AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le commandant d'Auschwitz parle (14)

(p. 94)

Dans les prisons et dans les camps de concentration, le travail, est, certes, une obligation imposée par la force. Et pourtant chaque prisonnier est capable de fournir un libre effort à condition d'être bien traité. Sa satisfaction intérieure réagit sur tout son état d'esprit, tandis que le mécontentement occasionné par le travail peut rendre toute sa vie insupportable.

Combien de souffrances et de malheurs auraient pu être évités si les inspecteurs du travail et les chefs de commandos s'étaient donné la peine de prendre ces faits en considération, s'ils avaient ouvert leurs yeux lorsqu'ils traversaient les ateliers et les chantiers.
Commenter  J’apprécie          10
(p. 136 - Auschwitz)
La multitude et la variété de mes travaux, comme on le comprendra aisément, ne me laissaient que fort peu de temps pour m'occuper spécialement des prisonniers. J'étais obligé de confier cette tâche à des subordonnés aussi peu recommandables que Fritzsch, Meier, Seidler et Palitzsch, tout en sachant d'avance qu'ils ne dirigeraient pas le camp conformément à mes idées et à mes intentions.

Mais je ne pouvais suffire à tout. Un choix s'imposait à moi : il fallait m'occuper uniquement des prisonniers ou poursuivre avec toute l'énergie possible la reconstruction et l'agrandissement du camp. Dans un cas comme dans l'autre, il fallait s'engager tout entier, un compromis était impensable. Or, la construction et l'agrandissement du camp étaient ma tâche essentielle et devaient le rester au cours des années suivantes, même lorsque maintes autres besognes vinrent s'y ajouter. C'est à cette tâche que je vouais mon temps, toute ma pensée.
Commenter  J’apprécie          10
La douleur est la seule force qui est créée avec rien, sans frais et sans peine.
Il suffit de ne pas voir, de ne pas écouter,de ne pas faire.
Commenter  J’apprécie          00
(p.69 - Dans la prison de Bradenburg - 1924-1928)

Les dirigeants des pénitenciers étaient invités à s'occuper plus attentivement de chaque prisonnier et de ses soucis personnels. Quand aux prisonniers eux-mêmes, on avait décidé de les soumettre à un système qui leur permettrait, s'ils faisaient preuve de bonne conduite, d'application au travail et du désir de se réhabiliter, d'atteindre, après deux étapes intermédiaires (qui comportaient chacune des privilèges importants et jusqu'alors impensables) un troisième stade qui leur faciliterait une libération anticipée avec sursis. Dans le meilleur des cas, ou pouvait obtenir ainsi la réduction d'une moitié de la peine.

Parmi les huit cents prisonniers de notre pénitencier, je fus le premier à atteindre cette troisième étape. Jusqu'au jour de ma libération il ne se trouva qu'une douzaine d'autres prisonniers qui furent reconnus dignes de recevoir les trois galons qu'on m'avait octroyés. Dans mon cas, toutes les conditions nécessaires pour obtenir cette faveur étaient acquises d'avance : on ne m'avait ni puni ni admonesté; ma somme de travail quotidienne était toujours largement dépassée, je purgeais pour la première fois une peine de prison, je n'avais pas perdu mes droits civiques et j'étais considéré comme un criminel politique.
Commenter  J’apprécie          00





    Lecteurs (453) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3204 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}