Aquablue, tome 12 : Retour aux sources

Comme quoi il ne faut jamais dire jamais et il est toujours possible que les lectures nous apportent parfois de mauvaises (c'était plutôt mon cas lorsque j'ai terminé le dernier diptyque de la série Aquablue) ou d'agréables surprises (comme c'est le cas ici). Je reste cependant mitigée quant à cette lecture (histoire de ne pas me réjouir trop vite quant à a lecture des deux derniers tomes qu'il me reste à découvrir, la médiathèque dans laquelle mon mari me les a empruntés ne possédant pas la suite, j'allais dire malheureusement mais encore une fois, prudence !). Si je commence à m'adapter au graphisme, c'est surtout l'histoire qui m'a permis de moi aussi retrouver "ce retour aux sources", à savoir l'ambiance d'origine et e retour de Nao sur Aquablue. Il y retrouve sa compagne Mi-Nuee et leur fils Ylo. Si Nao n'a pas vu grandir ce dernier, dorénavant âgé de 10 ans, le lecteur non plus et je le déplore un peu. Quoi qu'il en soit, ici, si Nao est sur Aquablue, vous vous doutez bien qu'il n'est pas seul : il est accompagné de son vieil ami le professeur Maurice Dupré, Carlo le chauffard de vaisseau ambulant et son acolyte et surtout de Cybot (le robot-nurse qui a élevé Nao et qui, je sais que je radote mais reste inconditionnellement mon personnage préféré dans cette série). Ils sont ici pour étudier la flore d'Aquablue afin d'y trouver des ressemblances avec celle que l'on trouve sur Terre mais les découvertes qu'ils vont faire vont dépasser tout ce qu'ils avaient ou imaginer...

Un scénario qui m'a donc permis de me "réconcilier" un tant soi peu avec la série mais même si je commence à m'acclimater tout doucement avec le graphisme, j'ai tout de même un peu de mal parfois...Bref, l'avenir me confirmera ou infirmera mon hypothèse. A suivre...

Nao et son équipe de chercheur de la fondation Aquablue font une découverte incroyable. Sur la Terre, enfouie dans les glaces du pôle, un vaisseau semble prouver que les ancêtres des hommes bleus sont venus sur Terre.
Cet album nommé "retour aux sources" est bien nommé. Tout d'abord les scientifiques vont prouver que humains et aquabluiens sont liés génétiquement ce qui va provoquer beaucoup de réactions sur Terre. Nombreux sont les lobbies qui vont lutter pour le droit "au retour sur la planète de nos ancêtres". Ce qui bien sur va signer la fin de la tranquillité de la planète ultra bleue. Mais également un retour aux sources pour Nao, qui après de nombreuses missions à travers la galaxie va enfin retrouver femme et enfant sur Aquablue.
Pour ce nouveau cycle, c'est Reno qui s'attèle aux dessins avec un rendu ultra réaliste. Les fonds marins et les forêts d'Aquablue n'ont jamais été aussi beaux, aussi colorés, aussi bleus!

"Aquablue, tome 12 : Retour aux sources" est le premier tome que je lis de cette série. J'ai pu lire quelques planches dans un magazine et j'avais accroché tout de suite aux planches.

Prêté par un ami, c'est apparemment le premier tome qui présente ces dessins-là. Par conséquent, je suis rentré dans cette saga en plein milieu. Ça n'empêche en rien la lecture. Pour ce qui est des histoires sur Aquablue, toutes les informations données sont suffisantes pour comprendre la situation. C'est beaucoup moins le cas lorsqu'on quitte la planète et les personnages principaux que son Nao, son équipe et sa famille.

Rien de sensationnel après. Je ne suis pas tombé en extase devant cette histoire, et lire les précédents tomes n'y changerait, à mon avis, pas grand chose. Mais peut-être que je continuerais, juste pour le plaisir des yeux.

Changement de style pour ce retour aux sources sur la planète océan Aquablue. Nouveau scénariste, Régis Hautière renoue avec l'intrigue du premier cycle. Quatrième dessinateur de la série, Reno offre un style graphique très différent mais parfaitement réussi. Bref, un nouveau cycle encourageant.

Vingt ans après s'être battu pour sa planète d'adoption, Nao revient chez lui. Tumu-Nao comme le nomment les habitants d'Aquablue qui l'ont recueilli étant enfant. Wilfried Morgenstern selon son état-civil terrien. Il a bien changé le jeune homme qui leva Rakahanga, le harpon ancestral pour mener les tribus autochtones contre les firmes terriennes qui entendaient piller les ressources de la planète. Entre-temps, Aquablue est devenu le nom de la fondation qu'il dirige. Un certain nombre d'histoires existent sur ses combats pour la défense de l'écologie et le respect des peuplades extraterrestres.
Et c'est toujours le but qu'il poursuit ici en employant les ressources de sa fondation à la résolution d'une extraordinaire énigme : Les origines du genre humain seraient-elles inscrites dans la faune et la flore d'Aquablue ? D'ailleurs son union avec une native ne lui a-t-elle pas donnée un fils Ylo ? Alors que les découvertes dépassent toutes les espérances, une campagne médiatique enflamme la Terre : La planète que l'on dit ultra-bleue semble être le berceau de l'Humanité. Sous la pression populaire, le Conseil des Cinq Continents en autorise la colonisation...
Dans l'ombre, se liguent des forces qui ont juré la perte de Nao... Et ceci il y a près de vingt ans...

Vingt ans,. Sans avoir pris la peine de vérifier, je dirai même plus de vingt ans. J'ai le souvenir d'avoir lu les premières planches d'Aquablue dans une revue d'informatique. J'avoue qu'il y a une certaine nostalgie à parler aujourd'hui de cette longue série qui atteint l'age canonique de douze albums...
Pourtant ne m'épargnant aucun paradoxe, je puise dans ces illustres origines la force de convaincre les nouvelles générations. Les thèmes mis en avant en ces temps anciens sont toujours aussi prégnants : Respect et sauvegarde d'une nature superbe, appel à la tolérance, à la compréhension et à l'acceptation de nos différences menés avec des robots, des formes de vie extraterrestres et des combats spatiaux.
Aquablue est un lien. Il puise sa source dans une certaine Guerre des Étoiles pour trouver son embouchure dans une certaine Incarnation selon la religion hindoue. Il doit permettre une sorte d'union entre les plus jeunes et les plus anciens d'entre nous.
On peut se demander si tout n'as pas été dit, si le sujet ne peut être considéré comme clos... S'il existe encore un moyen d'entraîner à nouveaux les convaincus de la première heure et d'en rallier de nouveaux. Je le pense. Car à le parcourir on doit admettre que l'objet est de la belle ouvrage : Les rendus y sont particulièrement magnifiques dans un style graphique à la fois moderne et personnel. Nos héros d'antan ne perdent pas leur âme à revêtir leurs nouveaux oripeaux. Sur le fond on sent l'amorce d'une intrigue forte sur le thème plus actuel de la question religieuse mais on sent aussi pertinemment que l'origine des nouveaux danger est à trouver dans des événements vieux de ces quelques vingt années.
Je vole audacieusement la métaphore aux défenseurs des lettres classiques. Car Proust n'a-t-il pas fait d'une madeleine un livre ? Ma gourmandise est un ancien titre et se veut le moyen de convoquer une dynamique : Cinéphiles et bibliophiles de toute générations, unissez-vous !!


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Ce douzième album présente une différence graphique avec les précédents opus. Un dessin plus moderne, plus coloré, plus précis qui donne un style plus réaliste à la BD.
Niveau scénario, l'environnement est laissé un peu de côté pour développer deux idées qui est l'origine de l'espèce humaine et la colonisation de nouvelles planètes par les humains.
La fondation de Nao va faire une découverte incroyable qui risque de changer pas mal de choses sur Aquablue !
Une première partie intéressante qui pose plusieurs intrigues à la fois. Mais j'espère cette fois-ci que l'histoire se développera sur plus de deux albums pour permettre au récit de se développer.

J'ai le sentiment que le changement de duo scénariste-dessinateur fait du bien à la série... je m'y retrouve un peu plus que sur les précédents tomes. C'est un retour aux sources... d'ailleurs c'est le titre, avec la reprise du même genre d'histoire que dans les premiers tomes.
Et je suis aussi plus à l'aise face au dessin... peut-être plus numérique... mais ça ne me déplaît pas. Il y a juste quelques petits détails qui manque de réalisme : Nao et Mi-nuée ne vieillissent absolument pas.
A suivre donc

La planète Aquablue est-elle le berceau de l'humanité ? Les scientifiques terriens venus enquêter sur place vont faire ressurgir de vieilles rancoeurs. Grace à son magnifique univers graphique c'est un retour aux sources réussit pour le cinquième cycle de ce grand classique de la bd, que l'on peut lire indépendamment des autres tomes de la série.