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Critique de okka


Un petit livre qui m'a été dur, car c'est difficile émotionnellement (sauf pour les insensibles) de partager le ressentit de quelqu'un qui souffre, sans pouvoir y faire quelque chose pour aider. Écrire ce livre a dû être émotionnellement plus dur pour Ann Heberlein, car cela a dû lui faire revivre tous ses tristes moments vécus.

Ici Ann nous raconte avec de fortes émotions sa condition et celle que partage un grand nombre de gens qui survivent avec ça, chaque jour, pendant de longues périodes... une torture. Un mal que cette société a créé et qui malgré tout, ces gens sont patients en survivant / endurant tout ce temps ce mal qui est omniprésent partout, dans quasi chaque être humain.
> Ce mal qu'elle et toutes les autres personnes ont en étant sensible à ce monde extérieur. (stress, boulot, collègues, argent, famille, dettes, violences... )
> Ce mal qui est dans ces gens qui sont soit-disant sont là pour aider, mais ne sachant le faire correctement font donc du mal (les psys, médecins, infirmiers, médicaments...)


Ce qui est intéressant, c'est qu'Ann Heberlein, même si ses angoisses qui sont ses pensées tournant à pleine vitesse en elle et l'empêchant d'y trouver l'aire de repos, ... elle sait ce qui lui fait du bien, qui l'apaise, comme de manger des aliments ronds doux claires, neutres rassurants, incolore, et sans goût → de la nourriture gentille. Ce qui montre qu'elle et tout un tas de gens ont l'inverse en général.
La solution est si simple, dans ce monde de brutes, de violences qu'est notre monde d'humains. Mais nous faisons l'inverse, en allant vers les choses compliquées qui nous détruisent physiquement, moralement, psychologiquement. Car la douceur ne vient pas à nous. Et des gens s'étonnent donc que d'autres humains ne veuillent pas de ce monde, ne veulent pas y être absorbé par cette marée noire collante comme du mazout et veulent donc en être loin.


De très bonnes remarques sur ce que ressentent les gens fragiles, dépressifs, et leurs besoins qui ne sont hélas, jamais écoutés. Où est l'amour ? Pourquoi ne sommes-nous pas libres de mettre fin à SA vie ? Pourquoi sommes-nous obligés de souffrir constamment par des gens qui continuent de prescrire des médicaments qui aux vues des résultats c'est un zéro pointé ! Ces psys et autres gens des milieux médicaux qui sont quasi tous là à mal faire leur travail, car n'ayant eux-même pas vécu cela directement ainsi que le formatage créé par les études, qui les font NIER la réalité... Et le pire est qu'ils se font de l'argent encore une fois de plus sur la souffrance des gens !


Notre XXI ème siècle ne sera pas le siècle des débuts de la fin des problèmes, et encore moins des libertés des êtres humains.
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