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Critique de Phoenicia


Robert Harris, maître dans son genre. Immersion totale et frissons qui accompagnent le tout.
L'intrigue se déroule à notre époque, du moins à l'époque de rédaction de cette oeuvre, fin des années 1990. Elle prend pied en Russie. Un historien, Fluke Kelso, est convié à un symposium concernant l'ouverture des archives russes. Sauf que le voilà mis sur une piste qui titille son orgueil d'historien : la découverte d'un carnet qui en apprend sur la vie privée d'une personne ayant pris bien soin toute sa vie de cacher le plus possible ladite vie privée, n'hésitant pas à tuer ses proches au passage : Staline.

L'ouvrage nous dépeint une Russie quelques peu angoissante. Avec la corruption et le crime organisé dans la capitale moscovite, on est plongé dans la personnalité de Staline, apprenant de-çi, de-là, des éléments à nous faire hérisser les poils de bras. Personnellement, j'en savais peu sur lui. Ce que je viens d'apprendre confirme une chose : je suis ravie de ne l'avoir jamais rencontré. A cela s'ajoute le travail de l'auteur sur une part infime du ressenti russe par rapport à Staline et son époque, un ressenti qui se rapproche plus de la déception, loin d'une expurgation de ce personnage et des horreurs qui a commises. Si cela est vrai, aussi infime soit-elle, ça rajoute une dimension assez effrayante.

Le climat est donc posé, une ambiance assez tendue : entre la capitale où le danger n'est jamais trop loin et le voyage au fin fond de la Sibérie, en pleine forêt et tempête, loin de toute civilisation, le but est atteint. Concernant la quête en elle-même, elle est surprenante, nous offrant ainsi une intrigue qu'on ne regrette pas de suivre. La fin, quant à elle, est surprenante et à la hauteur de ce roman!

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Jeux lit avec Sally.
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