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Amour fou ou inconscience totale ? Telle est la question que je me pose en refermant ce livre. Personnellement, ma nature profonde d'occidentale m'interdirait complètement une telle aventure même pour les beaux yeux d'un guerrier Massai....
En tombant amoureuse de Lketinga au premier regard et en abandonnant tout de sa vie confortable en Suisse (son métier, sa famille, ses amis) pour le suivre au fin fond de la brousse et vivre rudimentairement dans une manyatta, Corinne Hofmann fait se rencontrer deux mondes que tout oppose. Comment peut-elle imaginer que cette entreprise ne soit pas vouée à l'échec ? L' amour est aveugle mais tout de même !
Je pensais en voyant la première de couverture du livre, retrouver un peu de l'ambiance de "La ferme africaine" de Karen Blixen ou du "Lion" de Kessel. Erreur ! Ici, le rêve n'a pas sa place. L'auteure se contente de nous décrire son quotidien d'une écriture saccadée, par forcément agréable à lire, un peu à la manière d'un journal.
Notez tout de même que j'admire son courage et sa ténacité pour avoir résisté quatre ans. OK, il y a l'amour de son beau guerrier mais cela va de paire avec sa jalousie maladive. Ajoutés à cela, la condition féminine dont on ne fait pas grand cas dans cette tribu, le manque d'eau, de nourriture, de soins, les moustiques, la malaria, etc, et vous avez le récit d'une survie plutôt que d'une véritable vie.
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Un succes non merite pour ce livre, du a son titre...si l'auteur a bien vecu au Kenya, c'est avec son mari Samburu. le mot Maasai a, a mon sens, pour unique but de faire vendre le livre, car cette tribu est plus connue des Europeens que les Samburus. Une histoire fade, d'une courte duree de quatre ans, et qui peche par un manque total de la comprehension des traditions locales.
Livre ensorcelant peut-etre pour le lecteur qui ne connait rien du Kenya et qui vibre de pitie face au choc de culture endure par l'auteur.
Et si je me permets cette critique, c'est parce que moi-meme, je vis depuis 15 ans en pays Samburu, et ai eu l'occasion de rencontrer le mari de l'auteur.
J'ai ete decue a plusieurs reprises du manque de connaissance des traditions depeintes par l'auteur. Un recit d'une experience mal vecue certes, mais qui manque de profondeur.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un Bookray sur le site du Bookcrossing.
L'histoire de cette femme m'a tout de suite intriguée et j'ai plongé avec plaisir dans son histoire !

Corinne Hofmann est très touchante. Elle nous décrit ses bonheurs, sa vie quotidienne et ses déboires d'une manière si réaliste qu'on y est presque avec elle !
c'est une belle leçon de vie quelle nous donne, elle, qui a tout abandonné en Suisse pour rejoindre un guerrier Massaï au milieu de nul part au Kenya !

J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce livre et je ne peux que remercier Sirius qui a mis ce livre en balade !
J'espère qu'il voyagera beaucoup et qu'il connaîtra moins de déboires que l'histoire écrite dedans :)
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Passionnée de voyages et surtout de ceux qui permettent de rencontrer des gens aux quatre coins de la planète et de pouvoir partager leur culture, échanger nos points de vue sur la vie ou tout autre sujet que l'on puisse aborder (pas toujours facile, dans certains pays, pléthore de sujets sont tabous) j'aime aussi les récits d'aventure ou les partages d'expérience à l'étranger.
C'est donc assez naturellement que j'ai acheté ce livre, plutôt encensé par les critiques que j'ai pu en lire, et alors, moi, je n'ai pas du tout, mais pas du tout aimé !
Je m'explique :

Cette histoire est très simple à résumer, c'est celle d'une femme qui, « par amour »pour un guerrier Samburu, quitte tout pour aller vivre au Kenya. Ok, donc, de jolis moments à partager, un apprentissage inédit de la vie dans une tribu.
Eh bien non…on est très loin de l'émotion que l'on serait en droit d'attendre d'un récit comme celui-ci et je dois avouer que j'ai rarement été aussi en colère juste en lisant !
Passons rapidement sur l'écriture, simple et factuelle, qui ressemble plus à un rapport de stage qu'à l'évocation d'une expérience humaine hors du commun.
Et puis, il y a l'histoire en elle-même…j'ai rapidement détesté cette femme au comportement de midinette, qui, dès le début de son aventure fait preuve d'une inconscience et d'une légèreté vis-à-vis de ceux qui l'entourent. Après avoir croisé le regard d'un Guerrier Massaï, paré de ses attributs pittoresques, Corinne Hofmann a un coup de foudre et décide, sur le champ, de tout plaquer : son compagnon du moment…sympa…son appartement, son magasin, sa vie en Suisse …jusque-là, même si sa façon d'agir n'est pas très élégante, pourquoi pas…
Sauf que le fameux guerrier dont elle est « tombée amoureuse » n'a rien demandé lui, et qu'elle va s'imposer dans sa vie ,faisant fi d'une culture dont elle ne connaît aucun rouage, de la (des) barrière(s) de langue (car, pas plus qu'elle ne parle le dialecte local, elle ne maîtrise l'anglais ) et de l'état d'âme de ceux ou celles qu'elle va croiser sur son parcours…passés les premiers moments où l'excitation liée au dépaysement, au déracinement et aux hormones-car il faut quand même être clair à un moment donné ! – elle aura tout le long du récit, une condescendance voire un mépris franchement désagréables pour cet homme, dont, dit-elle, elle est éperdue.
Avec sa culture de femme libre européenne, elle va cumuler les fautes culturelles et de goût, en imposant sa façon de fonctionner dans le couple et dans la vie Kenyane, foulant au pied les choses qui ne lui plaisent pas dans cette autre culture.
Pas étonnant donc, que cette expérience finisse en psychodrame et d'ailleurs, de la même manière qu'elle avait plaqué son premier compagnon, elle fuira le Kenya de façon tout aussi moche, avec une enfant qu'elle aura mise au monde entretemps, sans jamais se remettre en cause et rejetant la faute de cet échec sur l'autre, toujours l'autre.
Certes, elle a eu l'audace de tenter l'expérience, la pugnacité de rester malgré des épisodes compliqués -de Malaria notamment- mais ce que je retiens, moi :
C'est qu'elle a totalement chamboulé
L'équilibre d'un village tribal ,en y créant un magasin amenant des denrées jusque-là inaccessibles aux locaux, ce qui est plutôt pas mal si elle ne les avait pas plantés du jour au lendemain, les laissant à leur triste sort ,sans aucun état d'âme.
L'équilibre d'un homme dont elle ne partageait absolument pas la culture, ce qui petit à petit va amener celui-ci à boire, entre autre chose et à développer une jalousie maladive, par rapport à des situations qui le dépassent.
L'équilibre des relations entre le tourisme et les gens du cru (comme elle avait pas mal d'argent et le dépensait un peu n'importe comment, pour améliorer son confort et changer le mode de vie de son compagnon, d'autres africains se sont mis petit à petit à se proposer comme « Boy Friend » dès que des européennes débarquaient sur le continent , pas fous ! )
Quand je pars à l'étranger et que je tombe sur ce type de comportement de la part des locaux, ça a vraiment le don de m'agacer mais, après avoir lu ce livre, je comprends que la faute originelle vient de personnes comme cette femme, qui rendent aujourd'hui le voyage de femmes seules plus compliqué et épineux qu'il ne l'a jamais été.
Donc, oui, elle a eu le « mérite » d'aller jusqu'au bout de son « rêve » africain, mais j'aurais aimé qu'au moins, elle reconnaisse la chance qu'elle a eu d'avoir à ses côtés des personnes désintéressées qui l'ont aidée plus souvent qu'à leur tour :les missionnaires, les femmes des villages , les hommes et enfants qui l'ont sortie plusieurs fois de situations qui auraient pu très mal tourner et pour qui, elle n'a pas même une once de reconnaissance. Et qu'elle se remette en question au vu des dommages collatéraux qu'elle est la seule coupable d'avoir suscités. Et qu'elle cesse de se dédouaner en distribuant de l'argent.
Si j'en juge par les commentaires beaucoup moins élogieux des deux autres livres qu'elle a écrits, ce que j'ai ressenti en lisant celui-ci est confirmé.
Ce livre, je ne le conseille donc pas, tant c'est un récit égoïste et dénué de chaleur.
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tout abandonner pour vivre l'amour, je crois que j'en aurai été capable à 18 ans, mais 27 ans ?
C'est pourtant ce que va faire Corinne, elle va quitter le confort de sa Suisse pour vivre le parfait amour avec l'homme dont elle vient de tomber amoureuse.
Et puis vont suivre les désillusions, les différences, et la chute finale.
Elle finit par le quitter en prenant avec elle, leur petite fille.

Ce qui m'a ému dans ce livre c'est vraiment le choc des cultures qui est extrêmement bien expliqué. Comme la première fois qu'ils font l'amour et qu'il ne pense qu'à son plaisir sans penser à celui de sa compagne, elle n'en a pas l'habitude.

Tous les deux vont faire des efforts pour essayer de sauver leur couple, mais Corinne en fait certainement plus que lui.
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C'est un témoignage détaillé des 4 ans passés par Corinne Hofmann au Kenya !
Hélas, elle n'a pas le talent, la classe de Karen Blixen, pas son élégance naturelle et surtout pas la passion de cette dernière pour l'Afrique et pour sa population !
Corinne, commerçante suisse part à 27 ans en vacances avec son compagnon et, elle " flashe " à Monbassa sur le regard perçant d'un guerrier massaï ! Bouffée de phéromones..besoin d'exotisme ..d'aventures ? Elle rentre à Biel et prépare son installation au Kenya car c'est lui : Lketinga qu'elle désire revoir, épouser ! Elle abandonne tout en Suisse et dans un premier temps s'installe à Monbasa pour le retrouver par tous les moyens et, effectivement elle le rencontre, le suit pour vivre dans sa "manyatta ", elle rencontre sa belle-mère qui l'accueille bien, son frère James et beaucoup de guerriers Massaï qu'ils fréquentent.
Elle découvre une culture qui est aux antipodes de la sienne mais, elle est amoureuse, courageuse, elle veut gagner de l'argent pour éviter de se faire dépanner financièrement par sa mère mais, outre ses problèmes de vielles voitures qui tombent régulièrement en panne, elle fait des crises de malaria puis, on lui diagnostique une hépatite ...Entre-temps, elle va mettre au monde une petite Napiraï qui fait la fierté de son père, elle est aidée par les pères de la Mission, soutenue par Priscilla et Sophia, par les habitants qui sont heureux d'avoir une "Mzungu" qui leur apporte du ravitaillement en faisant des trajets incessants en auto, camion et même en car ! lketinga devient de plus en plus jaloux, fume de plus en plus de " miraa " ( en autres : un glossaire et une carte du Kenya auraient été utiles pour suivre ses pérégrinations ! ).
Récit dépaysant avec les moustiques, les buffles, les bêtes sauvages, les averses diluviennes, la bénédiction " l'Enkaï " de la mère ou d'un chief et le " chai" pour toutes les occasions ! Une écriture saccadée, dénuée de chaleur et peu agréable !
Un témoignage d'un ennui abyssal parsemé des détails intimes de sa vie de femme : un vrai déballage de ses angoisses, de ses peurs, de sa solitude de femme blanche dans un pays dont elle ne connait ni la langue, ni les usages pour finir par sa déception, son désamour de celui pour qui, elle a tout "plaqué " !
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Un livre descriptif, net et précis comme une page comptable, et en même temps un livre romantique, rempli d'images photographiques belles et émouvantes. Deux facettes d'une personnalité sûrement complexe, celle de Corinne Hofmann,femme d'affaires avisée et femme qui suit son désir, avec une volonté et un courage extrèmes. Elle parle de son amour fou avec autant de détails minuscules que lorsqu'elle raconte ses voyages ultra risqués à travers la brousse au volant d'un 4x4 bon pour la casse. Elle se souvient des moindres détails de ses crises de malaria, de son hépatite, et de ses invraisemblables démêlés avec La bureaucratie africaine.Elle parvient à restituer au lecteur La beauté de son guerrier, des danses tribales, l'odeur de la case enfumée, le goût de la patte de chêvre grillée, ses colères comme ses chagrins face à toutes les barrières qui font obstacle à son histoire d'amour-mais, aussi bien, qui l'ont créée et alimentée... Ce sont deux limites Que l.on trouve dans toutes les histoires d'amour finissant mal: alcool et jalousie, qui auront banalement raison de celle-ci.La lettre d'adieu que La massai blanche écrit à son époux, dans sa lucidité et sa simplicité, est bouleversante de vérité.Ce livre n'est pas un chef d'oeuvre littéraire et Il est parfois fastidieux de naįveté, et même d'une roublardise involontaire si je puis m'autoriser cet oxymore. Cependant il a des qualités documentaires et humaines si fortes que je ne l'ai pas lâché avant la fin.
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Ne connaissant pas la culture Massai, lorsque j'ai entendu parlé du film j'ai décidé d'acheter le livre de me pencher sur le sujet.
J'ai apprécié car il évoque des sujets dont ont parle peu de nos jours en Europe , malaria excision et bien évidemment ce choc culturelle entre une Suissesse et un guerriers sumburu.
L'histoire commence au kenya ou Corinne et son petit ami de l'époque se trouvent en vacances.
Le soir avant le départ , notre héroïne tombe sous le charme ,devient follement amoureuse de ce amoureux Guerrier de Barsaloi.Un village sambouru au milieu de la brousse du Kenya ..ou on ne peut y accéder que par des sentiers de terre battue.
Ils se marieront en brousse selon la tradition Samburu, elle donnera naissance a une petite fille .
Elle aura quand même le temps d'attraper la malaria dont son époux la soignera avec des plantes.Elle est transportée par avion pour accouché car elle a des complications.
Elle s'adaptera très bien à la vie et aux personnes du villages.On note très bien la séparation hommes/femmes.
Elle décidera d'ouvrir un commerce afin de permettre aux gens de diversifier leur nourriture .elle aide le village financièrement .
Son époux devient jaloux , se met à boire et consomme une herbe hallucinogène dont il deviendra accro.Il a des instants de paranoïa et devient violent.
Cette Jalousie pathologique devient invivable et Corinne décide de rentrer en Suisse avec leur fille âgée de 18 mois.
On peut comprendre ce coup de foudre de Corinne , cependant il est évident que le choc des cultures est si immense que leur histoire ne pouvait perdurer.J'ai cependant apprécier car j'ai appris des choses sur la facon de vivre de ces guerriers.
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Par amour, elle quitte tout pour vivre parmi les Massais du Kenya.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais permet de mieux connaître le mode de vie des Massais.
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Ayant vécu trois ans au Kenya, ce livre m'a parlé car il m'a permis de me remémorer de nombreux souvenirs: safaris, mombassa, nairobi... mais je n'aurais pas la prétention de dire que j'ai vécu comme 'la masaï blanche' dans le manyatta, dans le bush kényan, en compagnie d'un guerrier masaï.... Un récit qui marque à jamais....
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