L'été où je suis devenue jolie, tome 2 : L'été où je t'ai retrouvé

Ça, en revanche, je le regrettais. Je devais en faire mon deuil; j’avais toujours cru que l’été resterait éternellement synonyme de Cousins. La maison de Susannah était le seul endroit où je rêvais d’être. Rien ne changerait jamais.

Je ne me trouvais pas à Cousins. Je n’étais pas avec Conrad, et Susannah nous avait quittés. Plus rien ne serait jamais pareil.

"Conrad n'était pas seulement mon premier amour. Ni un rite de passage. Conrad était tellement plus. Jeremiah, Susannah et lui appartenaient à ma famille. Dans mes souvenirs, ils seraient liés. L'un dépendait des deux autres.Oublier Conrad, le bannir de mon coeur, prétendre qu'il n'avait jamais existé reviendrait à effacer également Susannah de ma vie. Et ça, j'en étais incapable."

Achingly familiar in a way that made me wish I was still eight. Eight before death or divorce or heartbreak. Eight was just eight. Hot dogs and peanut butter, mosquito bites ans splinters, bikes and boogie boards. Tangled hair, sunburned shoulders, Judy Blume, in bed by nine thirty.

It was only the second day of July, and already, I was counting the days until summer was over.

I will never look at you the same way ever again. I'll never be that girl again. The girl who comes running back every time you push her away, the girl who loves you anyway.

Et on a beau déployer tous les efforts du monde, on ne peut pas s'empêcher de rêver.

La nouvelle est arrivée un matin, très tôt. Le jour n'était pas encore levé. Elle était forcément mauvaise : seules les mauvaises nouvelles ne peuvent pas attendre.

C'est arrivé très tôt le matin et seules les mauvaises nouvelles ne peuvent pas attendre.

Notre père répétait constamment que, dans la vie, il y avait, pour tout, un moment ou la donne changeait. La suite dépendait de ce moment, même si on n’en était pas toujours conscient quand cela se produisait.