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3.68/5 (sur 313 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Venise , le 25/02/1707
Mort(e) à : Paris , le 06/02/1793
Biographie :

Carlo Osvaldo Goldoni est un dramaturge italien.

Attiré dès son enfance par le théâtre en jouant avec des marionnettes, il quitte le collège pour accompagner une troupe de comédiens ambulants, lorsque ses parents l'envoie faire ses études à Rimini. En 1723, son père l’inscrit au Collège Ghislieri de Pavie. Il poursuit des études de droit et, découvrant les comédies grecques et latines, commence à écrire.

A cause de ses débordements, il est exclu du collège et doit quitter Pavie en 1725. Il poursuit ses études à Udine et à Modène et commence une carrière d’avocat à Chioggia, puis à Feltre, avant de revenir à Venise. Il abandonne ensuite partiellement sa carrière de juriste pour écrire. En 1732, il part pour Milan, puis Vérone, où le directeur de théâtre l’encourage à écrire et lui présente sa future femme Nicoletta Conio.

Après l'échec de sa tragédie "Amalasunta" (1733), il fait jouer avec plus de succès "Bélisaire" en 1734. Il écrit ensuite plusieurs tragédies, mais il se rend vite compte que sa vraie voie est celle de la comédie. Il combine plusieurs influences, dont celle de la commedia dell'Arte et de Molière, et produit sa première œuvre véritable en 1738 avec "L'Homme du monde".

Installé de nouveau à Venise, il collabore pour deux opéras avec Antonio Vivaldi. Il est nommé directeur du teatro Sant'Angelo, dont il devient l’auteur attitré, et abandonne définitivement le barreau. Par son talent, il fonde la comédie italienne moderne avec des œuvres comme "Momolo courtisan" (1739), "La Brave Femme" (1744), "Arlequin serviteur de deux maîtres" (1745) et "La Locanderia" (1753).

En 1757, une polémique l’oppose au traditionalisme de Carlo Gozzi, qui critique le réalisme dangereux des comédies de Goldoni. Ces querelles incessantes ainsi que l’état précaire de ses finances, l’incite à partir en France. Ses dernières pièces italiennes, "Le baruffe chiozzotte" et "Un des derniers soirs de Carnaval", sont représentées à Venise en 1762.

La même année, il gagne la France. Adopté à la cour, où il enseigne l’italien aux princesses royales, et nommé à la tête du Théâtre-Italien à Paris, il écrit la plupart de ses pièces en français. C'est à l'occasion du mariage, en 1770, du futur Louis XVI et de Marie-Antoinette qu'il écrit "Le Bourru bienfaisant". Le roi lui accorde une pension que suspendra la Révolution.

De 1784 à 1787, il écrit en français ses "Mémoires". Au total, Goldoni a écrit en 20 ans plus de 200 pièces.
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C'est aujourd'hui une de nos plus fortes, plus puissantes et audacieuses comédiennes, une de nos plus actives et fécondes metteuses en scène, aussi. Au Petit Saint-Martin, à Paris, Catherine Hiegel se retrouve pour la première fois de sa carrière seule en scène dans un monologue signé du défunt Jean-Luc Lagarce et monté par Marcial di Fonzo Bo, Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne. Elle y excelle de distance ironique et mélancolique à la fois. L'ex-doyenne de la Comédie-Française – dont elle fut violemment et injustement remerciée après quarante ans d'admirables services – incarne à merveille les mille nuances et détours d'un texte, d'un auteur. Si elle reste une des plus subtiles interprètes (et metteuse en scène) de Molière et Goldoni, elle sut encore s'embarquer, après l'éviction du Français, chez les meilleurs dramaturges contemporains, de Bernhardt à Minyana, de Noren à Koltès, via Zeller. Et elle y rayonne comme personne de son énergie blessée, de sa vitalité insubmersible. Elle nous dit ici un peu de ses secrets de fabrication, de ses passions théâtrales, de son enfance merveilleuse, de la Comédie-Française qui la façonna et la fit souffrir, de la misogynie au théâtre, de sa fille qui accuse d'inceste son père Richard Berry, son ex-compagnon. de ses forces et de ses faiblesses. Elle est magnifique. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤28De Bernhardt16¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook : https://www.facebook.com/Telerama Instagram : https://www.instagram.com/telerama Twitter : https://twitter.com/Telerama

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Carlo Goldoni
Si vous voulez vivre en paix, si vous voulez être en bonne intelligence avec vos épouses, conduisez-vous en hommes, non en sauvages ; commandez, ne tyrannisez pas, et aimez, si vous voulez être aimés.
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Carlo Goldoni
Sacrées bonnes femmes ! D'une façon ou d'une autre, elles obtiennent toujours ce qu'elles veulent.

(Les Rustres).
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Carlo Goldoni
Il n'y a pire fumier que l'homme qui se dit l'homme de bien et qui ne l'est pas.
Les jumeaux venitiens
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LUNARDO : Quelle folie n'ai-je pas commise en me mariant !
MARGARITA : Et moi la belle affaire que j'ai faite en prenant un sauvage pour mari !
LUNARDO : Vous êtes bien à plaindre ! Manquez-vous du nécessaire ? N'avez-vous pas de quoi manger ?
MARGARITA : Pour sûr ! Quand une femme a de quoi manger, plus rien ne lui manque !
LUNARDO : Que vous manque-t-il ?
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“J’ai promis de vouloir vivre sans rien faire. Je suis un gentilhomme. Je veux tenir parole.”
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GÉRONTE : Venez ici. Voudriez-vous vous marier ?
ANGÉLIQUE : Monsieur...
GÉRONTE : Oui, ou non ?
ANGÉLIQUE : Si vous vouliez...
GÉRONTE : Oui, ou non ?
ANGÉLIQUE : Mais, oui.
GÉRONTE : Oui ? Vous voulez vous marier, perdre la liberté, la tranquillité ? Eh bien ! tant pis pour vous ; oui, je vous marierai.

LE BOURRU BIENFAISANT, Acte I, Scène 8.
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MARGARITA : Cher Lunardo, devant elle, je ne lui donne pas raison mais, en vérité, vous vous montrez trop rustre avec cette petite. [...] Vous ne lui accordez jamais de distraction.
LUNARDO : Les filles, c'est fait pour rester à la maison, et on ne les emmène pas courir les rues.
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SIMON : Mariez-vous, et voilà les plaisirs qui vous attendent.
LUNARDO : Vous souvenez-vous de ma première femme ? Elle, au moins, c'était une bonne pâte, mais celle-ci, c'est un vrai poison !
SIMON : Et moi, fou que je suis, qui n'ai jamais pu souffrir les femmes, il a fallu que j’aille m'encombrer de ce bougre de diablesse.
LUNARDO : Au jour d'aujourd'hui, on ne peut plus se marier.
SIMON : Si on veut tenir sa femme, on passe pour des sauvages ; si on la laisse faire, on passe pour des sots.
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LUCIETTA : Cher père, qui est-ce ?
LUNARDO : Petite curieuse !
MARGARITA : Allons donc, mon vieil ami, vous ne voulez pas qu'on sache qui doit venir ?
LUNARDO : Comment ne vous le dirais-je pas ? Cela va de soi. Il y aura M. Canciano Tartuffola, M. Maurizio dalle Strope et M. Simon Maroele.
MARGARITA : Sapristi ! Trois du même calibre ! Vous les avez sortis du même panier !
LUNARDO : Qu'entendez-vous par là ? Ce ne sont pas trois hommes comme il faut ?
MARGARITA : Assurément. Trois sauvages comme vous.
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(Lunardo refuse d’emmener sa femme au carnaval)
 LUNARDO. — Et vous avez le front de me prier de vous mener en masque? M'avez-vous jamais vu, venons-en donc au fait, avec un visage sur le museau ! Que signifie cette histoire de masque? La raison d'aller en masque, s'il vous plaît? Ne m'en faites pas dire davantage : les filles n'ont pas à aller en masque, voilà tout !
MARGARITA. — Et les femmes?
LUNARDO. — Les femmes non plus, Madame, les femmes non plus. 
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