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Critique de bobfutur


Un livre du 19ème à qui l'on doit la redécouverte à André Gide (encore lui !). Il ne s'est heureusement pas emparé de sa traduction, se contentant d'une irritante préface, de celles qui devraient définitivement s'appeler « postface », voir « supplément au… », tant elle est bavarde sur les ressorts de l'intrigue, au lieu de simplement nous donner les clefs de compréhension du contexte… ce que, dans sa critique, notre traductrice babéliote franco-roumaine Gabrielle Danoux, alias Tandarica, fait beaucoup mieux que le grand écrivain, qui en fait toujours un peu trop…
Et la traductrice de ce livre, Dominique Aury, pilier de Gallimard, nous signe là une de ces quatrièmes de couverture qui en ont fait la légende, enjoignant le lecteur confiant à ne surtout pas les lire s'il désire un peu de surprise !

Ne boudons pas pour autant notre plaisir, et remercions-les d'avoir facilité la diffusion de cet étonnant roman dans sa forme, pouvant trouver sa place dans une des listes « Contemporanéité » du babéliote steka, dont je vous recommande une fouille en profondeur.

Brocardant ainsi ces textes qui en disent trop, j'aurais tort de ne pas en profiter afin d'en dire le moins possible sur ce vénéneux roman des détestations.
On en profitera simplement pour épaissir sa vision du christianisme réformé, dont une certaine forme de modernité, encore, ne peut qu'interpeler le chercheur en laïcité.

Un classique, d'une certaine parenté gothique, d'un auteur qui, dans d'autres temps et d'autres lieux, aurait été qualifié de « poète-paysan », lui qu'on surnomme le berger d'Ettrick, nous menant assurément par cette plongée dans l'âme écossaise.
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