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Critique de BurjBabil


Lu en audio avec la même voix que le précédent (Dans la forêt).
C'est ce dernier que j'avais aimé qui m'a donné envie d'y retourner bien que l'envie soit moins pressante.
Et j'avais raison, je n'ai pas "matché" sur ce deuxième roman. Mais je dois reconnaître que la voix n'y est pour rien, l'imitation des voix masculines est même très bonne (je crois que si je l'avais lu "en vrai', mon verdict aurait été pire.
Dès l'introduction, les louanges envers l'administration de M. Biden m'ont fait un drôle d'effet. C'est psychologique, sans doute puéril, mais je crois que seul un étasunien démocrate wasp peut supporter ce genre de louanges.
Du coup, j'ai "lu" avec un prisme dont je n'ai jamais réussi à me débarrasser.
Trop de superlatifs, chaque phrase est une suite d'adjectifs à rallonge. L'auteure nous enfonce ses sentiments aux forceps de l'épithète et de l'attribut. C'est lourd ! (je me suis retenu d'une rime avec superlatif)
On entend les violons derrière chaque description dont certaines naviguent entre comique et pathétique (les rapports sexuels).
Reste le fond : les deux trajectoires de deux femmes confrontées au problème de la maternité non désirée. Je ne me sens pas légitime, en tant que mâle français, pour juger de la pertinence des difficultés et des états d'âme des deux protagonistes du roman. On peut trouver cela intéressant en soi, cela ne m'étonne pas.
Je peux juste dire que dès le premier tiers du roman, sa construction se devine et il n'y a pas de surprise réelle.
Bref j'ai trouvé l'ensemble convenu, démonstratif à l'excès.
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