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Emotions fortes
Liste créée par PrettyYoungCat le 06/12/2021
40 livres.

Une claque à laquelle on ne s'attendait pas, des larmes qui embuent les yeux, un sentiment glaçant, un rejet viscéral,... bref, des émotions qui bouleversent et nous remuent, nous laissant coi, voici une petite liste de livres inoubliables qui en font une véritable expérience de lecture...



1. Débâcle
Lize Spit
3.80★ (1661)

Débâcle est un livre sujet à débat : soit on l'aime, soit on le déteste, mais il ne peut laisser indifférent. On le décrit cru, extrêmement cru, et noir... Si l'histoire contient quelques passages choquants, elle n'est heureusement pas faite que de cela. A la fois fascinant et dérangeant.
2. Il faut qu'on parle de Kevin
Lionel Shriver
4.30★ (3579)

Entre fascination et horreur, on entre en totale immersion dans la psyché d'une mère qui se demande comment son fils a pu devenir un assassin. C'est une histoire qui bouscule, perturbe, dérange et dans laquelle pourtant on s'enveloppe entièrement pour comprendre.
3. Les raisins de la colère
John Steinbeck
4.47★ (23147)

Les raisins de la colère nous bouleverse par la combativité et la dignité de ces hommes et de ces femmes acculés à la misère la plus absolue lors de la Grande Dépression. C'est un chemin long et chaotique, sur une route pavée de dalles venues de l'enfer. La faim, l'épuisement, le désespoir... mais jamais le renoncement. La solidarité entre miséreux redonne foi en l'humanité et aide à espérer un avenir enfin prometteur... Rien moins qu'un chef-d’œuvre dont le final s'avère inoubliable.
4. La Mort est mon métier
Robert Merle
4.36★ (9921)

Roman basé sur la vie de Rudolf Hoëss, commandant du camp de concentration d'Auschwitz, nous appréhendons d'abord l'enfance du futur bourreau pour tenter de comprendre comment il a pu devenir une implacable machine à tuer. La seconde partie, où il sévit dans le camp, comprend des scènes très dures, exacerbées par la froideur d'un homme zélé à obtenir un maximum de "rendement" (à savoir l'extermination du plus "d'unités" possibles). Très intéressant, mais totalement glaçant.
5. Des souris et des hommes
John Steinbeck
4.21★ (55336)

Une histoire toute en simplicité et en poésie qui nous parle de différence, de solitude et d'amitié. Beau et triste à la fois. Un livre inoubliable.
6. Je vous écris dans le noir
Jean-Luc Seigle
4.18★ (1346)

Je vous écris dans le noir est écrit sous forme de cahiers dans lesquels Pauline Dubuisson se raconte. Elle qui fut tondue à la libération. Elle qui assassinat son amant Félix. Et l'imbrication de ces deux moments aussi fatidiques que tragiques de son existence. Une histoire pleine de poésie et de noirceur qui contient quelques scènes d'une rare intensité qui peuvent vraiment ébranler. Un roman biographique terrible, fort, bouleversant, déchirant et passionnant de bout en bout. Un coup de foudre littéraire !
7. J'irai cracher sur vos tombes
Boris Vian
3.89★ (17158)

J'irai cracher sur vos tombes est écrit à l'encre mêlée au parfum de soufre où le sexe et la violence sont au service de la vengeance. Un livre qui désarçonne à ne pas mettre entre toutes les mains.
8. On achève bien les chevaux
Horace McCoy
3.91★ (1748)

La fin est prévisible, la fin est aussi tragique qu'inéluctable. La fin nous est dite dès le début. Mais la fin nous saisit d'horreur tant elle fait écho au désespoir. La force et la fragilité de l'espoir, de tous ces laissés pour compte sur le bord de la route où la roue de la vie est mue par le fric. Celui qui vous donne le droit de survivre, de manger. Une lecture marquante mais cruelle. Choisissez bien votre moment, car inutile de préciser qu'elle vous remuera.
9. Elle s'appelait Sarah
Tatiana de Rosnay
4.29★ (13769)

Deux temporalités s'unissent dans ce roman pour nous parler de la rafle du Vél' d'Hiv' liées par un terrible secret. Bouleversant, on termine cette histoire les yeux embués de larmes.
10. Les noces barbares
Yann Queffélec
3.85★ (7188)

C'est une histoire triste et cruelle que celle de Ludovic, fruit d'un viol et repoussé par sa mère dont ses yeux verts lui rappellent trop ceux de son agresseur. Ludovic est mis à l'écart comme une chose honteuse et encombrante pour finalement être placé dans une institution pour enfants arriérés mentaux. Ce pauvre gosse est seul avec sa blessure, avec cette mère qui l'a rejeté et dont il voudra désespérément se faire aimer. Une histoire forte qui ne laisse pas indemne.
11. Les Bienveillantes
Jonathan Littell
3.96★ (7956)

Les bienveillantes ou le journal d'un officier nazi qui a pris part à la Shoah par balle... Un pavé de 1.400 pages en édition de poche qui surajoute à l'horreur - qui se suffit largement à elle-même - les délires scatologiques et incestueux de cet homme psychiquement perturbé. Un résumé de fort parti pris puisque certains ont adoré. Mais c'est un rejet absolu pour moi, une expérience de lecture fort désagréable.
12. Le Propre de l'homme
Robert Merle
4.04★ (403)

Un couple de scientifiques qui décident d'adopter une petite chimpanzée qu'il élèveront tout en l'étudiant. On lui apprend la langue des signes et Chloé fait preuve d'une remarquable capacité non seulement à se servir des mots mais aussi à associer des idées pour créer de nouveaux mots. Chloé est attachante car si peu nous sépare d'elle. Chloé est bouleversante quand elle compare son image dans le miroir à celle de la petite fille du couple. La fin est triste aussi... Etant sensible au sujet des animaux je sais que je suis sortie très remuée de cette lecture, d'autant que Robert Merle narre cette histoire avec sensibilité et intelligence, qu'il s'appuie sur des données scientifiques pour nous parler des réactions de la petite Chloée et que si elle parait si "humaine" ce n'est pas par le fruit de son imagination.
13. Un secret
Philippe Grimbert
3.77★ (14993)

L'histoire débute par cette phrase : "Fils unique, j'ai longtemps eu un frère." Ce frère qui était en lui se dessinait comme un être inégalable, un concurrent vis-à-vis duquel il n'était pas de taille et contre lequel pourtant il devait lutter. Un jour, ce frère prendra vie... J'ai été bouleversée par cette histoire, ce "roman" qui joue avec les frontières du réel. La sobriété des émotions transmises n'en a que décuplé leur force, et elles m'ont étreinte au point d'en faire couler des larmes.
14. Les Élus
Steve Sem-Sandberg
3.64★ (289)

L'horreur de la seconde guerre mondiale et de l'idéologie eugéniste des nazis nous est racontée ici au travers de l'histoire de ces enfants du Spiegelgrund qui réunit des handicapés, des « débiles » et des inadaptés sociaux. En fait de handicap ou de débilité ce sont les traitements réservés à ces enfants qui les rendent à moitié fous et mourants. La « mort miséricordieuse » cyniquement nommée par Hitler est prodiguée à ces enfants jugés irrécupérables et inaptes. Ce livre laisse un sentiment de dégoût, de colère et de révolte. Il m'a aussi laissé un sentiment de tristesse et un temps de recueillement à la dernière page tournée.
15. Inconnu à cette adresse
Kathrine Kressman Taylor
4.24★ (15301)

Cette fiction qui emprunte la forme épistolaire est basée sur de véritables lettres. Cette nouvelle nous décrit au travers des échanges de deux amis, l'un Juif, l'autre non, la montée au pouvoir d'Hitler et l'endoctrinement du peuple allemand. Publiée dès 1938 elle sonne comme un signal d'alarme auquel les Hommes sont restés sourds. Une véritable gifle.
16. Le malheur du bas
Inès Bayard
3.88★ (916)

Ce roman est violent comme une gifle qu'on n'attend pas. Ce roman dérange parce qu'il parle du tabou du viol, du tabou de l'infanticide (on le sait dès les premières pages, je ne déflore rien). Ce roman dérange parce qu'il utilise les mêmes pensées, les mêmes mots violents que la violence qui a été faite à Marie, toute la violence qui l'a détruite intérieurement. Inès Bayar nous convie à toute la noirceur qui engloutit la victime d'un tel crime et tant pis si ça nous met mal à l'aise. Suffocant. Brillant.
17. Rien n'est noir
Claire Berest
4.09★ (2708)

Frida, Tu me laisses émue, fracassée par ta force, ta vulnérabilité, ta personnalité si haute en couleurs, fleurs et robes froufroutantes sous lesquelles se dissimulaient ta colonne, ton bassin, tes jambes et tes pieds comme des meurtrissures maquillées de vie et de gaieté. Quelle magnifique personne et quel formidable livre plein de sensibilité dont l'écriture subjugue tant elle colle aux drames et à la passion qui ne l'ont jamais quittée.
18. Le Consentement
Vanessa Springora
4.22★ (7475)

Le récit terrible d'une enfant abusée par la manipulation d'un pédocriminel et violée par lui, V. est dans la confusion, entre la complaisance de la société et des médias et l'approbation de sa mère, elle se croit amoureuse et consentante. Ce livre, ce témoignage de l'auteure, est particulièrement courageux et intelligent dans son analyse et sa narration. Il m'a énormément secouée pour différentes raisons et j'en sors marquée.
19. Le voile noir
Anny Duperey
3.93★ (2485)

Le voile noir, c'est le voile opaque des souvenirs enterrés en même temps que ses chers, beaux et si jeunes parents que Anny Duperey, alors âgée de 9 ans, découvre inanimés dans la salle-de-bain, intoxiqués mortellement par le monoxyde de carbone. Dans ce livre introspectif ponctué de photos réalisées par son père, photographe, ses mots vous cueillent, vous touchent par leur authenticité, leur simplicité vraie. Un très beau livre pour parler d'une douleur si vive, de cet impossible deuil. Sublime d'émotions !
20. Je vous écris...
Anny Duperey
3.84★ (341)

Je vous écris est le récit de Anny Duperey sur l'année qui a suivi la rédaction de son livre Le voile noir, ponctué d'extraits de nombreuses lettres reçues de ses lecteurs. Les lettres sont d'une sensibilité et d'une bienveillance rares, mais aussi parfois d'une clairvoyance troublante. Ce sont, aussi, ces lettres qui ont permis à Anny de se raconter sa terrible histoire, celle de ses chers disparus, autrement. Chemin faisant, après d'éprouvantes crises de sanglots, Anny avance petit à petit sur la voie du deuil. Le Voile noir m'avait touchée en plein coeur. Je vous écris est une "suite" sensible et légitime que j'ai également adorée.
21. Une saison de machettes
Jean Hatzfeld
4.29★ (785)

Une saison de machettes comprend le témoignage d'une poignée d'hommes (et de quelques femmes aussi) sur le génocide rwandais. Mais la parole est ici donnée aux tueurs... Beaucoup de questions intéressantes sont posées dans ce livre, mais je l'ai terminé avec un certain soulagement... Tout le long, j'ai eu le sentiment d'avoir, collée à ma peau, une substance poisseuse dont j'avais envie de me débarrasser. Quelque chose de dérangeant, de salissant... Cette lecture n'est pas que dure, elle est déstabilisante et heurtante.
22. Chien blanc
Romain Gary
4.11★ (2606)

Dans l'Amérique raciste des années 60, Romain Gary recueille un chien et s'aperçoit rapidement que celui-ci a été dressé pour tuer les Noirs. J'ai regretté quelques longueurs mais on est définitivement happé par l'histoire de ce chien... La fin est tragique. Dérangeante.
23. Les chats de hasard
Anny Duperey
3.94★ (833)

L'histoire est celle d'Anny Duperey qui raconte comment sa profonde blessure d'enfance (ses parents sont morts par une intoxication au Co2 alors qu'elle a survécu) s'est pansée peu à peu (ou un peu ?) avec ces êtres de hasard que sont les chats qui ont jalonné sa vie. L'écriture est belle, simple, poétique et émouvante. Ce livre m'a tiré des larmes...
24. Réparer les femmes
Denis Mukwege
4.61★ (227)

Une citation qui dit tout de l'émotion qui peut nous étreindre en lisant ce livre : "(...) C'est là que les parents et amis attendent de savoir comment s'est déroulée l'opération. Ils ne diront pas ce qui s'est vraiment passé près de l'aéroport ou ailleurs. Les chirurgiens devront simplement consigner l'état de la victime lors de son arrivée : fistule vésico-vaginale, infections locales, perforation de l'anus, déchirement des sphincters. Et aussi son âge : dix-huit mois. "
25. Le commandant d'Auschwitz parle
Rudolf Höss
4.13★ (451)

Ce livre a été écrit par Rudolf Hoess, commandant du camp de concentration d'Auschwitz, lors de son incarcération et dans l'attente de son jugement au procès de Nuremberg. Hoess est à ce point monstrueux, qu'il a écrit ce livre à sa décharge (pensait-il). "Que le grand public continue donc à me considérer comme une bête féroce, un sadique cruel, comme l'assassin de millions d'êtres humains : les masses ne sauraient se faire une autre idée de l'ancien commandant d'Auschwitz. Elles ne comprendront jamais que moi, aussi, j'avais un coeur..." On ressort véritablement dérangé et ébranlé de cette lecture. Ce sentiment pesant, heureusement, par la préface et la postface de Geneviève Decrop, vient s'apaiser par une distanciation et une réflexion du phénomène si extra-ordinaire qu'a été la Shoah.
26. Dites-leur que je suis un homme
Ernest J. Gaines
4.24★ (834)

Dites-leur que je suis un homme est un livre tout en profondeur et en émotions. Jefferson est un jeune Noir de la Louisiane, peu instruit mais pas mauvais. Il a eu le tort de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Il se retrouve malgré lui dans un braquage qui tourne mal... Son avocat commis d'office, un Blanc, le défendra en disant que le condamner à la chaise électrique serait comme envoyer un porc se faire électrocuter, sans plus de conscience de ce qui lui arrive. Les douze jurés blancs le déclareront coupable. Jefferson mourra sur la chaise électrique. Dans ce livre, il est question du racisme, bien sûr, mais avant tout, de la réhabilitation de la dignité d'un homme. Un roman très fort et un très bel écrivain.
27. Black Boy
Richard Wright
4.12★ (2755)

Black boy est le récit autobiographique de Richard Wright alors jeune garçon, dans les années 1920 à Jackson, Mississippi. Richard nous raconte tout d'abord ses conditions de vie particulièrement difficiles au sein de sa famille : la pauvreté et la faim qui lui tenaille les entrailles, son père qui déserte le foyer, les multiples déménagements forcés, son éducation rude où la moindre insolence est punie de coups de fouet, et même, à six ans, l'alcoolisme. Il découvre aussi petit à petit la loi des Blancs : le mépris, les humiliations, la brutalité, sinon même la violence qui peut jusqu'à vous tuer pour un simple regard, une simple présomption, pour le seul fait que peut être vous, le « Nègre », vous ayez l'idée d'être leur égal. Mais Richard n'a jamais renoncé à être un Homme. Révoltant, émouvant... c'était il n'y a pas si longtemps... ce n'est pas encore vraiment fini.
28. La tristesse des éléphants
Jodi Picoult
4.09★ (2252)

Je ne déflorerai rien de cette histoire pour vous laisser la joie entière de découvrir par vous-même la grâce et la sensibilité qui s'en dégagent. Je dirai seulement que la thématique du deuil est traitée avec originalité et finesse et que vient s'y intégrer habilement celui que peuvent éprouver les éléphants et qu'on ne peut ensuite jamais plus les regarder de la même façon. Ce livre est un enchantement qui m'a touchée en plein coeur.
29. Les couleurs de l'espoir
Julie Kibler
4.23★ (627)

Un premier roman inspiré de la vie de la propre grand-mère de l'auteur. Et surtout une histoire d'amour poignante au temps de la ségrégation.
30. La Voleuse de livres
Markus Zusak
4.29★ (12069)

En pleine seconde guerre mondiale, en Allemagne, une petite fille se voit recueillie par des parents nourriciers après que sa mère l'ait confiée à eux et que son petit frère soit mort durant le trajet. On se dit que décidément cette histoire va être terriblement triste. Et pourtant, malgré des passages émouvants, ce livre m'a plutôt donné une impression de douceur et de poésie, bien que la narratrice soit la mort elle-même...
31. Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan
4.16★ (22609)

C'est le témoignage d'une enfant – car lorsque nous évoquons nos parents, nous restons toujours des enfants – qui tente de comprendre la folie de sa mère, le déclencheur, et ce qui la mènera au suicide, à la fois tragique et prévisible dans cette famille dysfonctionnelle où les morts s'enchainent comme une malédiction. C'est un partage, d'une douleur, d'une cicatrice, d'une fêlure. Ce livre, je l'ai trouvé poignant et je l'ai fini les yeux embués. Tout est dit.
32. Le voyant
Jérôme Garcin
3.72★ (989)

Ce livre est une merveilleuse rencontre. Avec un écrivain tout d'abord, à la langue parfois sophistiquée mais sobre toujours, et dont la beauté des mots transfigure la réalité monstrueuse où explose la laideur des Hommes. Mais Jérôme Garcin nous dit avant tout et surtout la lumière d'un résilient fabuleux, une force vive, un être hors du commun : Jacques Lusseyran. J'ai été absolument conquise par la plume de Jérôme Garcin qui nous raconte avec une beauté déchirante un être non moins bouleversant qui nous fait sentir si petits tant il nous apparait admirable.
33. La petite fille sur la banquise
Adélaïde Bon
4.18★ (797)

Par ce témoignage, Adélaïde Bon nous livre son histoire de façon bouleversante et très courageuse. Elle n'a que 9 ans quand, dans la cage d'escalier de son immeuble, un inconnu l'aborde... Un témoignage - et bien plus que cela - émouvant. Une gifle brutale et douloureuse, mais nécessaire pour comprendre ce chaos intérieur, le tumulte d'une identité dépossédée et hantée par la violence de l'agression.
34. L'incendie de Berlin
Helga Schneider
4.14★ (81)

Helga, fillette d'origine autrichienne, se retrouve en pleine guerre au coeur de Berlin... Un récit autobiographique qui déchire le coeur. Que de moments où je n'ai eu qu'une envie, serrer cette petite fille dans mes bras ! Un témoignage bouleversant qui démontre que la guerre ne fait jamais de vainqueurs, qu'elle reste laide en toutes choses et pour tous
35. Si c'est un homme
Primo Levi
4.49★ (26168)

Hors catégorie - témoignage sur la Shoah Un livre de référence, témoignage de ce qu'a été la vie dans le camp d'extermination d'Auschwitz, qui raconte aussi avec quel raffinement les nazis oeuvraient à déshumaniser ces Hommes, à les avilir pour les exterminer plus facilement. Un livre dur et bouleversant. Un livre qu'on se doit de lire, par devoir de mémoire.
36. Auschwitz et après, tome 1 : Aucun de nous ne reviendra
Charlotte Delbo
4.59★ (1124)

Hors catégorie - témoignage sur la Shoah Aucun de nous ne reviendra est un témoignage bouleversant à la puissance d'évocation terrible. Charlotte Delbo saisit des instants dans une narration faite de poésie et d'épouvante. Ce livre fait vivre une expérience où nous approchons l'horreur tout en étant conscient(e) qu'il nous est impossible de nous la représenter, dans notre chair, dans nos os, l'humanité qui n'est plus qu'une ombre, une silhouette décharnée dans le brouillard, dans une éternelle nuit. Auschwitz est un endroit d'où on ne peut pas revenir car même en vie, aucun déporté n'a pu en sortir vraiment vivant. Plus qu'un livre, plus qu'un témoignage, au-delà des mots, une part d'indicible qui s'écrit.
37. Einsatzgruppen : Les commandos de la mort nazis
Michaël Prazan
4.26★ (86)

Hors catégorie - Des pogroms barbares aux exécutions par balles dans les fosses jusqu'à l'effacement du massacre par la destruction des charniers, l'horreur est présente à chaque page. Une lecture éprouvante mais nécessaire pour se souvenir comment à débuté la solution finale à la question juive. La Shoah par balles par ces "groupes d'intervention" est moins souvent abordée en littérature et pourtant elle a fait 1,5 millions de morts dans des conditions d'une atrocités sans nom.
38. Chems
Johann Zarca
4.07★ (373)

Le chemsex. Contraction de Chemical Sex, désigne l’utilisation par certains de substances psychoactives pour potentialiser à l'extrême les sensations de désir et de plaisir sexuels. Rapidement, en découle une double addiction : au sexe et à la drogue. Le sordide, la décadence, rien ne nous est épargné dans ce livre trash... A ne pas mettre entre toutes les mains.
39. Les putes voilées n'iront jamais au Paradis !
Chahdortt Djavann
4.06★ (1557)

À travers ce voyage au bout de l’enfer des mollahs, on comprend le non-dit de la folie islamiste : la haine de la chair, du corps féminin et du plaisir. L’obsession mâle de la sexualité et la tartufferie de ceux qui célèbrent la mort en criant « Allah Akbar ! » pour mieux lui imputer leurs crimes. Ici, la frontière entre la réalité et la fiction est aussi fine qu’un cheveu de femme.
40. Une Femme
Annie Ernaux
3.88★ (2665)

Le lundi 7 avril 1986, la mère d'Annie Ernaux s'éteint dans une maison de retraite. En trois ans, une maladie cérébrale, qui détruit la mémoire, l'avait menée à la déchéance physique et intellectuelle. Frappée de stupeur par cette mort que, malgré l'état de sa mère, elle s'était refusé à imaginer, Annie Ernaux s'efforce de retrouver les différents visages et la vie de celle qui était l'image même de la force active et de l'ouverture au monde. Un livre bouleversant... difficile de faire autrement que de se projeter sur sa propre mère.
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