Après «
Meurtres à Lafferton », j'apprécie toujours autant l'écriture ciselée de
Susan Hill. Son style très « british » (le thé coule à flots entre les pages) imprime au récit un rythme tantôt trépidant, lorsque les événements se précipitent, tantôt calme, lorsque le portrait psychologique domine. Si le lecteur attend des réponses précises par rapport à la problématique que l'auteur soulève – l'enlèvement du petit David – il sera déçu, tout comme je l'ai été en fin d'ouvrage. le premier tome des enquêtes de Simon Serrailler livrait les clefs des meurtres en série, dans un suspense haletant. Ici, il est davantage feutré, en toile de fond. Par contre, le portrait psychologique de la communauté de Lafferton est brossé soigneusement, méticuleusement. Mieux comprendre les ressorts qui animent cette communauté, telle doit être l'intention du lecteur lorsqu'il part à la découverte de l'ouvrage. J'attends le troisième tome des enquêtes de Simon Serrailler avec impatience…
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