-Sigh- comme dirait Snoopy, soupir en refermant le livre, après une course essoufflée les 50 dernières pages pour savoir comment bon dieu ce sacré roman va se terminer! Oui, parce que n'ayant vu aucune adaptation jamais, je ne connaissais finalement presque rien de cette histoire, à part l'histoire d'amour entre Quasimodo et Esmeralda - et en fait, pas tant que ça!- et le lieu de l'intrigue, la cathédrale Notre-Dame évidemment!
Que dire de ce roman fabuleux? Qu'il m'a durablement entraînée dans les rues médiévales de
Paris, sous son ciel changeant, ses quartiers coupe-gorge, là où s'enterraient encore les reclus, derrière des barreaux pour faire pénitence, comme cette pauvre mère qui perdît sa fille adorée enlevée par des gitans?
Qu'il m'a fait pénétrer au coeur de Notre-Dame et que j'ai fréquenté ses gargouilles de près, que j'ai rencontré Louis XI et sa garde, dansé avec Esméralda, belle, gracieuse, douce, et souffert avec Quasimodo, ri avec Gringoire -plusieurs matins, dans le train!
Lire ce livre, une fois apprivoisé le barrage de cette invasion de notes de bas de page, a été comme une course échevelée pour en connaître le dénouement, mais aussi un vrai plaisir :toutes ces évocations de
Paris au Moyen-Age, les descriptions,
L Histoire et les moeurs... La scène du procès de Quasimodo est jubilatoire, tout comme les répliques du philosophe Gringoire, et tout ce qui touche l'archidiacre d'une noirceur absolue.
Victor Hugo n'écrit pas dans la demi-teinte, mais c'est aussi ce qui le rend attachant.
Je n'ai qu'une envie, maintenant, c'est de m'attaquer enfin aux Misérables.