Après mon coup de foudre pour “
Maybe someday”, je ne pouvais que sauter sur le spin off : “
Maybe not”.
Colleen HOOVER reprend l'un des colocataires présent dans le premier, et en fait le personnage principal de ce roman. Ce faisant, elle développe une romance totalement différente, dans laquelle tous les détails de certaines scènes étranges du premier roman nous sont expliqués par le biais de cette histoire : Ce sont ces éclaircissements amusants qui m'ont le plus plu dans cette lecture (pourquoi Warren visionnait-il tout le temps des films porno ? Qui avait écrit au marqueur sur le front de Sydney ? etc…), mais nous sommes quand-même loin de l'ambiance qui rendait "
Maybe Someday" si spécial et attendrissant.
Warren est toujours le bon copain potache qui aime les farces, donc la lecture se déroule dans la bonne humeur. Son caractère impulsif et buté, mais sympa et bon enfant, en fait un narrateur attachant. Ceux d'entre vous qui ont lu «
Maybe Someday » auront bien sûr deviné qu'il s'agit ici de son histoire avec Bridget, cette mystérieuse colocataire sauvage et farouche qui s'habille en mini short et ne parle qu'en agressant tout le monde… Mais allez savoir pourquoi, Warren comprend ce mode de fonctionnement et parvient à son tour à la toucher, même si leur amour au départ ressemble plutôt à un match de boxe… !
« La seule différence entre tomber amoureuse et être amoureuse c'est que ton coeur sait déjà ce que tu ressens alors que ton esprit s'entête à ne pas l'admettre. »
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Au final, ce fut un agréable spin off dont l'auteure s'est servi judicieusement, c'est-à-dire pour explorer les pistes amusantes et les personnages secondaires intrigants qui avaient enrichi le premier roman. Je n'irai pas jusqu'à lui mettre 4 ou 5/5 comme l'ont fait pas mal de fans, parce même si on retrouve l'esprit de «
Maybe Someday », les personnages sont moins creusés et le scenario également (je pense que l'auteure voulait juste exploiter les pistes qu'elle avait semées précédemment et elle le fait bien) : Ce sera donc un 3/5 pour moi. Car, même si je ne me suis pas attachée à Bridget et que leur histoire est très courte (seulement 108 pages), j'ai passé un moment de divertissement à la fois fort et léger.
C'est une histoire qui peut se lire seule mais pour autant, à mon humble avis, c'est un livre qui parlera plus aux lecteurs de «
Maybe someday », qui redécouvriront avec lui un contexte et des personnages qu'ils ont déjà un peu sondés, et qui les auront peut-être intrigués.
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