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Critique de Eimelle


Gilles Hertzog nous entraîne à Venise et dans la région de Vicence, sur les traces du peintre Giandomenico Tiepolo (1727-1804) pas évident en effet d'exister en tant qu'artiste quand on est le fils du grand Tiepolo...
Entre deux chantiers où il assiste son père, il parvient à trouver sa voie et à peindre par exemple ses Menuets ou son Charlatan (longtemps attribué à son père) , il dessine, grave..., lit Goldoni et Marivaux, qui vont marquer ses oeuvres personnelles.
Fixer la Venise d'hier, de liesse, du carnaval, des fastes avant qu'elle ne soit plus qu'un songe... entre nostalgie et inquiétude face à l'avenir.
Peindre autre chose que des scènes religieuses ou mythologiques, représenter les "vrais gens".
Il finit par se retirer près de Padoue, où il peint des Polichinelles, pour mieux dépeindre ses contemporains à travers eux...
Dans ce roman, c'est Giandomenico qui parle et qui, dans une langue pas toujours simple à lire, surtout au début, revient sur sa vie, les oeuvres peintes avec son père , les siennes aussi, ses rencontres , les échos de la Révolution française, mais surtout ses regrets, son amertume, son mal de reconnaissance... peut-être quelques longueurs auraient pu être gommées.
Cela en fait un personnage pour lequel on éprouve finalement assez peu d'empathie.

Bref, un texte intéressant à lire pour le regard posé sur cette période vénitienne, mais qui ne m'a pas totalement convaincue par son choix narratif.
Lien : https://lecture-spectacle.bl..
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