Le noir

Un album qui cumule les bons points !
Le graphisme d'abord : Jon Klassen est un excellent choix. C'est simple, moderne, les couleurs jouent parfaitement du noir et de la lumière.
L'histoire ensuite. Laszlo a peur du noir : classique. Mais ce qui l'est moins c'est le traitement de cette peur. L'enfant sait que le noir existe, où il se cache, travaille à vaincre sa peur, qu'il rationalise. C'est ça une des forces de l'album : la raison. On ne cherche pas à minimiser ou cacher quoi que ce soit. le noir existe, oui ça fait peur, mais le noir n'a pas que des points négatifs.

Ma curiosité a été largement piquée au vif par le design épuré et par l'un des noms apposés sur celle-ci : Lemony Snicket. Oh joie, oh désespoir, mon coeur a fait un bond en avant en voyant son nom sur un album jeunesse (et mon porte monnaie a hurlé de terreur).
Pour ceux qui ne connaissent pas (encore) Lemony Snicket, je fais vous faire une brève présentation. M. Snicket n'existe pas. Voilà ça c'est dit. C'est en fait un pseudonyme utilisé par l'auteur Daniel Handler pour écrire Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
Ce narrateur/auteur a un style d'écriture tellement particulier (plein de jeux de mots et d'humour absurde) que je me suis demandée ce qu'il faisait sur la couverture d'un album pour enfants.

Etonnamment, cet album est assez éloigné du style de Snicket. On n'y trouve pas d'humour ou de jeux de mots, en revanche, on a une belle écriture poétique sur un sujet qui l'est un peu moins : la peur du noir.
Mais ce n'est pas tout, cet album est un pur bijou de dessin également.

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Cet album propose une histoire simple, mais efficace. La thématique de la peur du noir est abordée. Ce que j'ai vraiment adoré dans ce livre, c'est les illustrations qui m'ont transportées. Pour moi, ça colle parfaitement à l'ambiance du livre ! Je recommande vivement !

Quand j'étais petit, j'avais peur du noir. Et pour être tout à fait sincère, encore aujourd'hui, je cours vers le lit après avoir baissé l'interrupteur. L'inconnu qui se cache dans la pénombre m'horrifie du plus loin que je me souvienne. Cet album, j'aurais aimé le découvrir lorsque j'étais enfant. Il apporte une facette poétique à l'obscurité et on en ressort avec la plus merveilleuse des surprises : on peut maintenant compter le noir parmi nos amis. 

Une histoire très mignonne qui fait d'abord monter le suspense avant de calmer la peur en elle même.
Un album bien écrit et adapté que je recommande.