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Critique de Ziliz
La quarantaine pimpante, la psy Jodi semble être en tout point parfaite et avoir une vie de rêve. Un bel appart', un homme riche et beau, trois-quatre patients triés sur le volet en thérapie le matin, tout le loisir de faire du sport et de se bichonner l'après-midi, du temps et du talent pour mijoter de succulents petits plats à son cher Todd le soir. Et, comme le répète Ginette Mathiot depuis cinquante ans, savoir cuisiner, c'est LA recette pour garder son homme (au moins à table). A fortiori lorsqu'on est vive comme du "porridge" au lit [zut, je ne retrouve plus la formule exacte]. Mais Jodi a beau être un modèle d'ouverture d'esprit et de tolérance, sa patience a des limites, et quand les écarts conjugaux du mari se font plus sérieux, elle devient moins zen.
L'adultère inspire les auteurs de polars, et pour cause : dans la 'vraie vie', les crimes passionnels représenteraient les deux tiers des affaires de meurtre.
Jalousie, couple en crise, infidélité... des thèmes vendeurs (dans la fiction ou l'actu des people - moins chez soi). La touche 'psy' ici ne gâche rien, sauf lorsque l'auteur part dans des exposés qui semblent être de la 'copie-colle' de Wiki ou Doctissimo.
On peut trouver les protagonistes caricaturaux, quelques clichés du genre thriller psychologique (l'événement refoulé), et la fin surprenante et discutable.
Ce roman noir est comparé au récent best-seller de Gillian Flynn, "Les Apparences". L'ouvrage de A.S.A. Harrison me semble moins alambiqué, donc à la fois plus crédible et moins captivant.
Un très bon moment de lecture malgré tout, qui m'a rappelé les intrigues et personnages du talentueux duo Boileau-Narcejac.
Dommage, cette couverture qui peut laisser attendre, ou craindre, du glamour sucré poisseux...
--- Un grand merci à Babélio et aux éditions du Livre de Poche.
L'adultère inspire les auteurs de polars, et pour cause : dans la 'vraie vie', les crimes passionnels représenteraient les deux tiers des affaires de meurtre.
Jalousie, couple en crise, infidélité... des thèmes vendeurs (dans la fiction ou l'actu des people - moins chez soi). La touche 'psy' ici ne gâche rien, sauf lorsque l'auteur part dans des exposés qui semblent être de la 'copie-colle' de Wiki ou Doctissimo.
On peut trouver les protagonistes caricaturaux, quelques clichés du genre thriller psychologique (l'événement refoulé), et la fin surprenante et discutable.
Ce roman noir est comparé au récent best-seller de Gillian Flynn, "Les Apparences". L'ouvrage de A.S.A. Harrison me semble moins alambiqué, donc à la fois plus crédible et moins captivant.
Un très bon moment de lecture malgré tout, qui m'a rappelé les intrigues et personnages du talentueux duo Boileau-Narcejac.
Dommage, cette couverture qui peut laisser attendre, ou craindre, du glamour sucré poisseux...
--- Un grand merci à Babélio et aux éditions du Livre de Poche.
