Je n'ai jamais beaucoup aimé l'automne, ses atmosphères entre deux, hésitantes, douteuses, voire fourbes, quand certains jours viennent te titiller la zone cervicale de la réminiscence estivale puis te rappeler avec fracas que c'est du passé et que tu vas morfler.
Se raccrocher alors à quelques lectures doudous est un palliatif. Pas suffisant mais apaisant. Un peu… Ouvrir un
Jim Harrison notamment, comme avec Chien Brun, traduit par le grand
Brice Matthieussent.
Juste deux pages et te voilà déjà transporté dans le Michigan, près des lacs. Et tu chopes ta dose de grands espaces, de liberté, d'indianitudes, d'esprits, d'alcool et de bitures, d'indifférence au temps qui passe, de liberté absolue.
Pas besoin d'en dire plus. Chien Brun, c'est tout ça, et un peu plus encore. de quoi oublier en tout cas qu'ils pourront toujours continuer à nous faire changer l'heure, le temps peut s'arrêter dès lors qu'on le décide.
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