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Critique de ClarenceM
De la même manière que parcourir pour la première fois les rues de Manhattan ne procure pas de grande surprise, entrer dans l'Odyssée d'Ulysse relève de l'ordre du familier. Il y a des livres dont l'aura dépasse le livre lui-même, et l'Odyssée en fait partie. Rien d'étonnant alors à ce que l'expérience se solde par une déception amère.
L'aventure épique du héros matriciel, motif principal pour moi de l'attrait du livre, ne tient que dans la durée de 3 ou 4 chants. le reste traite du royaume abandonné par Ulysse, des efforts et sacrifices de Télémaque et Pénélope pour conserver leurs privilèges et des manoeuvres que les prétendants au pouvoir vont déployer pour investir le palais.
Au fil des pages, les personnages et les dieux s'enrichissent à éprouver les autres, à vérifier leurs états limites. Mais finalement dans ce récit antique où les dieux empruntent des traits humains et les hommes finissent par ressembler à des dieux, il n'y a pas de repos et la morale est nulle.
L'aventure épique du héros matriciel, motif principal pour moi de l'attrait du livre, ne tient que dans la durée de 3 ou 4 chants. le reste traite du royaume abandonné par Ulysse, des efforts et sacrifices de Télémaque et Pénélope pour conserver leurs privilèges et des manoeuvres que les prétendants au pouvoir vont déployer pour investir le palais.
Au fil des pages, les personnages et les dieux s'enrichissent à éprouver les autres, à vérifier leurs états limites. Mais finalement dans ce récit antique où les dieux empruntent des traits humains et les hommes finissent par ressembler à des dieux, il n'y a pas de repos et la morale est nulle.
