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Critique de paroles


Cham, jeune Israélien blessé et amnésique, est recueilli par deux Palestiniennes, Falastin et sa mère Asmahane. Il portera désormais le prénom de Nessim.
Palestinien ? Israélien ? Cham ou Nessim ?
Qu'importe, semble nous dire Hubert Haddad. Et il a raison, qu'importe le côté de la frontière, ces deux nations souffrent de la guerre et de ses conséquences. le conflit est si ancré dans les mémoires, si présent dans le quotidien qu'aucun avenir n'est envisageable. Seule la mort violente semble la seule issue, qu'elle soit subie lors d'attentats ou choisie si l'on devient bombe humaine.

La seule éclaircie de ce roman est le personnage de Falastin, si frêle, si menue, si pleine d'espoir et de désir et en même temps si pleine de doute et de souffrance. Un personnage toujours au bord du gouffre, dont on ne connaîtra pas la destinée mais qu'on voudrait pouvoir sauver. Une luciole dans ce monde de ténèbres.

Un roman qui traite d'une immense tragédie, mais un roman qui ne m'a pas bouleversée comme je m'y attendais. Un roman qui ne me laissera pas une grande impression...
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