Dans ce deuxième tome, les Orphelins
Baudelaire ont de la chance avec le nouveau tuteur que leur a déniché Mr Poe. Montgomery Montgomery, herpétologiste fantaisiste, qui n'a rien, mais rien à voir avec le Comte Olaf. Mais dès le début, l'auteur nous met dans la confidence. le pauvre oncle Monty n'aura pas de chance, lui, et connaîtra prochainement un destin funeste.
Les Orphelins s'entendent tout de suite très bien avec leur oncle qui les fait travailler dans le laboratoire aux serpents, incroyable pièce remplie de multitude d'espèces de serpents et crapauds en tout genre. Ils y préparent leur prochain départ pour le pérou où ils vont aider leur oncle à chercher des serpents.
Mais tout ce bonheur est gâché, quelques jours avant le départ, lorsque le nouvel assistant de l'oncle Monty, Stephano, apparait. Sauf que Stephano n'est pas un spécialiste des serpents mais le Comte Olaf déguisé, ce que les enfants remarquent immédiatement.
Et les ennuis recommencent.
Dans les nouveaux personnages de ce tome, nous avons l'oncle Monty. Sur tous les tomes, c'est clairement mon tuteur préféré. Parce que les enfants auraient été tellement heureux avec lui. Il est drôle, gentil et passionné. En autre personnage, nous avons également La vipère mort-sûre du Bengale. C'est l'énorme serpent représenté sur la couverture. Ça fait peur, n'est-ce pas?
Et puis il y a Stephano. Stephano, c'est le Comte Olaf qui met à profit le fait qu'il sait se déguiser (même si les enfants ne sont pas dupes) et qui agit encore comme un odieux personnage en menaçant les enfants à l'aide de son ami le coutelas.
Le style d'écriture reste le même sur toute la série mais il faut quand même lire entre les lignes pour découvrir quelques indices qui peuvent être important. Par exemple, depuis ce tome, je soupçonne un des personnages d'être super machiavélique même s'il n'en a pas l'air comme ça.
J'aime toujours autant le fait que
Lemony Snicket "parle" de temps en temps au lecteur pour lui parler de sa situation et de tout un tas de chose qui ont l'air de ne rien avoir à faire avec l'histoire (mais qui, en fait, en ont juste l'air).
Il y a beaucoup de références à la littérature, principalement dans les noms des serpents de l'oncle Monty comme La couleuvre-wolf de Virginie, qui est inoffensive mais qu'il ne faut pas laisser s'approcher d'une machine à écrire, référence évidente à Virginia Wolf. Et encore une fois, les livres sont d'un très grand recours aux Orphelins.
Un deuxième tome fort intéressant.
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