Un TOC, c'est un enfer.C'est une spirale de gestes, d'angoisse et de pensées sans fin, au point que le cerveau bloque et par la suite déprime.
Il paraît donc clair que le contexte dans lequel évolue un malade et surtout l'entourage peuvent influencer le TOC. Ils aideront ou non la personne à combattre l'isolement néfaste et propice à l'enracinement du problème.
C'est la première fois qu'un écran de cinéma me renvoyait une image si nette de moi qu'elle en devenait dérangeante.
Le film : Aviator.
Il est reconnu que focaliser son attention sur autre chose peut aider le patient souffrant de TOC à aller mieux.
Si je devais écrire le film de ma vie et de mes troubles, ça pourrait être en même temps un drame (à cause de ma souffrance et de mon isolement), un film d'horreur (si je mettais en scène mes pensées obsessionnelles), un film expérimental (à la manière d'Orange mécanique), un documentaire (pourquoi pas ?) ou, mieux, une comédie (histoire de positiver et de dédramatiser). En somme, un film irréalisable, mais qui me définirait et expliquerait à mon entourage, la complexité de ma nature.
Je pense que pour aborder une étude des films qui traitent du TOC, il va falloir que je me penche sur le maître du film névrosé : Woody Allen !
Quelle machine, ma tête ! Une machine qui fabrique sans cesse des images, des scènes, des pensées, des impulsions... J'aurai l'occasion de les détailler - mais mon objectif principal, c'est de comprendre, de réussir à mettre un nom sur cette foutue merde pour ensuite pouvoir m'en débarrasser. Quel projet effrayant mais excitant aussi...
Le personnage souffre, et je capte cette souffrance, même si ceux qui ne connaissent pas ce troublr peuvent en rire naïvement.
C'est rassurant de sentir moins seule, car le TOC a tendance à isoler ceux qui en souffrent.