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Critique de anhj
Un deuxième tome plus abouti que le précédent.
Johan Heliot reprend la recette du premier tome de sa trilogie, mais, peut-être parce que le propos est plus sombre, atténue l'aspect caricatural et granguignolesque qui me semblaient trop présents dans celui-ci. Il reste bien sûr quelques outrances, mais elles sont souvent liées au personnage lui-même, Göring par exemple. Car oui, nous sommes en pleine ascension du nazisme, et la France est sous le joug des ligues et de la milice. Comme précédemment, l'auteur convoque nombre de personnages réels, les détournant plus ou moins de leur destin authentique : certains acteurs se retrouvent ainsi dans la peau de leurs rôles les plus connus. D'autres sont des personnages de fiction empruntés à des oeuvres dont on peut supposer qu'elles sont chères à l'auteur. J'ai ainsi redécouvert après une rapide recherche que l'ami Isidore Beautrelet est le concurrent d'Arsène Lupin dans L'aiguille creuse. Johan Heliot a choisi là un excellent parrainage, et s'en montre plutôt digne.
Johan Heliot reprend la recette du premier tome de sa trilogie, mais, peut-être parce que le propos est plus sombre, atténue l'aspect caricatural et granguignolesque qui me semblaient trop présents dans celui-ci. Il reste bien sûr quelques outrances, mais elles sont souvent liées au personnage lui-même, Göring par exemple. Car oui, nous sommes en pleine ascension du nazisme, et la France est sous le joug des ligues et de la milice. Comme précédemment, l'auteur convoque nombre de personnages réels, les détournant plus ou moins de leur destin authentique : certains acteurs se retrouvent ainsi dans la peau de leurs rôles les plus connus. D'autres sont des personnages de fiction empruntés à des oeuvres dont on peut supposer qu'elles sont chères à l'auteur. J'ai ainsi redécouvert après une rapide recherche que l'ami Isidore Beautrelet est le concurrent d'Arsène Lupin dans L'aiguille creuse. Johan Heliot a choisi là un excellent parrainage, et s'en montre plutôt digne.
