Pour une fois je ne comparerai pas ce recueil
De Maupassant à une boîte de confiseries variées, il y manque trop de sucre et de couleurs : d'
Yvette, nouvelle qui ouvre le recueil, à Berthe qui le clôt, le ton y est trop sombre.
Douloureuse prise de conscience de la jeune
Yvette, fille de courtisane, que les illusions de grandeur ou de simple bonheur bourgeois lui sont interdits.
Pour Berthe, pas de conscientisation puisqu'elle est simplette mais la douleur fulgurante d'un amour qui la dévaste.
Entre ces deux jeunesses malmenées, un enfant abandonné, un mari revenant du néant, un petit employé qui découvre un beau soir parisien l'inanité de son existence...
Et toujours (je me répète!) la plume parfaite
De Maupassant, l'efficacité dans la construction oh combien difficile de la nouvelle courte, le personnage campé d'un trait juste, l'ironie mélancolique ou la tendresse perlant sous une froideur feinte : j'ai encore quelques recueils
De Maupassant sous la main, heureusement car je ne m'en lasse pas!
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