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Critique de majero


Tèlémakhos averti par la déesse Athènè aux yeux clairs que son père est peut-être vivant part à sa recherche, abandonnant sa mère Pènélopéia aux voraces prétendants, et pendant que les anciens compagnons d'arme de son père lui racontent ses hauts faits lors de la guerre de Troie, celui-ci, captif de la divine Kalypsô la convainc de le laisser quitter son île sur un radeau mais Poseidaôn qui ébranle la terre se fâche et il échoue chez la vierge Nausikaa où il raconte comment furent décimés ses camarades chez le kyklôps dont l'éborgnement fâcha si fort son frère Poseidaôn, les géants, l'empoisonneuse Kirkè ne le laissant partir qu'à condition qu'il aie consulter l'âme du Thébain Teirésias dans l'Aidès auprès de l'implacable Perséphonéia, le chant des divines Seirènes, le monstre Skyllè aux six cous puis la fureur d'Hélios dont les boeufs avaient été sacrifiés.
Reste au retour à reprendre l'île d'Ithaque aux insolents prétendants .

Une construction moderne 'à tiroirs' du récit le rendant plus vivant, beaucoup de poésie dans la belle traduction de Charles-René-Marie Leconte de L'Isle par exemple pour décrire un lever de soleil:'Hèlios, quittant son beau lac, monta dans l'Ouranos d'airain, afin de porter la lumière aux immortels et aux hommes mortels sur la terre féconde.'

Mais ce qui m'a le plus profondément touché en pénétrant un mode de vie datant de 3000 ans, c'est la poignante fragilité de ce peuple soumis aux caprices des dieux, crainte ou confiance, espoirs, abandon.
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