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Critique de Akeera


Tout partait bien à la base: j'avais beaucoup aimé le peintre d'éventail, le précédent roman d'Hubert Haddad, j'aime beaucoup la ligne éditoriale de Zulma, le look de leurs livres, et en plus le sujet me bottait vachement! Cette fois-ci l'auteur nous plonge dans l'Amérique profonde et puritaine du milieu du 19ème siècle, dans une famille où les jeunes filles ont un don de médium. La cadette de la famille entretient une relation étroite avec un fantôme, et sa grande soeur qui a toujours rêvé de faire fortune compte bien exploiter son don en faisant sensation dans les salons de riches new-yorkais.
Bref, la base me parlait vraiment, mais ce roman nous prouve qu'un bon sujet et une belle couverture bigarrée ne suffisent vraiment pas pour en faire un bon livre!
Cela ne m'avait pas choqué dans le Peintre d'éventail (peut-être à cause du côté épuré du style japonais?) mais Hubert Haddad a un style vraiment, mais alors vraiment très pompeux et indigeste. Certaines tournures de phrases sont vraiment trop élaborées, accessoirisées avec des mots savants qui rendent le tout incompréhensible, alors que le sujet ne nécessite vraiment pas une telle surenchère. Et ce n'est pas une façon de dire, j'ai n'ai vraiment pas compris certaines phrases!
Niveau style, il donne aussi dans l'originalité en terminant ses chapitres avec des petites ritournelles et berceuses folkloriques américaines, ce qui aurait pu être bien mais ne sert finalement à rien puisqu'on n'a aucune idée de la mélodie, ce qui a fini par m'irriter plus qu'autre chose.
Pour ne rien arranger, à partir de la moitié l'histoire s'embourbe franchement et le sentiment de ne pas savoir où on va et qu'il ne se passe rien devient de plus en plus présent. J'ai fini par feuilleter en trèèèès grande diagonale les 100 dernières pages où j'ai pu constater qu'il n'y avait pas de miracle, la fin est aussi décevante, sans éclat...et on referme le livre en se disant "A quoi bon?".
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