Un début étonnant de qualité, aussi bien humaine que littéraire, puis un ventre mou hésitant entre nombrilisme et dispersion, avant une fin expédiée qui cherche à justifier l'entreprise par la maladie du frère :
Félicité Herzog me semble plus à l'aise en interview que dans l'écriture sur la durée. Je l'ai vue chez
Busnel expliquer de façon lumineuse l'objet de son livre mieux que ne le fait le livre lui-même.
Est-ce vraiment, comme l'auteure l'affirme, un roman en forme de quête sur ce qui rend fou ? Je ne sais toujours pas. En revanche, je garde de cette lecture parfois pénible quelque éclairs de beauté, des phrases et des interrogation d'une rare richesse, et l'impression d'avoir pu toucher, brièvement, la peur d'un encore plus grand malheur.
Commenter  J’apprécie         110