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Critique de Seabiscuit


Hugo ou l'essai d'un maitre de la littérature dans la fange de la politique. J'ai adoré ce livre parce qu'il recèle des observations et un propos d'une justesse peu commune comme les prises de position. Ce que je crois, c'est que notre écrivain a cru un moment à la politique et ses vertus mais c'est très vite aperçu, comme beaucoup d'autres, avant lui et après lui, que cette politique ne vous propose pas grand chose, représente un océan de niaiseries, vous emprisonne, vous manipule, vous blesse dès lors que l'on se veut honnête, au service de son pays et de son peuple et que l'on en souhaite ne pas jouer de manigance à qui que ce soit; Notre République d'aujourd'hui possède tous les travers qu'Hugo met en avant dans ses écrits politiques. Il y n'a qu'à regarder tous les détracteurs d'hier de notre Président et membres aujourd'hui de son gouvernement pour comprendre ce que Hugo nomme dans ses écrits : LE CONSENSUS MOU ou encore LE PLUS PETIT DENOMINATEUR COMMUN. Chacun joue davantage pour sa paroisse que pour la défense et le développement de convictions profondes. La carrière et son bon déroulement, les titres et les avantages régaliens tiennent le pavé au détriment de l'évolution sociale de la France. Je me pose, comme beaucoup d'entre-nous, cette question : Ou sont passés les visionnaires, les hommes d'état et l'équivalent d'un Général de Gaule ? Aux oubliettes de la démocratie, au troisième plan de notre pays. Hugo est forcément sorti affecté par cette trajectoire politique et son regard comme ses mots se sont ensuite renforcés d'humanité, de compassion et d'empathie. le livre, ce livre recèle toutes les vérités premières et pas bonnes à dire sur ce qu'est devenue notre démocratie depuis la révolution : Un gigantesque gâchis, une parodie, une bouffonade !!!! A ma fenêtre France, je regarde ma douce France se perdre dans l'immense absurdité de cette construction européenne pensée uniquement pour les multinationales et les banques. Je ne peux que me rapprocher de cette magnifique citation de John Steinbeck pour clôturer sur notre cher Hugo et ses écrits politiques.

"Il se trouve que chaque homme hait ce que la banque fait, et cependant la banque le fait. La banque est plus que les hommes, je vous le dis. C'est le monstre. C'est les hommes qui l'ont créé, mais ils sont incapables de le diriger."
Les Raisins de la colère (1938) de John Steinbeck
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