Citations sur L'Odyssée (171)
Le vaisseau filait sans secousse et sans risque, et l'épervier, le plus rapide des oiseaux ne l'aurait pas suivi.
Il courait, il volait, fendant le flot des mers, emportant ce héros aux divines pensées, dont l'âme avait connu, autrefois, tant d'angoisses.
Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel — pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille.
La divine Calypso lui dit :
-Je ne veux plus te voir souffrir ainsi et je suis prête à te laisser partir. Prends des outils, abats des arbres et construis un radeau en assemblant de solides planches. Moi, je te fournirai du vivre et des vêtements, et je ferai souffler une bonne brise qui te ramènera sain et sauf dans ta patrie.
(Extrait du chant V.)
L'Odyssé d'Homère.
C'est ainsi qu'en un tas ,gisaient les prétendants, rendant leur dernier soupir.
Je suis morte, j'ai subi mon destin. C'est le regret, le chagrin de ton absence, mon noble Ulysse, et le souvenir de ta douceur qui m'ont ôté la vie.
Elle se demandait si elle devait interroger son époux bien-aimé ou s'approcher de lui et l'embrasser.
C'est Zeus qui m'envoie jusqu'ici. Il dit que tu retiens contre son gré le plus malheureux des héros qui combattirent sous les murailles de troie, Aujourd'hui il t'ordonne de le renvoyer, car son destin n'est pas de mourir sur cette île loin des siens.
(Le repas terminé Hermes prit la parole)
Et le patient et divin Odysseus, joyeux de voir ce lit, se coucha au milieu, en se couvrant de l'abondance des feuilles. De même qu'un berger, à l'extrémité d'une terre où il n'a aucun voisin, recouvre ses tisons de cendre noire et conserve ainsi le germe du feu, afin de ne point aller le chercher ailleurs ; de même Odysseus était caché sous les feuilles, et Athènè répandit le sommeil sur ses yeux et ferma ses paupières, pour qu'il se reposât promptement de ses rudes travaux.
( Il s'agit ici de la traduction de Leconte de Lisle, dans une autre édition, car je n'ai pu retrouver celle de Victor Bérard. )
Non tu n'es pas mon père Ulysse !Un dieu cherche à me tromper pour augmenter mon chagrin.
Les Nymphes
Les Nymphe sont des divinités de la nature: ce sont de belles jeunes filles (sens premier du mot numphè en grec) qui vivent dans les eaux, les forêts et les montagnes. Ainsi les Grecs distinguaient-ils les dryades (nymphes des arbres), les naïades (nymphes des sources et des cours d'eau), les néréides (nymphes de la mer) et les oréades (nymphes des montagnes et des grottes).
Ces divinités sont généralement bienfaisantes, protectrices de la jeunesse, surtout des jeunes filles et des fiancées. Elles peuvent être les suivantes d'une grande divinité comme Artémis, la déesse de la chasse, ou d'une nymphe d'un rang plus élevé, comme Calypso. Elles habitent dans des grottes où elles passent leur vie à filer et chanter.