Les souvenirs sont des îles. qui flottent dans l'océan de l'oubli. Il y a dans cet océan des courants, des remous, des profondeurs insondables. Il en émerge parfois des bancs de sable qui s'agrègent autour des îles, parfois quelque chose disparaît. Le cerveau a ses marées. Chez Bertha, les îles avaient été submergées par un raz-de-marée.
Depuis toujours, dans notre famille comme ailleurs, le destin se manifeste en premier lieu sous la forme d'une chute. Et d'une pomme.
Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli.
— Vous savez, les enfants, il y a trois choses que l'on peut contempler continuellement sans jamais s'en lasser. L'une de ces choses, c'est l'eau. L'autre, c'est le feu. Et la troisième, c'est le malheur des autres.
L'inachevé a besoin de se cacher.
Les souvenirs sont des îles qui flottent dans l'océan de l'oubli.
Quiconque oublie le temps cesse de vieillir. L’oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire. Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu’en s’alliant à l’oubli.
Je ne croyais pas au hasard, davantage à un système reposant sur le hasard. Mais s’il y avait un système aléatoire, le hasard cessait d’être hasardeux. L’effet du hasard devenait sinon évitable, du moins prévisible. Et tout le reste n’était qu’accident.
Quiconque oublie le temps cesse de vieillir.
L'oubli triomphe du temps, ennemi de la mémoire.
Car le temps, en définitive, ne guérit toutes les blessures qu'en s'alliant à l'oubli.
Les mots intervertis étaient un peu comme un hobby. Ou bien était-ce une maladie ? Peut être cela revenait-il au même.
La "grie-pièche" faisait partie de mes animaux favoris ainsi que l' "argourou kanrobicole" et la "babiette fauvillarde.
Je trouvais amusant de caler au robinet et j'adorais le préambule de ce poème où il est dit que "dans un temple en stuc de pomme, le pasteur distillait le suc des psaumes".
(citation emprunté à Robert Desnos)