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Critique de odin062


Je connaissais Joe Hill via le support bande dessinée (Locke&Key) et romans (Le costume du mort et le très très réussi Cornes) mais je n'avais jamais lu une de ces nouvelles. Grace à ce recueil c'est chose faite ! Passons donc en revue chacun de ces nouvelles courtes (20 pages environ).

La première nouvelle « Dernier cri » nous entraîne dans le monde du livre et de l'horreur. Une nouvelle très réaliste qui n'empêche pas de la terminer dans une grande terreur ! Très réussie !
La seconde nouvelle « La belle au ciné hantant » est une nouvelle poétique. On retrouve ici la plume de l'auteur caractéristique je trouve, mêlant fantastique, horreur et amour. de plus, c'est un bel hommage au cinéma.

Puis suit « Pop Art », une nouvelle complètement décalée qui je pense, surplombe les autres. Un peu d'humour mélangé à une critique de société aux stéréotypes exagérés. Tout ce que j'aime.

Arrive maintenant les nouvelles « Stridulations », « Fils d'Abraham » et « Mieux qu'à la maison » qui ne m'ont pas convaincu et m'ont poussés à faire une pause dans ma lecture. La première est complètement horrifique et fais notamment penser à la terreur récurrente présente dans les livres de l'époque du début de la guerre froide. La seconde est prévisible et pas assez creusée à mon gout. Et enfin la dernière, trop terre à terre et poétique pour l'auteur qui s'est essayé à un autre style d'écriture.

« le téléphone noir » revient dans un style similaire à la première nouvelle du roman : un huit clos sombre voguant en plus avec le fantastique. « Dans la souricière » est pour moi une des moins réussis de ce recueil. Je n'y trouve aucun intérêt. En revanche « La cape » flirte avec le monde des comics et donne quelque chose de très plaisant !

Enfin arrive un autre de mes coups de coeur : « Dernier Souffle », un écrit complètement décalé avec un personnage décalé et un sujet fantastique sur la mort. Originalité et horreur sur la fin, tout ce que j'aime ! « Un petit déjeuner » est une histoire touchante mais ne va pas assez loin et « Bobby Conroy revient d'entre les morts » rejoint la passion de l'auteur pour le cinéma mais une nouvelle fois, n'est pas très réussie.

Quand arrive « le masque de Papa », on se retrouve dans une ambiance étrange, très glauque qui se suffit à elle-même. Une nouvelle courte mais efficace qui s'oppose à « Escamotage », la plus longue nouvelle de ce recueil qui est certes très bien mais tout de même loin « d'un des meilleurs romans courts que j'aie jamais lu » comme dit Christopher Golden dans la préface.

Ainsi pour conclure, ce recueil n'est pas à lire en une fois, il faut prendre ces nouvelles dans leur contexte de publications au risque de ne pas les digérer assez rapidement. Il y a vraiment deux nouvelles à ne pas rater : « Dernier Souffle » et « Pop Art » qui malheureusement ne rattrape pas la qualité de l'ensemble de ces écrits. Petite et première déception donc pour Joe Hill !
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