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Critique de ATOS


ATOS
22 septembre 2016
- Nick Hornby .
- Qui ?
- Nick Hornby tu connais ?
- Nick…
- Nick Hornby ?
- Non.
-Haute fidélité ?
- Comment ?
- Haute fidélité , c'est un de ses romans.C'est un auteur anglais.
- Non.
Je ne connaissais ni l'auteur, ni le roman. Et je te remercie  A. de me l'avoir fait connaître.
Il y a des livres comme ça qui ressemblent à l'écharpe. A votre écharpe. A celle que vous avez oubliée sur la banquette du café. du café où vous alliez après les cours. A l'époque il vous fallait au moins trois heures pour boire un café. Rapport à vos petits deniers, et aussi à la qualité du café. L'écharpe de ces après- midi que vous séchiez , au bas de la rue, derrière la voie ferrée, quand il pleuvait. L'écharpe oubliée, la café avalé, et la tasse ? On l'a tous bue. Enfin, je crois.
Lire certains livres, c'est un peu respirer de soi.
Alors ce roman. Anglais. Il n'y a que les romans anglais pour nous ressembler comme ça. Nous faire rire, nous faire grincer des dents, nous gratter dans le cou comme le faisait l'écharpe. L'écharpe celle qui enveloppait les années passées. Un petit côté Bridget Jones ( sans la jupe, moins le stylo, ) , un petit côté Vernon Subutex ( version beatles, genre ... « Vinyl », « Ray »... sur le côté...), face A, face B.
Oui on sourit, on rit. Pas facile de grandir, pas facile d'aimer ; pas facile d'être tout entier, face à soi même. Dire la vérité aux autres ? Oui c'est plus facile qu'à soi . Les années passent. Tant mieux. Tant pis. Les années passent, on change ou pas. Les amours, les rêves, les emmerdes. Tout change. Forcément. On arrête pas le temps. On voudrait pas. On résiste, pour avoir le meilleur, on récolte parfois le pire. On résiste, on veut pas. Pas vieillir, pas grandir, pas mourir.On veut pas donner ses rêves au chat. Et ta langue ? Toujours vivante.
Et si, et si...et si..ouais mais... peut être pas. le conditionnel passé vous éloigne toujours du futur simple. Mais ça ça s'apprend pas. Ça se vit.
Et puis hop un beau jour, on y va. On change, on avance, face A, face b, on change pas de disque, peut être de titre. On est toujours le même. Les autres le savent, mais nous , on y croit pas .
Hop, on y va. Même pas mal de grandir, bien sur on oublie pas les amours, à jamais et pour toujours, on oublie pas. On change c'est tout. On concède peut être. C'est ça ou en crever. Bien oui faut accepter d'être aimer , peut être seulement, pour les défauts qu'on a pas . Les qualités ?...Rapport à quoi ? Au mare du café ? Là où l'écharpe est tombée ?
Grande ou petite, toute les histoires ont leurs héros. On s'en fout qu'il soit un peu de mauvaise fois, ( une fois, il était une fois, c'est déjà tout un début) un peu, parfois, le tout c'est qu'il soit sympa. Sympa. Ça rend pas chagrin. On change d'échelle.
- Sinon, et toi plus tard... tu te vois comment ?
- vivant !

Astrid Shriqui Garain

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