roman noir. Johann Gustawsson restitue l'ambiance des camps et les sévices avec beaucoup de justesse. Petite fille de déportée, son roman est aussi un message pour ne pas oublier.
La partie « polar » est finalement la moins aboutie.

Il n'en reste que j'ai apprécié ma lecture mais je ne suis pas certaine de poursuivre la série avec Mor et sang. Par contre, j'aurai plaisir à la redécouvrir dans un de ses one shot.

Pour partir à la découverte de cette Louve que je ne connaissais pas encore, j'ai choisi de prendre sa biblio par le commencement ; je plonge donc dans « Block 46 », le premier roman de Johana Gustawsson.
Comme dans tous les thrillers, il va y avoir des meurtres et comme dans beaucoup de thrillers, le lecteur est dans la tête du tueur avec des retours dans le passé en alternance avec l'enquête actuelle… mais cette fois, le scénario nous ramène dans des années sombres de l'humanité, plus précisément pendant la seconde guerre mondiale, et plus précisément encore dans le camp de Buchenwald en 1944…
Alexis Castells est écrivaine spécialisée dans les tueurs en série, Emily Roy est profileuse… Elles vont devoir associer leurs compétences et leurs talents pour démasquer ce psychopathe qui sévit aussi bien à Londres qu'en Suède… Il va falloir remonter le fil du temps pour débusquer ce tueur et découvrir son identité…
Surprise garantie !!
Des chapitres courts avec l'alternance d'époques donnent du rythme à la lecture, une écriture fluide, des personnages à la psychologie bien décrite et aux caractères bien trempés…
Pourtant habituée des polars/thrillers, j'ai été bluffée par le twist final auquel je ne m'attendais pas vraiment… même si la logique aurait pu m'y faire songer…
Malgré la noirceur des actes commis, ce sont les scènes dans le camp de la mort qui me plombaient un peu plus à chaque chapitre…
Voilà pourquoi je suis une adepte des polars/thrillers malgré leur violence : ces récits sont censés être fictifs pour la plupart… alors que ces scènes abominables réellement perpétrées par des (prétendus) humains sont malheureusement bien réelles…
Pour finir sur une note plus « légère », je suis ravie d'avoir fait connaissance avec une nouvelle Louve dont je vais continuer à découvrir la bibliographie 😊

Ce livre à la particularité de nous emmener dans deux temporalités. La première nous immerge dans l'horreur de la déportation d'Erich au camp de Buchenwald, en 1944, avec des passages qui m'ont vraiment pris aux tripes. La seconde est de nos jours, aux côtés d'Alexis et Emily, enquêtant sur des meurtres sordides d'enfants entre Londres et la Suède. J'ai beaucoup aimé ces deux femmes aux personnalités très différentes, qui viennent chacune apporter leurs expertises dans un but commun grâce à leur esprit vif. Avec elles, on patauge dans une enquête qui semble impossible à résoudre, on soupçonne la terre entière, on est baladé et j'ai adoré aller de surprises en surprises.
Johana Gustawsson à une plume qui embarque, qui malmène, mais surtout qui est tellement bien maîtrisée. C'était un moment de lecture aussi intense que captivant. Je lirai les suites à coup sûr.
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J'ai choisi ce livre pour ce thème historique en ne sachant pas trop où tout cela pouvait me conduire. J'avais donc hâte de découvrir.
Avec dextérité, l'auteur nous entraîne dans l'inconcevable, dans ce que l'homme a de plus sombre et de plus horrible. Elle mène la danse chapitres après chapitres. Ses recherches sont très bien documentées et autant, petite fille de déportés elle apporte à son intrigue une part de légitimité dans l'horreur et aborde un sujet bien réel..
Même si au départ, j'ai trouvé les personnages de la profileuse Emily Roy et de l'écrivain Alexis Castells un peu étranges, le duo fonctionne et devient presque attachant. Les crimes sont sordides et horribles, le parallèle fait avec le camp de concentration accentue l'atrocité des meurtres... C'est ce qui rend le récit encore plus percutant, lui donnant une réalité insoutenable. L'écriture est fluide, l'intrigue est dense et bien rythmée. On est accroché avec l'alternance des époques et des récits... Deux intrigues en une, qui semblent n'avoir aucun point commun mais l' auteur nous conduit au bon endroit sans temps mort.
Rien n'est laissé au hasard et tout s'emboite à merveille, jusqu'à la toute fin que je n'ai ni vu venir...

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : En Suède, le cadavre d'une femme est retrouvé sauvagement mutilé. À Londres, des enfants sont retrouvés avec le même type de mutilations. Emily Roy, profileuse renommée, enquête aux côtés de la police suédoise et d'Alexis Castells, une écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. La principale question que tous se posent est : le tueur agit-il seul ou en tandem ? Ils ne sont pas au bout de leurs surprises, puisque leurs recherches vont les mener plusieurs décennies en arrière, dans un camp de concentration en Allemagne.

⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : Sans même lire les résumés, j'ai acheté les 3 tomes des enquêtes d'Emily Roy et Alexis Castells. « Block 46 » est le premier et ça démarre fort ! J'ai dévoré ce roman, tout en étant une fois de plus spectatrice du génie de la plume de Johana Gustawsson. D'autant plus qu'il s'agit ici de son premier roman. La psychologie des personnages est bien travaillée et on retrouve à nouveau deux histoires parallèles. C'est une mécanique que j'aime beaucoup puisqu'elle complexifie le récit et nous pousse à nous demander quel lien les unit sur une bonne partie de l'histoire. Certaines scènes sont dures, sordides et nécessitent d'avoir le coeur bien accroché. Et enfin le final… J'avoue que cette fois je me doutais du coupable, même si je n'avais évidemment pas tous les tenants et les aboutissants. C'est là toute la force de l'autrice : les mystères qui entourent l'enquête sont tout aussi importants que la révélation finale. Bref, si vous n'êtes pas trop sensibles, je vous le recommande à 100%.
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Qui dit polar, dit enquêtes et meurtres ; (comme nous le dit le synopsis, il s'agit de meurtres perpétrés par un tueur en série). Mais quand une enquête est rondement menée, que dit-on ? Nous disons : bingo ! J'ai pu le vérifier avec le duo Alexis — écrivaine spécialisée dans les tueurs en série — et Emily — profileuse — ! Elles sont terriblement pointilleuses et leur flair et leurs déductions font mouche à chaque fois. Quelle intelligence !

J'ai beaucoup aimé la description de l'auteure quand Anna est interrogée lors d'une séance d'hypnose éveillée, par Emily. J'ai suivi avec attention où voulait en venir Emily et j'avais vraiment l'impression d'être dans la même pièce qu'elle. L'auteure a cette capacité de faire rentrer le lecteur dans son récit d'une manière chirurgicale et très détaillée. Comme si elle tenait une caméra !

Alors vous allez dire : « oui, tu es dithyrambique là, Isa ! » Non, je suis réaliste. Pourquoi n'ai-je pas lu ce livre plus tôt ? Je n'ai pas la réponse, mais je sais qu'en lisant des auteurs que je ne connaissais pas, je peux avoir de très belles surprises.

L'auteure arrive à nous faire passer de 1944 à 2014, sans nous avoir perdus une minute. Nous sommes emmenés dans ce camp, malgré nous, au travers d'atrocités subies par ces déportés. Ces passages sont difficiles, car réalistes, et il m'a été pénible de ne pas crier mon dégoût pour ces SS pervers et cruels. Johana Gustawsson a effectué des recherches précises. Pourquoi était-ce si réaliste selon vous ? Parce qu'une des raisons était que le grand-père de celle-ci a été résistant durant la Seconde Guerre mondiale et a été déporté également dans ce même camp de concentration, de Buchenwald.
De même, quand j'arrivais en 2013-2014 ou quand certains chapitres décrivaient l'état d'esprit du tueur lors de son passage à l'acte, tout est décrit de manière à vous faire prendre place dans la tête de celui qui parle et qui agit.

Le fil du récit, malgré les noms suédois (que je n'arrive pas à prononcer :-)), se tient et surtout, se suit sans difficulté, tant l'écriture de Johana Gustawsson s'y prête !
Rien d'étonnant alors que ce livre et le suivant seront adaptés en série TV dans quelque temps !

Je vous ai déjà dit que, tout en lisant, j'avais souvent les images devant les yeux, comme si je regardais un film ou une série, n'est-ce pas ?
Avec celui-ci, c'était encore plus réel tant les descriptions et les dialogues sont inouïs ! L'auteure nous emmène simultanément à Londres ou à Falkenberg (en Suède). J'ai eu tantôt froid et tantôt… froid (sourire)… quand je lisais les descriptions des parcours dans la neige jusqu'aux genoux, qu'effectuaient nos deux héroïnes.

Johana Gustawsson écrit à la toute fin du récit des remerciements poignants d'émotion. Je n'ai pu, cette fois-ci, retenir mes larmes et je ne vous remercierai jamais assez, Madame l'écrivaine, de m'avoir ouvert les yeux encore plus grands, si ceux-ci ne l'étaient pas, sur des événements aussi effroyables. Moi aussi, j'ai envie de crier « PLUS JAMAIS ÇA » !

Vous comprendrez, en lisant le polar et les remerciements, combien ce récit est bouleversant.

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