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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce tome s'ouvre sur une grande surprise et une grande déception. Alors que l'on quittait les Lulus dans un train en partance pour l'Allemagne, on les retrouve après cette escapade en pays ennemi… car l'histoire de cette aventure est contée dans un autre album « la perspective Luigi ».
Je vois peut-être la raison, la série principale se déroule sur le principe « 1 tome 1 année » et cette escapade allemande risquait de casser le rythme, mais c'est plutôt frustrant de découvrir que l'on se fait spoiler l'histoire de la virée allemande.
Je n'ai plus qu'à chercher cette série « annexe » à la bibliothèque mais j'aurai préféré la lire dans l'ordre chronologique, dommage.
Pour en revenir à cet album, on retrouve les cinq héros en Belgique avec toujours l'idée de s'échapper en Suisse. Un tome fait de moments de joies et de moments difficiles, notamment avec la conclusion de l'album ; Mais je n'en dit pas plus.
C'est toujours aussi réussi et plaisant à lire et l'évolution des quatre enfants est intéressante… les affaires de coeur et de commandement surgissent de plus en plus au grand dam de la cohésion du groupe… vont-ils réussir à rester unis et se sauver de cette guerre absurde ?
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1917. Belgique.

Rappelez-vous : nos quatre Lulus, plus une, pensaient être montés à bord d'un train à destination de la Suisse, d'où ils se rendraient en zone française non occupée. Malheur ! Ils se sont trompés de train et, du coup, se sont retrouvés en plein coeur du Reich allemand. Que faire ? Reprendre un train en espérant que ce soit le bon et qu'il arrive bien en Suisse. Dans le wagon de marchandises où ils prennent place, ils crèvent de chaud. Ils ont faim. Ils ont soif. Peut-être que les caisses embarquées dans le wagon de marchandises contiennent ce qu'il leur faut ? Pas de bol ! Des uniformes allemands ! Et de drôles de masques. Enfin… Drôles si on veut. On dirait des têtes de monstres.
Voilà un bon bout de temps que le train est à l'arrêt. Luigi n'en peut plus. Il lui faut un peu d'air frais. Il ouvre la porte coulissante du wagon… Et est aussitôt repéré par…

Critique :

Encore une aventure pleine de rebondissements. Cette fois-ci, elle a pour cadre la Belgique. Plus précisément, la partie francophone du pays, la Wallonie. Pourtant, on pourrait se croire en Afrique ou en Inde vu que la charrue est tirée… par un éléphant !

De nouvelles rencontres avec une population belge affamée attendent nos cinq aventuriers. Ils crèvent de faim. Mais à la campagne, les fermiers arrivent toujours à dissimuler quelques petites choses aux Doryphores (surnom donné en Belgique aux Allemands qui ne laissaient pratiquement rien à manger à la population. Une patate en poche suffisait à vous faire arrêter). de là à leur faire partager leurs provisions, faut pas rêver ! Sauf si on est un photographe un peu escroc sur les bords…
Entre Luigi et Lucien ce n'est plus l'entente cordiale. La cause ? Une femme, bien entendu ! Et quelle femme ! Vous ne voyez pas ? Vraiment pas ? Alors, vous non plus, vous n'avez pas remarqué que la petite Luce avait bien changé ? C'est qu'avec les habits adéquats, elle est devenue une petite demoiselle très jolie et nos deux grands ne sont pas insensibles à son charme…

Malheureusement, toutes les personnes rencontrées ne sont pas nécessairement dignes de confiance…

Les Lulus ne seront bientôt plus que quatre…

Une fois de plus, les auteurs se renouvellent et parviennent à toucher un public très large.
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On les avait laissés embarquant dans un train pour la Suisse ... mais ils s'étaient retrouvés à Berlin (l'histoire de leur séjour fera l'objet d'une autre série ... donc on n'en sait pas grand chose dans ce tome là !) et on les retrouve dans un autre train qui devraient les ramener à la case départ ou presque puisqu'ils sont maintenant en Belgique ! 

Mais y-sont-ils vraiment ca comment pourrait-il y avoir des éléphants en Belgique ! 

A défaut des chevaux et des boeufs réquisitionnés par l'armée allemande et trop vieux pour être mangé, cet éléphant là servait de bête de trait à un paysan! 

Le photographe ambulant, et gentiment arnaqueur, qui passait par là a pris les Lulus sous son aile et les a rapprochés du village de la grand-mère de Luce, où leur amie choisira de rester.

Les garçons tout seuls reviendront en France ou du moins essaieront ... la rencontre d'un mauvais génie allant contrarier leurs plans ...

 Un album inégal. L'absence de la partie berlinoise crée un véritable manque dans le déroulé de l'histoire ; l'ambiance bon enfant se dégrade : les petites arnaques du photographe, Léandre ce mauvais génie faux-jeton ... tout ne se déroule plus aussi simplement pour nos quatre larrons qui, grandissant doivent d'autant plus faire attention aux patrouilles allemandes ...  

A suivre, pour un dernier album et la fin de la guerre ...
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Un petit tour en Belgique pour ce tome, je suis bien contente qu'on se sépare de Luce, elle commençait à me chauffer celle la
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Dans l'épisode précédent, nous avions laissé les Lulus voulant aller en Suisse... Nous les retrouvons dans un train en Allemagne puis en Belgique. Lucas, Lucien, Luigi, Ludwig et Luce espèrent arriver à rallier le village des grands-parents de Luce. Sur la route, ils vont faire de nouvelles rencontres, un photographe ambulant, un paysan labourant ses champs avec l'aide d'un éléphant...
Les Lulus sont toujours aussi débrouillards, inventifs et enfantins même s'ils ont bien grandi en 4 ans, la féminité de Luce est de plus en plus visible et les garçons n'y étant pas insensibles cela génère quelques tensions chez les adolescents... La spécificité de cette série, c'est une vision différente de la Guerre, les combats et les mouvements de troupes sont loin, les auteurs préfèrent privilégier ce qui se passe à l'arrière. L'histoire s'essouffle peut-être un peu mais j'ai toujours autant de plaisir à lire cette BD dont j'attends avec impatience la conclusion dans le prochain épisode !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Mes enfants savent que j'apprécie la lecture... c'est ainsi qu'à Noël j'ai reçu, entre autres appréciables cadeaux, de quoi satisfaire mon envie de lire. Parmi ces bouquins, une série de quatre BD. « La Guerre des Lulus » en 4 albums.

La bande dessinée n'est pas le genre de lecture que j'affectionne le plus mais je conviens qu'elle a l'agrément d'unir le graphisme à une histoire ou une aventure qui peuvent être digne d'intérêt. Et quand les deux sont de qualité, on passe du bon temps à parcourir ces albums.

Avec « La guerre des Lulus », j'ai effectivement pris beaucoup de plaisir à lire et à contempler ces planches au graphisme réussi, et au scénario probant, réaliste, ne manquant pas de suspens et encore moins d'humour. L'aventure est bien au-rendez-vous dans le contexte de la première guerre mondiale non vécue sur le front mais en deçà, sans pour autant éluder les retombées contraignantes et les risques à se déplacer puis à évoluer en temps de guerre, sur des terres occupées par l'ennemi.

C'est un régal grâce aux dialogues bien sentis, correspondant tout à fait à la nature même des personnages. Candeur, naïveté, curiosité, turpitudes propre à l'enfance et à l'adolescence à la fois rebelle et enthousiaste... On partage intensément l'aventure de ces intrépides garnements là. le graphisme est tout à fait à la hauteur des exigences du scénario. L'émotion est au rendez-vous nourrie par les rapports entre enfants et adultes au gré des rencontres, entre les enfants eux-mêmes, en proie à leurs envies de découvrir ce qu'est le monde des grands, toujours attractif, mais aussi, loin d'être parfait ou idéal mais toujours prégnant, se révélant parfois, fort enthousiasmant.

Entre peurs et espérances, entre entreprises à risques et jubilations en défiant les gens et les événements, nos quatre boys, prénommés Lucien, Luigui, Ludwig et Lucas, orphelins égarés dans la nature au cours des 4 terribles années de la première Grande guerre, vont avoir à endurer la rigueur des hivers, souffrir de la faim, du manque d'hygiène, de la rusticité de leurs hébergements successifs. Mais la débrouillardise, l'esprit de créativité et le sens de l'opportunité, et le réalisme dans l'action font partie des « talents » qu'ils se partagent en dépit de leurs défauts récurrents. On s'attache à leurs bouilles sympathiques autant qu'à leurs frasques et leurs réparties tout à fait dans le ton de cette période de la vie qui précède l'âge adulte où la fraîcheur, la naïveté, les interrogations, les doutes autant que les espoirs propre à l'enfance, ne sont jamais loin.

Et puis nos quatre Lulus ne sont pas les seuls héros de cette aventure, une charmante Luce rencontrée au début de leurs pérégrinations se joint à eux et va partager leurs tourments, leurs émotions et leurs joies éphémères. Les quatre ont compris qu'ils devaient la protéger mais, sans elle, auraient-il toujours pris les bonnes décisions ?

Voilà qui nous ramène aux dialogues bien ficelés, drôles, émouvants, percutants de vérités. Ils reflètent parfaitement les caractères juvéniles et adolescents de chaque individu autant qu'ils correspondent aux préoccupations tenant à leur jeunesse. Autour, les grands, ces adultes montrent leur sérénité sans les écraser de leurs savoirs, et savoir-faire souvent respectueux de leur soif d'apprendre et surtout se montrant protecteurs.

Beaucoup d'humanisme transpire dans ce récit en bulles et en images. Même les soldats allemands antagonistes, souvent présents dans leurs escapades, se posent des questions en rapport avec l'absurdité et l'horreur de cette guerre.

Lucien est le plus âgé, il a 15 ans au début de cette histoire. Entreprenant, téméraire, il a l'étoffe du chef et demeure suffisamment influent sur le groupe malgré les contestations.

Luigi, 14 ans, à la fois irritable et flegmatique est le plus revendicateur et profiteur du groupe. Mais il fait montre d'un esprit de solidarité qui cimente les liens de leur sympathique petite troupe.

Ludwig 13 ans, est l'intellectuel de la bande, pragmatique il a la réparti infaillible au moment de prendre les décisions.

Lucas, avec ses 11 ans, est le plus jeune. Curieux, intrépide mais aussi candide il se montre pugnace lorsqu'on veut le tenir à l'écart des raids les plus périlleux.

Luce la seule fille a 13 ans. Pondérée, sa sérénité, sa témérité aussi lui valent le respect des quatre garçons. Sa maturité influe sur le groupe et elle ne manque pas de les rappeler à l'ordre lorsque les querelles pour des futilités opposent les gars. Tous sont subjugués par sa sensibilité et sa beauté.

D'autres personnages parfois hauts-en-couleurs viennent pimenter cette aventure, sorte de road-movie par-delà les bruits de bottes et les détonations d'une guerre terrifiante.

Un ensemble d'excellentes BD qui nous plonge dans ces pans de l'Histoire douloureuse tout en nous préservant des horreurs du champ de bataille...

L'émotion est au rendez-vous...

Et puis, Les Lulus, vous pensez bien ma fille cadette a opportunément saisi la proximité de la consonance de notre nom de famille : Lucquiaud, voilà un rapprochement judicieux, d'autant que mon grand père paternel que, hélas, je n'ai jamais connu, se prénommait Lucien, a fait et est mort à cette guerre.

Merci à vous Charlotte et Alexandre, de m'avoir enchanté avec cette lecture qui m'a amusé, autant qu'ému.

J'attends avec impatience le cinquième volume à paraître, relatant la suite de cette folle aventure des Lulus, au cours de l'année 1918...
Lien : http://www.mirebalais.net/20..
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Je suis fan de cette bande dessinée. Je trouve que le graphisme est bien réalisé je suis en attente du prochain tome.
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Un peu déroutée au début de ce tome, j'ai compris qu'il faudrait attendre le tome 2 de perspective Luigi pour comprendre d'où arrivent nos Lulus.

Cachés au fond d'un wagon, en fuite, ils attendent de pouvoir descendre sans se retrouver traqués par les Allemands. Seulement voilà, l'un d'eux a envie de prendre l'air et se fait surprendre. Ils courent et parviennent à échapper à leurs poursuivant une fois de plus, ils aperçoivent un homme qui cultive la terre, aidé par un éléphant, on se croit alors en plein délire, mais on comprend rapidement que cet éléphant a été sauvé, les autres animaux de cirque ou de zoo ayant été réquisitionné pour être mangés en ces temps de famine. L'éléphant a échappé au massacre car il est vieux.

Un tome où l'on fait connaissance d'un photographe, où l'on assiste à un repas dans une ferme, où on goûte à l'accueil légendaire des gens du nord, car, en dépit des espérances des orphelins, on n'est pas en Suisse, mais en Belgique alors occupée par l'ennemi.

Après un bout de chemin avec ce photographe ambulant, et quelques frayeurs liées à leur condition de vagabonds, ils partent à la recherche du village de la famille de Luce, la Lulu d'adoption du groupe, sujet de discorde et de lutte entre les ados. On rencontrera un personnage ambigu, puis on se séparera…


Un tome qui permet de constater que la guerre a sévi en Belgique également, ce dont on n'a pas forcément conscience. Et puis toujours la fuite et la question éternelle : quand trouveront-ils un avenir meilleur ? Intitulé "la déchirure", on comprendra pourquoi à la fin de ce volet.

Un quatrième volume pas plus palpitant que les autres, dans la continuité des aventures des Lulus.Le tome suivant apportera peut-être des réponses…
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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On les croyait partis pour l'Allemagne, c'est finalement en Belgique que voilà partis nos Lulus à la faveur d'une ellipse sur les voyages en train.
Ils vont ainsi se mettre en quête du village de Luce, la jeune belge à laquelle ils sont tous un peu accro à leur manière, ce qui paraît d'ailleurs parfois un peu naïf.
Peu d'action dans cet épisode, mais encore une fois une belle galerie de portraits, en tête duquel on placera ce sympathique escroc au grand coeur, à la fois camelot et tireur de cartes postales.
La guerre reste "vaguement lointaine", c'est un parti pris auquel on se tient depuis le début et qui fait aussi l'originalité de cette série, mais qui permet de découvrir un monde si différent du nôtre, par ces vastes étendues encore vierges de toute habitation, et par l'évocation de tous ces métiers aujourd'hui disparus.
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Les lulus se retrouvent en Allemagne après avoir pris un train au hasard. Leur retour se réalise avec quelques difficultés agrémentés de jolis moments et des moments plus difficiles. Mais ils feront tout pour retrouver leur chez-soi. Dans la peau d'enfants devenus adolescents, la guerre semble proche et si éloignée en même temps. La bande dessinée sur cet album me paraît pour une fois trop allégée. Tout va très vite, nous laissant dans l'attente de moments plus réalistes, mais celui-ci n'arrive pas. Nous avons envie de découvrir plus profondément les affres de cette guerre qui paraît sans fin… Graphiquement, c'est bien réalisé, j'aime beaucoup les personnages bien dessinés, et les décors variés. Un vrai plaisir. En réalité, l'ensemble tient bien la route, et la bande dessinée est plaisante, elle s'adresse bien sûr à un public jeune et pour ma part, même si j'y trouve un ou deux défaut, c'est un très bon épisode.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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