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4,06

sur 915 notes
En voilà un thriller de chez thriller, un bien dur, bien perturbant… Peut-être pas de ceux que je préfère : d'habitude, en inconditionnelle de cette littérature, j'adore me vautrer dans les horreurs décrites par Jean-Christophe Grangé, Franck Thilliez ou Karin Giebel, pas forcément pour les bains de sang et les dépeçages, mais surtout pour le suspens ambiant : plus la situation est sordide, plus rapide est l'avancée dans le roman, forcément, on a envie d'en sortir.

Mais là… L'auteure a avait un but : petite fille de déporté, son objectif était certainement de documenter le lecteur sur l'univers concentrationnaire, et quoi de mieux pour parvenir à ses fins, qu'une intrigue prenant dans source en 1944 à Buchenwald ?

Bien, sûr, c'est une partie de l'histoire que l'on est en droit ni d'ignorer, ni d'oublier, et dans ce thriller, pas de scènes blanchies mais une présentation des horreurs subies par les déportés, difficile à admettre, dérangeant, perturbant.

Par ailleurs, les personnages sont suffisamment nombreux pour permettre de digérer les scènes les plus insoutenables qui se présentent tous les trois ou quatre chapitres. Des individus aux personnalités variées, et deux héroïnes sympathiques, la première, Alexis, jeune femme écrivain spécialisée dans la documentation sur les sérials killers, l'autre profileuse efficace, qui fait preuve d'une bonne logique qui permet de faire avancer les investigations.

Un autre personnage, policier de son état, intervient de temps à autres, tantôt comique de part sa façon de s'exprimer qui n'est pas sans rappeler San Antonio, tantôt lourdingue sans pour autant manquer d'efficacité.

Un roman efficace que j'ai apprécié… Sans plus. Cela ne m'empêchera pas d'aller fouiner du côté des deux tomes suivants.
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J'avoue avoir été surprise par le mélange thriller/polar et camps de concentration ! L'idée est vraiment bonne et Johana Gustawsson s'illustre à merveille dans cet art. Elle propose plusieurs récits en alternance. Il y a d'abord celui d'Erich, un prisonnier, qui va travailler malgré lui en 1944 au block 46 dans le camp de concentration de Buchenwald… L'ambiance est assez abominable et difficile à suivre tant nos émotions sont mises à rude épreuve. Difficile de rester insensible face au comportement des soldats, aux horreurs et aux expériences réalisées sur des Hommes et à l'humiliation quotidienne… Je ne pense pas que l'on puisse rester de marbre face à ces chapitres. Pour ma part, j'ai eu du mal à dormir durant la période où j'ai lu cet ouvrage… Les autres récits se passent tous à notre époque, mais la narration diffère : on est soit du côté d'un serial killer sociopathe dont on ignore l'identité mais dont on suit les méfaits, soit du côté d'Emily, une profileuse douée, soit du côté D Alexis, une écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. Tous ces personnages vont être liés dans une sombre affaire…

On rentre directement dans le récit, surtout après une introduction effroyable qui annonce directement la couleur ! J'avais peur de mettre du temps à lire ce livre de 450 pages, mais c'est finalement allé très vite ! La plume de l'auteure est vraiment agréable, fluide et prenante. Quelle que soit la narration, je prenais plaisir à voir l'intrigue évoluer. Les pages se tournaient avec aisance et mes nuits sont rapidement devenues courtes tant je voulais connaître le fin mot de l'histoire. D'ailleurs, j'étais tellement prise par l'enquête que je ne me suis pas « spoilée » la fin… Et croyez-moi, cela relève du miracle ! Je pense que c'est également dû a fait que j'ai rapidement deviné le lien entre les deux récits. Or, ce n'est pas pour autant que le plaisir est gâché, bien au contraire ! J'avais réellement envie de poursuivre ma lecture, baignant totalement dans l'atmosphère lugubre et inquiétante de roman. Si les révélations ne sont pas forcément imprévisibles, j'ai tout de même été surprise par un élément qui concerne la réelle identité de l'Autre ! C'est donc une bonne chose !

Johana Gustawsson arrive aussi bien à captiver le lecteur, le dégoûter et le révolter. Chapeau… D'ailleurs, la scène de torture finale est bien ragoutante. La seule chose qui m'a manqué est une réelle présence masculine aux côtés des deux héroïnes… J'aime lorsque les Femmes ont un rôle important et ne sont pas des potiches, toutefois cela me dérange lorsque les Hommes ont ce rôle. Il me faut un juste milieu… Il n'empêche que j'ai dévoré « Block 46 » et que « Mör », le nouveau roman de l'auteure, me fait de l'oeil. Je l'attendrai au format poche et espère adhérer autant qu'avec celui-ci !

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Pour moi , block46 est un thriller pour lequel les lecteurs avertis et pas spécialement sensibles à la violence qui se dégage d'une fiction ne doivent pas faire l'impasse . Pour les personnes plus sensibles , vraiment , passez votre chemin . Block 46 est un roman dur , très dur , et peut se révéler être contreproductif . Chacun et chacune d'entre nous possède une zone de confort qu'il convient de respecter .Pour ma part , si j'avoue avoir été choqué par certaines scènes, j'avoue aussi avoir été emporté malgré moi dans ce tourbillon . Impossible de lâcher le cours de cette histoire qui alterne époque des années de guerre avec , notamment " un séjour " dans le tristement célèbre camp de concentration de Buchenwald et toutes ses horreurs et époque contemporaine avec , aussi , de nouvelles atrocités commises à Londres et à Falkenberg en Suède. le point commun , entre la Suède et Londres ? Des corps d'enfants atrocement mutilés sur un mode opératoire particuliérement et étrangement similaire . C'est là qu'Emily , la profileuse et Alexis , écrivaine spécialisée dans les tueurs en série vont unir leurs efforts pour résoudre une enquête particulièrement noire . Rapprocher les faits de Londres et ceux de Falkenberg , certes , mais remonter l'histoire et entrer au plus profond de l'horreur de Buchenwald....La tâche relève de l'utopie et puis , ne dit-on pas qu'il vaut souvent mieux ne pas remuer certaines " choses " nauséabondes ? Oui , mais si c'était le prix à payer pour faire cesser d'autres horreurs ? Alexis et Emily , un " couple attachant " de " nanas qui en ont " qui iront jusqu'à......loin , pour faire éclater la vérité. Des personnages que l'on devrait retrouver dans deux autres volumes , " Mor " et " sang " et , en ce qui me concerne , le rendez- vous est déjà pris . Malgré un nom qui m'a induit en erreur au moment de mon choix , Johanna Gustawsson est française et elle possède un sacré talent pour " passer au- delà de l'horreur " et émouvoir autant qu'entrainer .Une écriture fluide , maîtrisée, des dialogues percutants , toutes les compétences réunies font de ce thriller plus que sombre , un thriller incontournable avec toutes les réserves émises plus avant . Johanna Gustawsson a trouvé désormais une place incontestable en tête de gondole de toutes les librairies .
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Mélanger la thématique du tueur en série et celle des camps de concentration, il fallait oser. Johana Gustawsson l'a fait, avec brio et respect.

Entre présent et passé, elle nous plonge dans l'horreur. A travers cette histoire, elle nous enfonce la tête au fond de ce que l'homme est capable de perpétrer de pire.

En ce qui concerne l'utilisation de ce qui fait partie des pires heures de l'humanité, soyons clair : l'auteure ne tombe jamais dans une quelconque « récupération ». Petite fille de déporté et membre de l'association française des déportés de Buchenwald, elle sait de quoi elle parle et a la légitimité pour en parler.

Ces parties du récit sont donc documentées et d'une réelle expressivité. Passages éprouvants, une descente dans la pire des abominations en forme de catharsis.

En terme de thriller, arriver à joindre les deux bouts est déjà un exploit en soi. Créer une véritable intrigue entre le mal à l'état pur en lien avec un tueur en série, et le Mal absolu du nazisme n'était pas gagné d'avance. Un premier satisfecit pour Johana Gustawsson qui, pour un premier roman, maîtrise intelligemment le déroulé du scénario.

Block 46, dans sa partie contemporaine, est un voyage entre Londres et la Suède (et la marseillaise qu'elle est, prouve qu'elle connaît parfaitement ces deux univers si différents). C'est également l'avènement d'un duo hors-normes d'enquêtrices atypiques (enfin ! On sort du sempiternel couple homme-femme et du stéréotype du flic alcoolique). Rien que pour ça aussi, Gustawsson mérite qu'on la remercie chaleureusement.

Attention, âmes sensibles s'abstenir. le récit est dur, très dur. Il touche à l'âme et aux tripes, il se frotte à ce qui définit véritablement notre humanité. Les scènes actuelles sont sordides (mais l'auteure ne tombe pas dans une description racoleuse et gratuite pour autant). Les passages dans les camps sont insoutenables, mais d'utilité publique.

Johana Gustawsson a été journaliste et on le sent dans ce travail d'enquête qu'elle a mené. Un travail qui ne s'arrête pas qu'aux faits, c'est aussi un vrai boulot « d'investigation » de l'âme humaine, à travers ce thriller où la psychologie des personnages est fouillée.

Pas de cadence trépidante dans cette histoire, le rythme est assez lent, posé, pour mieux mettre en avant l'enquête, les personnages et l'horreur qui les entoure (le syndrome suédois ?). Même si j'aurais aimé quelques accélérations de ce rythme de temps en temps, l'intrigue est clairement immersive.

Et puis il y a la plume de l'auteure. Une écriture soignée, travaillée et qui se métamorphose selon le personnage (elle place quelques passages où son humour acerbe fait mouche et permet de relâcher un peu la pression, et le lecteur en a besoin).

Block 46 est une vraie et dépaysante réussite. Un récit suffisamment original et habile pour mettre en lumière ce roman, tout autant thriller que devoir de mémoire. Et une nouvelle auteure française à suivre de très près.
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Falkenberg, Suède.
Buchenwald, Allemagne.

Deux lieux, deux époques. Une même histoire. Celle d'un tueur en série. Il faut oser placer un thriller dans un camp de concentration. Ça rajoute du glauque au déjà glauque. de l'abject à l'abject.

D'abord, la Suède, un cadavre a été retrouvé au bas d'une falaise : trachée sectionnée, yeux énuclées et un Y gravé sur le bras… Entrent en scènes Emily la profileuse et Alexis l'écrivaine, pour cette première « enquête » qui comme tout enquête piétine au début. Difficile de trouver des liens entre les victimes (des enfants ayant été retrouvés morts, même protocole, du coté de Londres), les lieux et les suspects.

Comme une alternative au récit, je me retrouve au milieu de la boue, mélange de terre et d'excréments, une puanteur infame, des cris et des corps décharnés au coeur du « Block 46 ». Peut-être (mais je pense que tout lecteur s'en doute), l'origine du mal est à découvrir ici, à Buchenwald.

Heureusement, je ne m'éternise pas dans l'horreur de cette époque puante qui a signé la fin de l'humanité, l'auteure me propose une alternance entre les lieux et les époques, afin que je puisse souffler un peu, respirer l'air pur de la Suède pour ne pas suffoquer d'horreur dans l'air pestilentielle d'un camp de concentration, des barbelés au coeur d'une hêtraie.

Au final, un excellent roman noir, roman d'horreur, roman puant, sombre dont il faut bien reconnaître la qualité de l'auteure à me faire enchaîner les pages, non pas pour finir au plus tôt avec l'inhumanité de notre monde, mais bien pour découvrir les aboutissants de ce serial-killer que j'appellerai en mon for intérieur et en toute intimité le boucher de Buchenwald.
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Détonnant, percutant, atypique, prenant, effrayant et j'en passe.
Nous sommes dans un roman très sombre. Armez-vous !
Johana Gustawsson vous embarque dans une écriture en double temporalité.
Nous oscillons entre le terrible camp de concentration de Buchenwald en 1944 à nos jours.

À Buchenwald l'on y rencontre Erich un déporté allemand qui d'entrée de jeu nous fait découvrir ce camp de l'horreur.
Je ferme les yeux et les images atroces ne s'effacent pas de mon esprit mais je continue et marche avec effroi jusqu'au block 46, un lieu sous haute surveillance d'où rien ne filtre.
Erich va t'il finir par y pénétrer et pourquoi ?

De nos jours, il y a Alexis, autrice de serial killer et Emily, une profileuse de talent. Elles vont voyager entre Londres et la suède pour tenter de résoudre des infanticides d'une atrocité impensable.
Falkenberg, Suède. le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d'une femme. Elle se révèle être une amie proche d'Alexis.

- Par moment, les les larmes me sont montées aux yeux tellement c'est fort mais l'histoire est tellement bien échafaudée que je n'ai pas lâché.
- Je me suis enfoncée jusqu'au cou dans ce récit dantesque.
les deux protagonistes féminines se complètent à merveille ainsi que les autres personnages qui accompagne l'enquête.

Cela peut heurter que l'on passe par cette période infâme mais il faut aller au-delà, ce passage étant très important pour la phraséologie de l'ouvrage.
@johanagutawsson est une belle découverte.
j'ai été fascinée par le rythme de son écriture. Un magistral polar-thriller.
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Ames sensibles s'abstenir !
Ce roman policier se dévore avec avidité mais de nombreux passages sont assez difficiles à supporter car ils concernent des descriptions de sévices et tortures infligés à des enfants et il y a aussi des passages très durs se passant dans un camp de concentration.
Hormis cet aspect vraiment sombre, j'ai beaucoup aimé me plonger dans cette enquête haletante et bien écrite qui nous balade entre Londres, la Suède et l'Allemagne, à la poursuite d'un tueur en série particulièrement retors.
J'ai découvert des personnages attachants que je retrouverais avec plaisir.
Une lecture très addictive.

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Ce livre est hypnotique et m'a tenu jusqu'à la dernière page. Deux histoires en parallèle sont décrites, l'intrigue se déroule et les deux histoires se rejoignent. le glissement entre les deux époques (1944 et 2014) est bien maitrisé.
En tant que lecteur, l'histoire s'est révélée au fur et à mesure de sa progression, je n'ai pas deviné la fin, même si des indices ont été découverts, les subtilités sont restées un mystère pour moi jusqu'à ce qu'elles soient découvertes.
J'ai adoré le tandem de choc Emily, la profileuse et Alexis (amie de la victime Linnea Blix).
L'aspect du camp de concentration est perspicace, j'ai apprécié que l'auteur n'ai pas hésité sur la description des atrocités commises, bien que difficile à lire.
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Livre lu en ebook.

J'ai ce roman dans ma liseuse depuis une précédente OP de Bragelonne. J'ai ainsi découvert qu'il s'agissait d'un premier tome ; moi qui ne voulais pas commencer de trop de nouvelles séries, c'est trop tard. Je ne connais cette auteure que de nom, ça sera ma première lecture d'elle et comme d'habitude, je ne me souviens plus du résumé.

Surprise ! L'auteure alterne deux époques différentes : 1944 et 2014. Les passages en 1944 sont assez violents mais relatent la réalité des camps de concentration. En peu de temps, je me suis retrouvée prise dans cette enquête à la suite d'une profileuse atypique et asociale ainsi qu'une auteure dont les romans traitent de tueurs en série. Avec le peu d'informations délivrées par l'auteur, j'essayais de résoudre cette enquête hors norme. Nous avons des meurtres d'enfants en Angleterre et en Suède ainsi que celui d'une femme reprenant les mêmes caractéristiques, c'est une amie de l'auteure (le second personnage). J'étais tellement dans l'histoire que j'en rêvais la nuit. le style de l'auteure est simple mais efficace et se lit tout seul malgré quelques horreurs des camps de concentration. le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman m'aura fait des noeuds au cerveau, j'avais bien deviné certaines choses mais j'ai été très surprise par le final de l'auteure.

Comme vous l'aurez compris, malgré des passages chocs, j'ai adoré la découverte de ce thriller et de cette nouvelle auteure. J'ai apprécié rencontrer ces deux personnages récurrents, Alexis et Emily avec leurs forces et leurs faiblesses. Elles forment un duo de choc d'intelligence et de ténacité. Dès que j'en ai la possibilité, je me procure les deux autres romans où on les retrouve, Mör et Sang. Pour les amateurs de thrillers bien construits, je vous conseille de découvrir ce roman hors norme. Pour ma part, il s'agit d'une nouvelle auteure française à suivre dont une partie de ses enquêtes se situe en Suède où le dépaysement est assuré.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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«Rien de tout cela n'avait aucun sens (…)»

C'est avec mon amie Srafrina, alias Marie-Josée, pour les intimes, elle m'invite à bord du «Block 46». Je suis vraiment ravie et je repars donc à l'aventure, en sa compagnie. J'accepte avec plaisir, car c'est également un polar mêlé de thriller. Je crois que c'est le premier roman aussi de cette auteure.

«Le gars du train avait raison. C'était bien un enfer, qui les attendait au bout de ce long voyage. Mais un enfer organisé.»

Troublant, Saisissant, Émouvant

À ma grande surprise, je découvre une écriture à la fois très fluide, très entraînante et très expressive, qui m'entraîne, irrémédiablement, dans l'histoire. Tu te laisses vraiment amener et tu es irrésistiblement captivée par le déroulement des événements. J'en suis très enthousiasmée, car je ne m'y attends surtout pas, et c'est une lecture vraiment addictive, qui frôle le coup de coeur. Il manque un je ne sais pas quoi mais c'est difficile à décrire car c'est un très bon pavé et le roman contient aussi une complexité à suivre, au niveau de l'intrigue. J'avoue que je ne retiens pas tous les informations, qui se défilent au niveau, des événements. Je me laisse tout simplement porter, par les événements et je dois m'adapter à la forme du récit.

L'auteure Johana Gustawsson maîtrise très bien son histoire autour d'un tueur en série et les camps de concentration. Tout le long de ta lecture, je ressens que le suspense, le malaise et la violence augmentent sans cesse, autour de son histoire. Je me sens vraiment submergée par le récit, je m'aperçois que l'auteure capte vraiment mon attention. Au fur et à mesure, que tu avances, je me pose des questions, je fais des liens, qui me sont importants et je m'attache également à mes personnages.

«Les pièces s'imbriquaient mal. Il fallait oublier ces suppositions et continuer à rassembler des informations. Après, elle tirerait des conclusions.»

Dans le livre, je me repère très vite avec les événements annoncés et je ne cesse de voyager entre eux. Tu ne cesses d'être sur tes gardes, et tu veux toujours savoir ce qui se passe, au cours de l'enquête. Je découvre également la profileuse Emily, qui est dans l'enquête, jusqu'au bout. Je me demande, ce qu'elle contient sa petite boîte noire et c'est quoi les secrets, qu'elle nous cache. Elle travaille aussi avec Alexis, une écrivaine, qui se spécialise dans les tueurs en série. Je perçois aussi, qu'elle connaît sa part d'ombre.

L'auteure Johana Gustawssom sait vraiment me toucher car elle sait très bien traiter les sujets abordés dans son histoire. J'avoue que certains passages sont assez difficiles à lire et elle sait très bien faire naître des sentiments forts chez moi. Elle parvient également à faire resurgir en moi des tendres émotions de temps à autre, elle permet donc un relâchement. le livre« Block 46» est décrit comme un roman noir et il porte très bien sa signature.

Je ne peux que confirmer, que c'est vraiment un thriller/polar qui te tient en haleine, du début jusqu'à la fin. Je suis moi-même étonnée, que je me sois plongée, totale-ment, dedans. L'auteure Johana Gustawsson sait très bien nous y transporter, avec les quêtes, de nos personnages. Je me suis faites bluffer à plusieurs reprises dont la fin je ne m'y attends pas. On ressent très fortement aussi la chimie, la fraternité et la complicité des membres, de leurs entourages, pour le duo des enquêtrices.

«Pleine de bagages bien trop lourds à porter. D'images qui écorchaient la mémoire (..)»

Je remercie également mon amie Srafina, qui me permet, de le découvrir avec elle et c'est une lecture passionnante, désarmante et poignante, qui rejaillit sur moi. C'est des beaux échanges, et j'apprécie les informations, qu'elle me fournit, autour de ce livre. Je le réfère vraiment à d'autres lecteurs, qui veulent faire une belle découverte comme moi et qui n'hésitent pas à encourager, un premier roman. Je souligne aussi la documentation qu'elle fait et qu'elle transmet bien autour de son histoire.

À mes yeux, l'auteure Johanna Gustawsson réussit là, son premier roman. Je crois que c'est une auteure talentueuse, qui promet beaucoup. Je vais la suivre de près et je vais lire son deuxième livre, qui se prénomme Mör.

Vous pouvez aller lire la très belle critique de mon amie Srafina.

Qui veut faire un tour dans «Block 46» et qui va s'y risquer ?

Siabelle
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