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Critique de Denis_76


Relecture, et re-critique.
Cette fois, je n'ai lu que les passages de Schopenhauer. Dans les extraits de "Le Monde comme représentation et comme volonté", 1819, l'obstacle est pour moi de définir ces termes. Je vois "représentation" comme vue subjective des objets ; donc cela veut dire que chacun voit le Monde à sa façon.
Je comprends, chez Schopy, "volonté", non pas au sens traditionnel positif, mais plus négatif, comme l'ensemble des sentiments (joie, tristesse, émotion, passion, désir ) qui meuvent l'individu. Et pour l'auteur, le but de la vie est de se désengager de la volonté afin de permettre à l'âme de se recueillir dans la "contemplation", prendre du recul pour "saisir" vraiment l'objet (exemple : peinture ) sans y mêler les passions... qui gâchent tout.
Dans "Aphorismes sur la sagesse dans la vie", 1851, l'écriture est plus mure, Schopy cherche l'eudémonologie, c'est-à-dire le bonheur. Sa réponse est nette : le bonheur est dans ce qu'on "est", et non dans ce qu'on "a" ou dans ce qu'on "représente" pour les autres.
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Comme les philosophes grecs, Schopenhauer voit la richesse dans ce qu'on "est" ; comme Spinoza, Schopenhauer pense que les passions gâchent tout.
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A ma première lecture, l'an passé, j'ai lu à la fois Schopy (je rigole quand je vois sa tête de fou échappé d'un zoo ), et les commentaires de Houellebecq : ça m'a embrouillé, j'ai relu ma critique, et j'ai dit : "Oh là là ! "... Arthur a sa vision, Michel (que j'adore dans ses livres propres ) a la sienne... et l'ensemble fait une mayonnaise ratée pour moi : )
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Bon, il me reste à lire les passages de Michel, mais je n'en ai pas envie, car je crois avoir compris sans lui : )
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