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Critique de Chocolatiine


"Il était une fois un Martien du nom de Valentin Michaël Smith."
Fils de deux membres de la première expédition sur Mars, dont tous périrent, Mike est né là-bas et est ramené sur Terre par l'expédition suivante. Il a vingt ans et découvre avec émerveillement et stupéfaction la planète d'origine de ses parents biologiques. Pour le jeune homme élevé par les Martiens, tout est surprise et découverte. Objets, coutumes, comportements, tout est nouveau et source de questionnements.
Sur cette Terre, Mike n'a pas que des amis. Certains risquent de perdre beaucoup avec son retour. Certains complotent pour le tenir caché, au calme, entre les murs d'un hôpital ou ailleurs, dans quelque prison dorée.
Les choses ne se passeront évidemment pas comme cela. L'infirmière Gillian s'en mêle... et Mike part à la conquête de sa nouvelle vie.

La postface et la quatrième de couverture présentent Heinlein comme l'un des grands noms de la science-fiction. Lisant assez peu ce genre littéraire, je n'avais jamais entendu parler de lui et un ami s'est chargé de me le faire découvrir.
Mon avis sur ce roman est mitigé. Je l'ai dévoré mais, pour autant, ne peux pas dire l'avoir adoré du début à la fin. J'ai beaucoup aimé les deux premières parties où Mike, innocent et naïf, apprend à connaître les Hommes. L'auteur y met à merveille en lumière les contradictions ou le ridicule de certains de nos comportements. Cela rappelle la perte de l'évidence naturelle observée dans certaines psychoses, de même que l'incompréhension face au second degré. Mike est en cela extrêmement touchant.
Et puis... Il quitte son refuge (je n'en dirai pas plus au sujet de ce lieu) et tout bascule. Les parties suivantes sur la fondation de la secte m'ont parues complètement tirées par les cheveux, bien que je saisisse le but de l'auteur, notamment au travers des explications que Jubal donne à Ben vers la fin du roman. Et c'est là que j'ai un peu moins apprécié la lecture : tout est trop gros, trop exagéré, trop dégoulinant de belles intentions. Il convient également de replacer la sortie de ce roman dans le contexte des années 1960 aux Etats-Unis.
Enfin, le final est grandiose, dramatique à souhait. Quel spectacle !
Mention spéciale pour le personnage de Jubal qui est sans conteste mon préféré !

Challenge XXème siècle 2021
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