« Igarka », c'est le village où nous entraîne
Guillaume Huon. Il ne nous parle ni de l'époque, ni de l'endroit où se passe ce conte. Cependant on est immédiatement pris dans le filet de ses mots, embarqué dans un monde où la vie semble douce, où les récoltes sont belles et abondantes, et où hommes, femmes, enfants et animaux vivent paisiblement. Les mots de
Guillaume Huon nous bercent, et s'il décrit un champ de blé, on voit les épis onduler et on sent l'odeur de la paille. Mais tout bascule dans ce monde onirique lorsque la nuit et le froid de l'hiver arrivent, et que tous les humains s'endorment, du moins presque tous. Et là, un crime est perpétré. Mais qui pourrait croire à un roman policier ? Pour moi, c'est plutôt une réflexion sur les comportements humains et surtout, surtout, sur l'amour infini d'un père pour son fils nouveau-né qu'il doit protéger et aider à vivre et grandir. Je ne connaissais pas
Guillaume Huon et remercie Babelio et les Editions Calmann Levy de m'avoir ouvert son univers « différent ».
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