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Dans ce tome 2 visiblement l'éditeur n'a pas apprécié le tome 1 et a demandé à l'auteur de faire du sitcom facile à faire et facile à vendre… On installe un triangle amoureux entre Yûki la doctoresse-justicière, Tatsumi son ami d'enfance policier, Makoto son ami de fac médecin, et Haruka la lycéenne bisexuelle fétichiste de l'héroïsme comme inévitable élément perturbateur / invitée indésirable… C'est on a gâcher les 18 tomes de "Cat's Eye" et les 35 tomes de "City Hunter", alors si c'est pour faire la même chose basta !!! Et justement Tsukasa Hojo n'a pas du tout envie de refaire du « gag manga », il veut faire du « story manga », et ambitieux pour ne rien gâcher ! le tome est entièrement dédié à lutte contre le trafic de cocaïne et Yûki et Tatsumi font équipe pour démanteler le réseau jusqu'au moment au Yûki doit prendre l'identité de Bloody Rose présumée morte pour mettre fin à la guerre des gangs entre ses deux anciens lieutenants Abe et Tsujii. On est peu ou prou dans la caricature de "Yojimbo" / "Pour une poignée de dollars", et le mangaka utilise son gag favori : le travestissement, puisque la légendaire Boss Lady interprétée par Yûki était un ladyboy qui n'est bien sûr au courant de rien...

Les triangles amoureux et les inévitables imbroglios qu'ils amènent sont anéantis dès la fin du chapitre 10, puisque Tatsumi avoue ses sentiments à Yûki qui après avoir cherché la caméra cachée lui avoue elle que son coeur est déjà pris par le dénommé Tadanori Nitta (qui a la même tête que les boss de fin de "City Hunter" et "Cat's Eye")… Elle est ainsi venue au pénitencier d'Ôtsuki moins pour retrouver son amant que son mentor… Yûki Asaka et Tadanori Nitta sont tous les deux médecins, et tous les deux justiciers : pour eux la souffrance de leurs patients ne sont les symptômes des maux dont souffre la société japonaise toute entière, abandonnée à son sort par des autorités davantage intéressées par l'argent que par les gens (nous sommes au début de la Grande Dépression japonaise commencée avec le krack boursier de 1991 et les choses ne se sont pas du tout arrangées depuis 1995-1996 : la planche à billet permet de renflouer l'État et les entreprises, mais les gens n'ont qu'à se débrouiller et la précarité et la pauvreté ne font qu'augmenter années après années en même temps que le nombre de scandales politico-financiers et de nostalgiques du Japon Impérial suprématiste et totalitaire). Pour eux deux, les patients ne peuvent guérir que si la société est soignée, mais Tadanori Nitta a opté pour la chirurgie invasive alors que Yûki Asaka est pour des options plus douces, moins radicales et moins définitives… Révolutionnaire contre réformiste, qui du maître ou l'élève a la meilleure solution pour le Japon ?
Finalement un manga sérieux sur la société, l'économie, la politique, qui pose des questions philosophiques sur la justice, l'autojustice et le meilleur moyens de remédier aux maux de la société (soit en gros que qu'avait fait l'auteur au tout début de "City Hunter", avant qu'on lui ordonne de faire un sitcom ecchi pour que lecteurs et lectrices n'aient pas à réfléchir) ? On ne le saura jamais, car les chercheurs d'or du Weekly Shonen Jump ont stoppé net le meilleur manga de Tsukasa Hojo… (les mauvaises langues diront que c'est à cause du manque de vente, mais tu l'aurais édité dans un magazine seinen et ton problème de vente il passe à la trapinette illico presto !)
Lien : http://www.portesdumultivers..
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C'est toujours un plaisir de lire un manga de Tsukasa Hojo, surtout quand il est dans la même lignée que « City Hunter » et « Angel Heart ». Ce tome est donc la suite et fin des aventures de Yuki, le médecin « catastrophes ». Pour un médecin, c'est une vrai casse-cou qui se mêle de ce qui ne la regarde pas au risque de se faire tuer ou d'apporter du tort à ses amis.

Dans ce tome, nous en apprenons plus sur le passé de Yuki et sur ce qui l'a conduite à revenir dans son village natal. L'histoire est donc un peu plus noire et plus axée sur une enquête criminelle. Elle en est donc que plus intéressante. Par contre, la fin de ce tome suggère une suite. La verra-t-on un jour ? J'aimerais d'ailleurs bien connaître la solution miracle à tous les maux de Yuki.

Comme vous l'aurez compris, il est donc toujours aussi agréable de lire un manga de Tsukasa Hojo, de par ses graphismes très réalistes ainsi que de par ses histoires très abouties. Il y a toujours une pointe d'humour dans celles-ci, ce qui est bien dans certaines histoires plus tragiques que d'autres. Je vous conseille donc plus que fortement de vous laisser tenter par ce diptyque très rafraichissant!! Pour ma part, je vais continuer à explorer les séries de ce mangaka !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un deuxième tome toujours aussi drôle ! Pourtant, il est différent, l'auteur s'attache à faire découvrir au lecteur ce que Tatsumi pense de Yuki et sa vieille promesse... On revient aussi sur le passé de Yuki qui révèle quelque chose d'étonnant ! On ne s'ennuie pas une seconde, on reste dans l'enquête policière, Yuki y possède une place de choix.
Ca finit un peu trop vite à mon goût, je me suis vite attachée à Tatsumi et Yuki et deux tomes c'est trop peu ! J'adore la veine comique que j'ai retrouvé des dessins animés de Nicky Larson de mon enfance. Il faut absolument que je continue de lire l'auteur ! Par où commencer ?? Peut-être par le premier qui me tombe sous la main...
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Dans ce deuxième tome, l'arrivée de Makoto Hino, médecin amoureux de Yûki, de Haruka, jeune fille au coeur d'artichaut qui s'éprend de qui fait un geste pour la sauver et du Dr Nitta au fond de sa cellule va compliquer les relation entre nos personnages d'jà bien tendu. Ce tome est plus axé sur les sentiments des personnages mais contient aussi beaucoup d'action grâce à la tentative d'infiltration d'une organisation de trafiquants de drogue. du coup on retrouve les codes et les gags qui ont fait les beaux jours de City Hunter. C'est un peu dommage que ça s'arrête là mais en même temps le risque était grand de retomber sur un City Hunter-like.
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Allez on débute ce tome de manière très classique avec un triangle amoureux qui s'installe mais heureusement, l'auteur nous fait décoller de ce traditionnel humour gentillet avec la révélation de Yuki. Un amoureux caché ? Qui peut donc mériter l'amour de cette femme incroyable ? Cette courte série m'aura plu à chaque chapitre avec Tatsumi et Yuki, si attachants et vrais. J'aime les oeuvres de Tsukasa Hojo et j'espère que je pourrai m'en dénicher d'autres que je n'ai pas encore lues ;)
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J'ai vu des avis très divergents concernant cette série sur Internet. Elle est parfois jugée excellente, d'autres fois un peu décevante, l'argument souvent avancé étant qu'on dirait une sorte de sous-City Hunter. Si la ressemblance entre les deux séries est évidente (comme je vais le développer par la suite), elle arrive quand même à trouver sa propre identité et est selon moi très intéressante à lire pour elle-même, mais aussi en tant que prolongement de certains éléments récurrents dans l'oeuvre de l'auteur, concernant en particulier le traitement accordé aux personnages féminins.

En effet, alors que la série culte de Hojo est centrée sur ce gros lourd (mais néanmoins très charismatique) de Ryo Saeba, on se retrouve ici avec un personnage principal féminin, épaulé par un ami d'enfance devenu policier. Ainsi, le duo est inversé par rapport à celui formé par Ryo et Kaori. Une inversion bienvenue puisque cela permet de donner la vedette au personnage féminin, ce qui est une des grandes forces de ce récit. En effet, je trouve personnellement que Hojo n'est jamais meilleur que lorsqu'il développe ses femmes fortes et badass. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, mais me concernant, Kaori est de loin mon personnage préféré de City Hunter. Je trouve qu'il y a une grande intelligence dans la façon dont Hojo écrit et met en scène les femmes (sans parler de ses illustrations sexy et classes à la fois). Vous pouvez d'ailleurs trouver à ce lien un excellent article d'une fan de la série qui explique en quoi les personnages féminins de City Hunter sont intéressants en terme d'écriture. Et concernant Yûki de Rash !!, on est exactement dans le même type de schéma, avec une femme sexy, forte et indépendante. Elle est un excellent médecin (indiquant une grande volonté et intelligence pour avoir mené à bien ses études), mais est aussi rompue aux arts martiaux, bref, c'est une femme qu'il ne vaut mieux pas embêter. À côté d'elle, son homologue masculin fait parfois office de faire-valoir, ce qui n'est jamais le cas de Kaori dans City Hunter par exemple. Et de la même façon que dans la série mentionnée précédemment, les comportements masculins vis-à-vis d'elle servent à mettre en avant certains travers des hommes de façon humoristique et plutôt juste (et sans les lourdeurs qu'il peut y avoir dans City Hunter selon moi).

Mais au-delà de ces ressemblances, la série trouve sa propre identité dans ce qu'elle raconte. Car si le premier tome ne semble pas avoir de réel fil conducteur et nous présente les personnages principaux via diverses situations rocambolesques riches en action, le second a au contraire une trame plus fouillée et présente même une figure d'antagoniste très intéressante, dans le sens où cet adversaire questionne les notions de bien et de mal et la façon de « soigner » les gens mais surtout les maux de la société. C'est en ça que la courte durée de la série est frustrante à mes yeux, ce méchant étant tellement réussi que j'aurai bien vu une série plus longue afin de développer plus en profondeur les thématiques qui lui sont liées. D'autant plus qu'il a un rapport particulier au personnage de Yûki qui donne beaucoup de corps à cette histoire.

Et au-delà de l'antagoniste, les divers personnages secondaires qui gravitent autour de notre héroïne sont également très réussis, permettant de développer un réseau relationnel créant une belle dynamique de récit. Que ce soit son ami d'enfance secrètement amoureux d'elle, son ancien collègue qui souhaite son retour à son ancien emploi ou encore la personne chez laquelle tout ce petit monde vit (sans parler du personnel de la prison où elle travaille), la galerie de personnages est variée et très réussie, et aurait mérité encore une fois d'être développé sur une plus longue durée. Mais si j'insiste sur le fait que j'aurai aimé une série plus longue (entre 5 et 10 tomes, ça aurait été parfait), cela ne veut pas dire que c'est frustrant pour autant. La série trouve quand même une conclusion, bien qu'assez ouverte, et se tient parfaitement avec seulement deux tomes. Il serait donc dommage de s'en priver.

Avant de terminer, impossible d'évoquer une oeuvre de Tsukasa Hojo sans parler de l'esthétique, qui comme à son habitude est magnifique. J'adore le style visuel de cet auteur, d'une grande classe, avec de nombreux détails et des compositions très dynamiques. Cela vient relever avantageusement toutes les qualités du récit, que ce soit l'écriture qui est dynamisée et les personnages qui sont rendus encore plus charismatiques. Comme toujours avec cet auteur, on est dans du haut de gamme et c'est un ravissement pour les yeux !

En résumé, Rash !! est une très belle surprise pour moi qui prolonge avantageusement le plaisir de lecture ressenti face aux oeuvres de Tsukasa Hojo. On y retrouve la patte visuelle de l'auteur et son talent pour dépeindre des personnages féminins charismatiques. Mon seul regret étant que compte tenu de la qualité de la série, j'en aurai bien repris pour encore quelques tomes. Malgré tout, sa durée n'est pas une source de frustration car la fin, bien qu'ouverte, se tient réellement. de ce fait, je vous recommande vivement cette lecture si vous aimez le travail de l'auteur !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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C'est toujours avec un plaisir non dissimulé que je commence un manga de Tsukasa Hojo car je sais d'avance que je vais passer un bon moment et encore une fois, cette série a été à la hauteur de mes attentes (j'ai dévoré les deux ouvrages en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire).
Le premier tome est hyper efficace : drôle, dynamique, plein d'action, des personnages ultra attachants (l'héroïne ressemble à un mélange de Kaori et de Ryo de City Hunter, c'est vous dire), le cocktail qui cartonne en fait !
Par contre, j'ai trouvé le tome 2 un peu moins bien que le précédent (même s'il est très bien, hein ! Ne me faites pas dire ce que je ne veux pas écrire). J'ai noté une petite baisse de dynamisme et j'avoue que je suis restée sur ma faim.
En fait, j'ai eu une impression d'inachevé. le tome 2 se termine comme s'il y allait avoir un tome 3 (même si l'histoire est bien finie – heureusement) et j'avoue que j'aurais bien lu d'autres livres avec nos deux héros.
Mais bon, si vous aimez les mangas de Tsukasa Hojo, je vous conseille vivement ces deux ouvrages.
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/0..
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Hérïne de la série Rash!, femme médecin, capable de déclencher des catastrophes, sexy en diable, je suis:

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