Citations sur Anita Blake, tome 9 : Papillon d'Obsidienne (16)
"Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'homme."
Si les yeux sont la fenetre de l'ame, Edward est salement ds la merde parce que les siens donnent sur une maison vide.
La dernière chose que je sortis du sac fut Sigmund, mon pingouin en peluche - et le compagnon de toutes mes nuits depuis six mois. Il ne ronfle pas, ne monopolise pas les couvertures et me laisse lui faire autant de câlins que je veux sans jamais protester. C'est plus qu'on ne peut en dire de beaucoup d'hommes.
Quand vous tuez quelqu'un qui vous a fait du mal, vous en retirez une satisfaction glaciale qui detruit en vous des choses que la douleur initiale aurait laissées intactes. Parfois, la question n'est pas de savoir si vous allez perdre un morceau de votre ame, mais lequel vous allez perdre.
-Si j'ai bien compris, tu te tapes un métamorphe qui contrôle assez bien son corps pour en faire grossir certaines parties [...] Et à côté de ça, tu te tapes un vampire de plus de quatres siècles.[...]Puis-je supposer que son expérience et son savoir faires son proportionnel à son âge ?
Mes joues s'embrasèrent.
-Tu peux.
- Merde alors poupée. je suis doué, mais pas à ce point. Je ne suis qu'un pauvre mortel. je ne peux pas rivaliser avec un homme-loup et u seigneur des morts-vivant.
(bernardo et anita :D)
-Anita, me salua-t-il.
-Edward.
Son sourire se changea en grimace.
-Tu n'as pas l'air heureuse de me voir.
-Parce que tu as l'air trop heureux de me voir. Tu es soulagé que je sois venue; ça me fout les jetons.
Sa grimace s'estompa, et son visage se vida de toute bonne humeur comme un verre fendu laisse s'échapper l'eau qu'il contient.
-Je ne suis pas soulagé, répliqua-t-il d'une voix atone.
-Menteur.
Quand on pense musique rituelle, on pense tambours -un rythme qui nous rappelle les battements de notre cœur, le flux et le reflux de notre sang. Mais tous les rituels ne sont pas conçu pour nous mettre au diapason de notre corps. Parfois, ils se contente d'invoquer une divinité-comme le cri d'un enfant délaissé qui réclame l'attention de son père ou de sa mère. " Hè, Dieu, regarde moi ! Aime moi !"Malheureusement, tous les parents n'apprécient pas d'être interpellés de la sorte.
Des chaussures de randonnée ? Edward ? Je l'avais toujours pris pour un rat des villes. Pourtant, il semblait très à l'aise dans son attirail de bouseux. Sans ses yeux, je ne l'aurais peut-être pas reconnu. Même s'il était déguisé en Prince charmant sur un char de parade Disney, ses yeux auraient incité les petits enfants à s'enfuir en hurlant.
Pourquoi ne pas plaquer Jean-Claude et Richard pour sortir avec des humains ? Parce que j'étais déjà amoureuse de deux hommes, et que je trouvais ça suffisant.
Je ne pouvais cependant pas nier que la situation m'usait peu à peu. Jean-Claude se servait de moi pour consolider son pouvoir. Et Richard et lui se pelotonnaient autour de mon humanité comme si c'était la dernière flamme subsistant dans un monde de glace et de ténèbres. Richard, en particulier, s'accrochait à moi parce que avoir une petite amie humaine semblait l'ancrer dans la normalité.
Le problème, c'est que ma soi-disant humanité laissait de plus en plus à désirer. Richard avait été humain jusqu'à ce qu'il devienne un loup-garou. Jean-Claude avait été humain jusqu’à ce qu'il devienne un vampire. Moi... J’avais vu ma première âme à l'âge de dix ans. J'avais accidentellement relevé mon premier mort à l'âge de treize ans. De nous trois, j'étais la seule qui n'ait jamais réellement été humaine.
Pour résumer, Edward est un sociopathe, ou il y ressemble tellement que je n'arrive pas à faire la différence. Je suis sans doute l'une des rares personnes au monde qu'il considère comme une amie, et ça ne m'empêche pas de me méfier de lui. Il me fait penser à un léopard apprivoisé, le genre d'animal qui peut dormir au pied de votre lit et vous laisser lui gratter la tête, mais qui reste susceptible de se tourner contre vous et de vous tailler en pièces sans avertissement préalable.