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Critique de Toon


pfou, il y a parfois des livres très difficile à critiquer...

Joe Hill est le fils de Stephen King. La première question qui se pose quand on connait donc la filiation de l'auteur, est forcément s'il est proche ou non artistiquement de son père. Et bien la réponse est "quasi non":

S'il y a un point commun entre les 2 générations c'est cette capacité à vous happer immédiatement dans l'histoire.
Mais bien heureusement, dans ce recueil, Hill a su se démarquer de l'ombre de Papa, c'est incontestable: Les nouvelles du fiston sont autrement plus "dérangeantes": Joe se créé un univers bien tour à tour improbable (telle Pop Art qui raconte l'amitié d'un ado avec son copain fait de plastique gonflable mais qui n'est pas exempt d'une certaine poésie), malsain (la première nouvelle qui nous fait rencontrer des personnages hybride de massacre à la tronçonneuse ou délivrance), très original (le musée qui abrite sous des cloches de verre les derniers souffles de personnes décédées).

J'ai apprécié qu'il se serve d'oeuvres connues comme thème de certaines de ses nouvelles (Massacre à la tronçonneuse, la Mouche, Zombie, Les raisins de la colère, Dracula) mais suis complètement passé à coté de son hommage à Neverwhere...

Ce qui m'a ennuyé c'est la fin de la plupart d'entre elles: Elles laissent en effet un goût d'inachevé qui pousse à se demander si au fond on a compris ou pas. C'est vraiment dommage car comme dis plus haut, Hill a la capacité de son père à vous immerger immédiatement dans l'histoire et à vous faire défiler les pages sans s'en rendre compte.

Au final c'est quand même une belle découverte que ce recueil qui donne envie d'en lire plus sur Joe (Tel Corne que l'on peut voir sur les écrans depuis la semaine dernière)
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