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Drôle d'héritage pour Sofie Lund qui se retrouve propriétaire de la maison de son mafieux de grand-père, un coffre boulonné au sol. Lorsqu'elle réussit à le faire ouvrir, une arme s'y trouve, qui, suite à un examen balistique se révèle lié à deux enquêtes passées : le meurtre d'une jeune femme et la disparition d'un chauffeur de taxi, la première a priori élucidée, la seconde toujours en cours sans aucune piste satisfaisante jusque là.

Je fais la connaissance de l'inspecteur William Wisting à cette occasion, héros récurrent de l'auteur norvégien Jørn Lier Horst, un bon personnage de flic « normal », loin de stéréotypes du flic ravagé par quelque chose, juste un père de famille attentionné qui doit affronter une hiérarchie en quête de résultats à tout prix, sans être capable de se remettre en question lorsque certains de ses membres semblent impliqués dans des affaires pas nettes.

On est clairement dans le polar classique, sans effusion sanglante, sans course au glauque. La construction narrative est solide, crédible, enchâssant plusieurs arcs narratifs jusqu'à une résolution vraiment convaincante. Trop classique pour moi, cependant. Je me suis parfois un peu assoupie dans cette intrigue un poil pépérisante, alors que j'apprécie les polars qui électrisent, par un terroir social, un contexte historique ou des personnages forts. Cela m'a clairement manqué ici pour que je garde un souvenir puissant de ce roman. Ce sera juste un polar de plus, plaisant, mais sans plus, sans surprise.

Lu dans le cadre du jury Prix Bureaux des Lecteurs Folio RTL 2021 #3
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Voilà près de six mois que Jens Hummel, chauffeur de taxi, a disparu « sans laisser de traces ». La police semble impuissante, la presse commence à mettre en cause les compétences du commissaire William Wisting. Mais comment débuter une enquête sans scène de crime, comment rassembler une enquête qui part dans tous les sens ? se demande le commissaire de Larvik.
Dans ces conditions, comment ne pas refuser un début de piste, si ténu soit-il ? Suzanne, l'ex-amie de Wisting qui tient un café, lui rapporte les propos étranges d'un client face à un reportage sur le chauffeur de taxi.. Il se trouve dans la grange, aurait-il répété….
Pendant ce temps, Line, la fille de Wisting, en congé maternité, s'installe à Larvik et retrouve Sofie, avec laquelle elle était à l'école primaire. Sofie Mandt – qui s'appelle maintenant Lund, maman d'une petite Maja. Sofie a repris la maison de son grand-père Frank Mandt, décédé peu de temps auparavant, truand notoire, roi de la contrebande d'alcool en Norvège. du contenu de la maison, il ne reste que le coffre-fort que Sofie fait ouvrir devant Line. le coffre recèle de grosses sommes d'argent, un revolver et des carnets. Sofie accepte que Line remette le revolver de manière anonyme à son père.
Un premier témoin…. Une arme…. L'enquête va pouvoir démarrer ; le commissaire Wisting va vite comprendre que l'arme apparaît dans une autre affaire. Elle a servi à tuer une jeune femme, Elise Kittelsen. Accusé du meurtre, incarcéré, Dan Roger Brodin va être jugé dans les prochains jours. Pour faire aboutir sa propre enquête Wisting va devoir reprendre rapidement les conclusions quelque peu hâtives du commissaire Harald Ryttingen quitte à affronter la hiérarchie qui se fait menaçante.

Le disparu de Larvik est un roman de près de 470 pages qui nous permet de retrouver avec plaisir Jørn Lier Horst, romancier norvégien, ancien inspecteur de police. Evitant toute violence gratuite, c'est au cheminement psychologique de l'enquêteur que nous convie le romancier. Il n'exclut aucune piste, passe au crible chaque témoignage, à la recherche de l'indice oublié, d'une incompatibilité. Et cet incessant travail de fourmi finit par porter ses fruits.
Les personnages du roman sont dépeints avec beaucoup d'habileté. Line, Suzanne et Wisting ont ma préférence ; Sofie et son entêtement frôlant la bêtise ne m'a pas vraiment convaincue.

Alors que Wisting met à jour la vérité, Line met au monde sa petite-fille, une belle conclusion pour ce cold-case à la norvégienne !

A noter : les vidéos de Jørn Lier Horst publiées par Babelio permettent d'en savoir plus sur l'auteur, ses méthodes de travail ! Un petit plus pour tous ceux, toutes celles qui "suivent" avec plaisir le romancier norvégien.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Wisting et sa fille Line qui est revenue vivre près de chez lui, profitant de son congé de maternité pour retaper la maison qu'elle vient d'acheter. Peu de temps après son installation elle fait la connaissance d'une jeune femme, mère célibataire, qui a hérité de la maison de son grand-père.

Un chauffeur de taxi disparu depuis 6 mois donne du fil à retordre aux policiers de Larvik mais avec l'arrivée de l'été ils espèrent avancer dans leur enquête.

La ténacité est un trait commun du père et de la fille, journaliste free-lance, qui va les pousser jusqu'à la vérité quels que soient les désagréments et les dangers croisés ! Et leurs enquêtes nous emmènent dans des milieux peu fréquentables !

Un polar peu violent ou du moins avec peu de violence décrite en long et en large, les enquêtes ont un déroulement facile à suivre et crédible et pour une fois le policier en question n'est pas un alcoolique !

Comme j'ai eu du mal à les quitter à la fin de ce volume, j'ai lu le tome 5 dans la foulée

Challenge Gourmand 2023/2024
Challenge Pavés volumétrique 2024
Pioche Pal mars 2024 : Arwen78
Lecture Thématique Polar mars 2024 : Tome d'une série
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Le parrain régional que l'on a retrouvé mort au bas des escaliers de sa cave, un meurtre au coupable trop évident et une disparition non élucidée, c'est beaucoup pour une petite ville de la côte Sud norvégienne.
En ce début d'été, l'inspecteur William Wisting patine dans la semoule, l'enquête sur la disparition inquiétante d'un chauffeur de taxi est au point mort. Il faut dire qu'il a aussi d'autres préoccupations, sa fille Line, qui est revenue vivre tout près de chez lui, est en congé maternité, la naissance est prévue dans quelques semaines.
Un rayon de soleil pour ce quinquagénaire solitaire.
Une amie d'enfance de Line de retour à Larvic et un coup de fil opportun de son ex, et voila William, les pièces du puzzle arrivent au compte goutte, à toi de les assembler, mais méfie toi tout de même dans ton entourage certaines personnes n'ont pas du tout envie que la vérité éclate.

Une enquête bâclée, un faux coupable idéal et des policiers ripoux, pas grand chose de neuf dans le polar Nordique, mais reconnaissons à Jorn Lier Horst un vrai sens du récit et une profonde connaissance du milieu qu'il décrit. Vingt années d'expérience en tant qu'inspecteur spécialisé en homicide lui permet de nous rendre compte parfaitement des rouages du système policier et judiciaire de son pays .
Les tendres rapports père/fille qu'entretiennent William et Line apportent de la douceur dans une enquête plan-plan qui égratigne gentiment le mythique “Norway way of life”.
On voit bien que Horst en vieux routier du genre veut tordre le coup aux clichés du polar : le flic dépressif et alcoolique avec problème familiaux..
En ce sens, son personnage est plutôt réussi, un policier veuf qui ne boit pas et à des rapport tendres avec sa fille qui elle-même ne se drogue pas et a un travail intéressant..
Mais l'enquêté est très classique et sa résolution est sans surprise....
.Le disparu de Larvik est un bon polar d'été , sans se fatiguer, ni plus ni moins ....
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il y a six mois Jens Hummel disparaissait avec son taxi. L'enquête n'a mené à rien. La police est critiquée pour ses mauvais résultats.
L'enquêteur Wisting aimerait bien aller plus loin dans les recherches avant que l'affaire soit classée sans suite.
Sa fille venue vivre près de lui avant son accouchement rencontre Sofie. Mère célibataire elle aussi, elle vient d'emménager dans la maison dont elle a hérité de son grand père.Elle sait que l'homme était un mafieux, trafiquant d'alcool et de drogue. Ignoble bonhomme qui lui a gâché la vie .
Dans cette maison un coffre scellé au sous-sol renferme des liasses de billets, des documents mais surtout un revolver que la balistique va identifier comme l'arme d'un crime. Celui d'une jeune femme le soir du jour de l'an.
Wisting pense que l'affaire du disparu et celle de la mort de la jeune femme sont liées.
Très vite les découvertes s'enchaînent. Ça ressemble à un "jeu" de poupées russes qui s'emboîtent petit à petit jusqu'à la solution.
C'est un polar construit proprement, avec une belle logique.
Et... je me suis ennuyée.
Il manque une ambiance, un flic alcoolo proche du burn-out, des fausses pistes, et pourquoi pas un petit pervers. Bref, 470 pages lues laborieusement.


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Un polar norvégien plutôt agréable à lire sans être inoubliable et qui a le mérite de nous proposer une intrigue assez bien fichue. Pour le reste rien de nouveau sous le soleil. Des personnages falots, et pas grand chose de passionnant dans l'écriture du livre qui doit être à la littérature ce que Derick (jamais vu mais j'imagine) pourrait représenter pour le cinéma.
Amusant de noter que sur la 4ème de couverture du livre , l'éditeur a cru bon d'ajouter une critique parue dans la presse évoquant, à propos ce ce livre, une "formidable atmosphère nordique". Alors là les bras m'en tombent. Excepté le fait que les personnages s'appellent Svensson par exemple, on serait bien en peine de trouver la moindre couleur locale, voire même la moindre réflexion intéressante sur la société norvégienne excepté le traditionnel "hou la la la criminalité augmente !" Si les personnages s'appelaient Da Silva ou Rodriguez ce journaliste aurait sans doute conclu à une vision passionnante du Portugal....
Ce sera d'ailleurs un mystère pour nos successeur que de découvrir la vision de la société proposée par cette invasion de romans nordiques (dans le sillage de Henning Mankell ou de Millenium). Avec ces dizaines de romans plus ou moins interchangeables portés par un sens du marketing plus poussé que par un réel talent littéraire, les gens vont finir par penser qu'Oslo est plus dangereuse que Guatemala City ou Caracas.
Outre la bêtise d'une telle proposition, il y a dans ce genre de roman, à la longue, un aspect réactionnaire bébête qui détonne quand on se rappelle la justesse des analyses d'Henning Mankell. Mais tout le monde, je le déplore, n'est pas aussi passionnant.
Enfin sur le plan historique c'est idiot de laisser penser que les pays nordiques vont basiquement dans le sens d'une explosion de la criminalité. Certes cela augmente, mais on part de très bas, et auparavant il y avait eu une très longue décroissance de la criminalité qui avait fait de ces sociétés parmi les plus dangereuses du monde au Moyen-âge par exemple les pays les plus tranquilles du monde.
En somme, il y a une large part de fiction dans tout cela, une vision un peu simpliste des choses. Et un modeste conseil, en revanche méfiez-vous davantage de Guatemala City que d'Oslo....
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Je découvre cet auteur avec roman, et pourtant il a obtenu le prix du polar scandinave avec son livre précédent : l'Usurpateur.
Il s'agit de la 4ème enquête de l'inspecteur Wisting, qui est un personnage récurent de l'auteur. Mais si comme moi vous n'avez pas lus les romans précédents cela ne gêne en rien la lecture et la compréhension de l'histoire.
Sofie Lund emménage avec sa fille dans la maison qu'elle a héritée de son grand-père. Elle découvre dans la cave un vieux coffre-fort. Aidée de Line, qui n'est autre que la fille de Wisting, elles parviennent à ouvrir le coffre-fort. Pendant ce temps Wisting enquête sur la disparition de Jens Hummel. Quels sont les secrets dans le coffre ? Est-ce que le contenu du coffre et la disparition de Jens Hummel sont liés ?
En tant que lecteur nous suivons Wisting dans son enquête.
On n'est pas dans le cliché habituel du policier désabusé et alcoolique. Wisting est âgé d'une cinquantaine d'année, il entretien de bon rapport avec sa fille, mais sur le plan de sa vie sentimentale il est plus indécis. La psychologie du personnage principal est bien décrite, et les personnages secondaires également.
Le style d'écriture est clair et fluide. Au fil des pages, l'histoire monte en intensité. Mais comme dans tous les polars scandinaves, il y a une certaine lenteur. Ici, il n' y a pas de fusillade, de violence, de meurtres en cascades. Les chapitres sont courts et cela donne du rythme à l'intrigue.
Toutefois l'auteur est assez critique envers la police de son pays, mais comme c'est un ancien policier il est bien placé pour en parler. Il traite également de l'erreur judiciaire.
Un polar avec une intrigue classique, qui reste agréable à lire et qui devrait plaire aux amateurs du genre.
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Le 4ème roman de cet auteur norvégien que j'aime bien.
Comme souvent dans ses polars, il y a deux enquêtes en parallèle. Tout d'abord la disparition suspecte d'un chauffeur de taxi et aussi une enquête presque bouclée sur une jeune femme assassinée au Nouvel An. Les deux enquêtes seront liées, par une histoire de trafics de drogue. Un parrain de la drogue, Franck Mandt a été retrouvé mort dans sa cave également.
Line, la fille journaliste de Wisting est en congé maternité et a racheté une maison près de celle de son père. Elle reprend contact avec une ancienne copine de classe, Sofie, qui est la petite-fille de Franck Mandt et a hérité de sa maison. Dans le coffre-fort de celui-ci, elles retrouvent des liasses de billets, un revolver et des documents compromettants.
Un bon roman, un peu lent, sans violence. le personnage principal n'est pas un vieil inspecteur blasé, dépressif ou alcoolique comme souvent dans les polars. La relation avec sa fille apporte un peu de douceur et tendresse à l'histoire.L'auteur critique aussi les méthodes des policiers de son pays qui parfois, sont prêts à condamner un innocent, pour boucler leur enquête plus vite.
Un bon moment de lecture pour moi : une valeur sûre, j'attends le prochain.
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Chez Jørn Lier Horst, pas de cascades spectaculaires, pas d'échanges de coups de feu. Il prend le temps de composer l'intrigue, de construire le récit, d'y intégrer de belles histoires familiales. Et page après page, ça gagne en complexité et ça devient de plus en plus passionnant.
Bien plus qu'un polar, même si l'enquête est totalement captivante, il y a un univers Jørn Lier Horst comme il y a un univers Henning Mankell.
"Le disparu de larvik " est assurément un des romans à lire cet été.

#LeDisparuDeLarvik #JørnLierHorst #SérieNoire #Gallimard #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

A Larvik, l'été est là. Six mois ce sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu'aucun indice n'ait permis de faire avancer l'enquête de Wisting. Sa fille, Line, a acheté une maison dans la même rue et elle profite de son congé maternité pour la retaper. Dans quelques jours, l'enfant sera là. Père et fille s'affairent. Mais deux événements survenus inopinément vont relancer l'enquête : le commentaire d'un client, saisi au vol par l'ex-compagne du policier dans son bar ; la découverte d'une arme dans un coffre-fort. Nouveaux indices, nouvelles pistes. Les fils que tirent Wisting et son équipe les mènent bien plus loin que ce qu'ils avaient imaginé... les voilà en train d'empiéter sur une affaire de meurtre qui va incessamment être jugée.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Larvik.Six mois ce sont écoulés depuis la disparition d'un homme et son taxi.
Qu'à t'il bien pu ce passer ? Ou est cet homme ? Pourquoi est il introuvable ?
Wisting mène l'enquête !
Quand à Line... elle s'apprête à accueillir un bébé ! Lorsqu'elle tombe sur un ancienne amie, une jeune maman, elle aussi va ce trouver confronter à certaines choses...

Quatrième volet des aventures de William Wisting !
Un bonheur de retrouver les différents protagonistes.
J'aime cette ténacité de cet inspecteur.
Les chapitres courts donnent du rythme.
Une enquête intrigante.
Puis suivre les personnages, j'adore !
Un dénouement auquel je ne m'attendais pas.
Bref encore un bon moment avec la plume de Jørn Lier Horst ! Pas le meilleur mais un agréable quand même !
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