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Critique de Ladilae


Je ne sais pas trop comment elle fait, mais Anita Blake se retrouve toujours dans des situations pas possibles. Cette fois-ci, alors qu'elle a décidé de vivre séparée de Jean-Claude et Richard (ce qu'elle arrive tant bien que mal depuis six mois), Edward décide de lui demander de rembourser sa dette et elle quitte Saint-Louis pour aller l'aider. On sait peu de choses sur Edward jusque là, juste qu'il tue des monstres depuis que tuer des humains est devenu ennuyeux, qu'il est vide et qu'il vit sous une fausse identité: Ted Forrester. C'est dans la vie de l'alias qu'Anita débarque et découvre que ce cher Edward est fiancé et le beau-père d'un ado rebelle et d'une petite fille adorable. Rien que cette information déjà rend l'Exécutrice irritable. Rajoutez-y un flic haineux envers toute forme de surnaturel, des cadavres affreusement mutilés qui s'empilent, un Maître de la ville qui se prend pour une vraie déesse Aztèque et les coéquipiers d'Edward: un bien trop rentre-dedans et l'autre bien trop psychopathe, et l'affaire se transforme en cauchemar. La série des Anita Blake est sans doute l'une des meilleurs séries de bit-lit que j'ai jamais lu jusque là. Les histoires sont intéressantes et originales, l'écriture est très agréable et une fois qu'on a ouvert un livre, on ne peut que continuer à tourner les pages. Pourtant, des petites incohérences apparaissent de plus en plus au fil des livres, des formules sont trop souvent répétées dans un seul livre (nous dire quinze mille fois qu'elle a besoin de sa main droite pour pouvoir tirer ou que si elle ne tue pas Edward la première, c'est Edward qui finira par le tuer, etc. n'est pas forcément nécessaire et devient très vite lourd) et le sexe devient de plus en plus omniprésent (on est loin de l'Anita prude et pudique des débuts). Les plus de ce tome : Edward, qui ne faisait jusque là que des apparitions, est enfin sous les projecteurs et ça fait plaisir! Quand à l'affaire, tout le côté légende Aztèque est très dépaysant. Malgré quelques bémols, encore une fois, Laurell K. Hamilton nous offre un petit moment de détente.
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