La Massaï blanche

Un livre descriptif, net et précis comme une page comptable, et en même temps un livre romantique, rempli d'images photographiques belles et émouvantes. Deux facettes d'une personnalité sûrement complexe, celle de Corinne Hofmann,femme d'affaires avisée et femme qui suit son désir, avec une volonté et un courage extrèmes. Elle parle de son amour fou avec autant de détails minuscules que lorsqu'elle raconte ses voyages ultra risqués à travers la brousse au volant d'un 4x4 bon pour la casse. Elle se souvient des moindres détails de ses crises de malaria, de son hépatite, et de ses invraisemblables démêlés avec La bureaucratie africaine.Elle parvient à restituer au lecteur La beauté de son guerrier, des danses tribales, l'odeur de la case enfumée, le goût de la patte de chêvre grillée, ses colères comme ses chagrins face à toutes les barrières qui font obstacle à son histoire d'amour-mais, aussi bien, qui l'ont créée et alimentée... Ce sont deux limites Que l.on trouve dans toutes les histoires d'amour finissant mal: alcool et jalousie, qui auront banalement raison de celle-ci.La lettre d'adieu que La massai blanche écrit à son époux, dans sa lucidité et sa simplicité, est bouleversante de vérité.Ce livre n'est pas un chef d'oeuvre littéraire et Il est parfois fastidieux de naįveté, et même d'une roublardise involontaire si je puis m'autoriser cet oxymore. Cependant il a des qualités documentaires et humaines si fortes que je ne l'ai pas lâché avant la fin.

Par amour, elle quitte tout pour vivre parmi les Massais du Kenya.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais permet de mieux connaître le mode de vie des Massais.

Une suissesse, lors d'un voyage touristique au Kenya, tombe amoureuse d'un guerrier, l'épouse et tente de vivre avec lui. Seulement, la femme européenne ne parvient à s'adapter ni à la culture et aux traditions de son mari, ni à sa personnalité égoïste, tyrannique, jalouse, bref un homme, africain ou non. Elle finira par le quitter. le livre raconte ses quatre années de vie africaine qu'elle ne pouvait réussir car n'ayant pas trouvé sa vraie place dans l'Afrique.

La massaï blanche est le récit que nous fait Corinne Hofmann de ses 4 années de vie au Kenya où elle rencontré Lketinga son futur mari alors qu'elle était en vacances, sa lutte perpétuelle pour le retrouver, s'adapter à la vie en brousse, trouver à gagner de l'argent, rester en bonne santé. C'est aussi un voyage en plein choc de culture, riche en rencontres malgré la misère.
C'est un témoignage vraiment intéressant, cependant je regrette un style d'écriture vraiment très simple, trop simple. Un livre dans intéressant pour le contenu mais assez décevant sur la forme.

Quel courage de tout quitter pour suivre et créer son propre destin.