Citations sur Ils abusent grave : Du féminisme et des sciences humain.. (29)
Faire croire aux gens qu'ils sont responsables des difficultés qui leur arrivent, c'est quand même vachement pratique pour éviter la révolte contre les personnes qui les causent.
Jean-Michel, violeur :
- « Être accusé de viol par 12 femmes est vraiment une terrible épreuve POUR MOI. »
« …Ce lot de peurs, fondées et non fondées, que nous étions arrimés au corps, va avec son lot de pertes : en nous apprenant à craindre les forêts, nous avons été privés de ruisseaux, de hérons et de cerfs.
En nous apprenant à craindre la nuit, nous avons été privés des étoiles.
En nous enseignant à avoir peur de la solitude, nous étions privés du sentiment de complétude. »
Dans le documentaire Divided States of Women, on apprend qu'aux États-Unis les hommes qui tuent leurs épouses passent en moyenne 2 à 6 ans en prison, tandis que les femmes qui tuent leurs maris - et alors qu'une très grande partie d'entre elles le font en légitime défense - écopent en moyenne de peines de 15 ans.
Pourtant, le véritable contraire de "être une victime" ce n'est pas "être fort", c'est "être un agresseur".
Parler de victimes, c'est désigner la présence d'une oppression. Cela ne concerne en rien les caractéristiques de la victime. Ces personnes peuvent souffrir à différents degrés, elles peuvent être fortes ou faibles (et le sont souvent simultanément ), il peut s'agir de personnes opiniâtres qui font leurs propres choix. Bref, se retrouver en position de victime ne découle pas de nos personnalités individuelles.
« En réalité, sans indépendance, sans accès à l’éducation, sans opportunités d’emploi, sans soutien de la société, enchaînée à ses devoirs d’épouse et de mère, avec des religions qui lui ordonnent de se soumettre, comment voulez-vous qu’une femme prouve son intelligence ? »
Robocop : la dépersonnalisation du personnel policier
Dans cette étude, les chercheuses ont observé que tout un tas de policiers : sur-intellectualisent leurs actions, ont des attitudes froides, négatives, impersonnelles, ou cyniques envers les usagers ou leurs collègues, ont des conduites évitantes, emploient un langage abstrait ou dégradant. Or, il s'avère que ces comportements sont caractéristiques d'un trouble psychique qui s'appelle "la dépersonnalisation". Il s'agit d'une attitude négative ou détachée de la part de l'individu envers les personnes avec qui il interagit dans son contexte professionnel et qu'il finit par traiter comme des objets. [...]
Depuis quelques années, on sait que les policiers gèrent globalement mal ce stress émotionnel, et sont en sacrément mauvaise santé mentale : 14,6% souffrent de dépression, 34% ont des symptômes de stress post-traumatique, 9,6% ont un trouble anxieux généralisé, 8,5% ont des idées suicidaires, 25,7% ont une consommation dangereuse d'alcool.
Mais, en fait, plusieurs chercheurs ont remarqué que le vrai problème, ce qui cause réellement la dépersonnalisation, c'est moins le stress émotionnel que la culture viriliste qui interdit l'expression de ce stress. En gros, dans la culture policière, seules les émotions d'agressivité et de fausse jovialité trouvent leur place. Il y a une véritable tradition de répression émotionnelle de la tristesse et de la peur. Au final, faut-il s'étonner qu'en étant si coupés de leur propre détresse, les policiers soient incapables de gérer celle des autres?
En fait, prendre les autres en compte, c'est comme le sexe : j'adore ça, si on s'assure que je suis d'accord, et que la prise en compte est réciproque.
« En valorisant le "succès" solitaire plus que le lien, les hommes apprennent à écouter pour répondre plus qu'à écouter pour comprendre.
Ils n'apprennent pas à identifier leurs émotions, ou à utiliser leurs émotions pour enrichir leur réflexion. »
En l'an de grâce 2022, il existe une classe d'individus étranges et peu documentés :
Les chevalliés blancs.
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