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Critique de Louise1200


Franchement, le qualificatif "torture" semble exprès avoir été inventé dans le challenge Solidaire pour qualifier la lecture de la vie rêvée de Virginia Fly d'Angela Hurt.
L'incipit : "Virginia Fly se faisait violer, en esprit, en moyenne deux fois par semaine. Ces assauts imaginaires survenaient n'importe quand dans la journée : si elle n'y était jamais préparée, elle ne s'en étonnait jamais non plus. Ils s'évanouissaient aussi vite qu'ils surgissaient, sans laisser sur elle aucune trace néfaste. Elle avait cette vision merveilleuse d'une main d'homme lui caressant le corps, lui causant le long de l'épine dorsale le genre de frisson qui incitait ses doigts à fermer machinalement les trois boutons de son cardigan, et l'instant d'après elle s'entendait déclarer, avec un calme admirable :
"Miranda, je crois que c'est ton tour d'effacer le tableau."

Parler de viol imaginaire en l'associant à une "vision merveilleuse" me paraît plus que douteux, pour ne pas dire nauséabond.

Quant à ceux qui ont qualifié les malheurs de la vertu de Virginia la vierge "d'humour britannique", je me demande s'ils ont la moindre idée de ce qu'est l'humour.

A fuir, plus qu'à lire...
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