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Critique de bouquine


L'homme qui rit fait partie des livres que je suis sûre de ne jamais oublier. Un grand Hugo mais c'est un pléonasme, non ? Respect Victor !
L'histoire tient du génie et Victor HUGO est un virtuose.

Pour la forme, on y retrouve l'écriture foisonnante, passionnée, grandiloquente, lyrique de l'auteur. Pour le fond, c'est un pamphlet violent dénonçant l'injustice.

En quelques mots : Un enfant est abandonné sur une plage anglaise. Il s'appelle Gwynplaine et recueille un bébé qui gisait auprès de sa mère morte de froid. L'errance les mènera jusqu'à un bateleur qui comprend que Gwynplaine a été mutilé, atrocement défiguré. Pour les faire vivre, l'homme montera un spectacle mettant en scène l'orphelin. Gwynplaine sera alors connu jusqu'à Londres sous le nom de L'Homme qui Rit.... le mythe du monstre avec un coeur pur, comme dans Notre Dame.

C'est un récit à couper le souffle avec des descriptions formidables d'une nature déchaînée. Comme j'ai pu le lire dans plusieurs critiques, c'est vrai, le trait est un peu appuyé. On y trouve de nombreuses variations sur le même thème et une vision un peu manichéenne de l'âme humaine, noirceur ou pureté sans nuance selon les personnages.

Le compte détaillé par le menu du cérémonial des Pairs d'Angleterre est pour le moins lassant, mais cet aparté n'enlève rien à la force du roman.

La Scène de l'enfant au pied du gibet où tournoie un pendu secoué par la tempête et disputé par les corbeaux venus piller la dépouille, avec les bruits lugubres de la chaîne du supplicié, du vent déchaîné et des oiseaux fossoyeurs, est, je pense, l'une des plus fortes de la littérature. du moins, pour ce que j'en connais…c'est-à-dire, pas grand-chose, comme dirait Nastasia !
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