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Critique de cicou45


Tintin et le capitaine Haddock, après avoir été recueillis sur le yacht appartenant au diabolique Rastapopoulos, ici connu sous le nom du marquis di Gorgonzola et surtout, après avoir échappé deux fois à la mort, sont indignés de découvrir que le trafic d'esclaves existe toujours et que toute une cargaison d'hommes se trouvait à bord afin d'être vendue dans les pays occidentaux. C'est dans ce tome qu'il font la connaissance de Szut, le pilote d'un avion aux ordre de Rastapopoulos ayant pour ordre d'abattre Tintin et le capitaine qui se sont réfugiés sur un radeau de fortune après avoir échappé au trafic de leur avion qui n'était pas sensé les amener vivants à destination.

On retrouve dans ce tome de nombreux personnages que le lecteur avait rencontré dans les tomes précédents tels que Abdallah, le fils de l'émir Ben Kalish Ezab dont la vie est menacée, le joyeux vendeur Oliveira da Figuiera, mais aussi des visages qui leur sont moins sympathiques tels que Dawson ou, comme je le disais plus haut, Rastapopoulos.


J'ai beaucoup aimé cet album puisqu'Hergé y traite de sujets sensibles tels que le trafic d'armes ou encore le trafic d'esclaves mais aussi parce qu'il est rempli d'humour. Aussi, une scène qui m'a fait mourir de rire est lorsque Tintin demande au pilote Szut qu'ils ont recueilli sur leur radeau et avec lequel ils ont sympathisé, bien que ce dernier ait tenté de les abattre juste avant (mais bref, oublions cela parce que ce dernier ne savait pas qu'il agissait pour des malfaiteurs et ne faisait qu'obéir aux ordres de ses supérieurs) et que Tintin lui demande s'il n'aurait pas un miroir en sa possession afin d'envoyer des signaux lumineux au bateau qu'ils aperçoivent au loin. Szut, que j'ai trouvé très attachent, a alors dune réaction des plus drôles en tendant à Tintin son petit miroir de poche et en lui demandant : "Vous vouloir peigne aussi ?", croyant que Tintin voulait simplement se recoiffer et ne se doutant pas une seule seconde de ce que notre ingénieux héros avait en tête en réalité.
Un autre passage qui m'a marqué, bien que celui-ci ne soit pas forcément marrant, mais plutôt émouvant, est lorsque Tintin et ses amis délivrent les prisonniers destinés à la vente d'esclave et que tous se mettent au travail afin d'aider le capitaine à remettre le bateau sur lequel ils ont été recueillis une seconde fois, le Ramona, en état de marche après avoir éteint l'incendie qui menaçait de le détruire.

Bref, encore une prouesse de la part d'Hergé qui réalise ici un très bon album rempli d'humour, d'émotion tout en traitant de sujets relativement épineux.
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